
La Bastide des Culs-Rousset, Ă Marseille, a Ă©tĂ© Ă©lue "Coup de cĆur 2024" des GĂźtes de France, dans la catĂ©gorie Chambre d'hĂŽtes - Photo GĂźtes de France
Elle est un bel exemple du dynamisme du rĂ©seau. La Bastide des Culs-Rousset, Ă Marseille, qui a ouvert ses portes en novembre dernier, vient d'ĂȘtre Ă©lue "Coup de cĆur 2024" des GĂźtes de France, dans la catĂ©gorie Chambre d'hĂŽtes.
Pour sa propriétaire, Isabelle Féraud, il s'agit là d'un beau coup de projecteur, puisque son établissement est mis à l'honneur à la fois sur le site web de la fédération avec un pictogramme dédié, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Le prix Coup de CĆur rĂ©compense chaque annĂ©e trois nouveaux Ă©tablissements, qui ont ouvert dans les 18 derniers mois, et constitue un vĂ©ritable coup de pouce pour les propriĂ©taires, dans la continuitĂ© de l'accompagnement que peut proposer GĂźtes de France Ă ses adhĂ©rents.
"DÚs le projet d'acquisition, nous pouvons conseiller les porteurs de projets dans leurs futurs travaux, comme cela a été le cas pour Isabelle Féraud", nous explique Vanessa Manand, la directrice des Gßtes de France des Bouches-du-RhÎne. "Le plus important, c'est de comprendre leur projet et leurs problématiques afin de les conseiller au mieux", ajoute-t-elle.
Rien que dans le département, l'association a accompagné l'an dernier 280 porteurs de projets et réalisé 32 visites de projets avant travaux ; en 2024, ce sont déjà 168 porteurs de projets qui sont accompagnés, un chiffre en hausse de 17%.
Pour sa propriétaire, Isabelle Féraud, il s'agit là d'un beau coup de projecteur, puisque son établissement est mis à l'honneur à la fois sur le site web de la fédération avec un pictogramme dédié, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Le prix Coup de CĆur rĂ©compense chaque annĂ©e trois nouveaux Ă©tablissements, qui ont ouvert dans les 18 derniers mois, et constitue un vĂ©ritable coup de pouce pour les propriĂ©taires, dans la continuitĂ© de l'accompagnement que peut proposer GĂźtes de France Ă ses adhĂ©rents.
"DÚs le projet d'acquisition, nous pouvons conseiller les porteurs de projets dans leurs futurs travaux, comme cela a été le cas pour Isabelle Féraud", nous explique Vanessa Manand, la directrice des Gßtes de France des Bouches-du-RhÎne. "Le plus important, c'est de comprendre leur projet et leurs problématiques afin de les conseiller au mieux", ajoute-t-elle.
Rien que dans le département, l'association a accompagné l'an dernier 280 porteurs de projets et réalisé 32 visites de projets avant travaux ; en 2024, ce sont déjà 168 porteurs de projets qui sont accompagnés, un chiffre en hausse de 17%.
GĂźtes de France, une mission dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral

L'hébergeur doit entre autres critÚres avoir une bonne connaissance du milieu environnant, valoriser les espÚces locales contre les espÚces invasives et laisser à disposition des clients des équipements pour observer cette nature", énumÚre Vanessa Manant.
Avec le dĂ©veloppement durable, la dĂ©fense du tourisme rural constitue le cheval de bataille des GĂźtes de France, qui compte d'ailleurs 84% de son parc en milieu rural et contribue Ă hauteur de prĂšs de 700 millions dâeuros par an dâinvestissement en territoire rural.
Si certaines communes déplorent le développement intempestif des locations saisonniÚres au détriment des logements disponibles pour les locaux, la fédération, de son cÎté, assure un contrÎle des annonces comme des 38 500 propriétaires de son réseau et contribue au maintien du tissu économique.
"En 2023, lâactivitĂ© des structures GĂźtes de France a gĂ©nĂ©rĂ© prĂšs de 32 000 emplois en Ă©quivalent temps plein (ETP) dâimpact social", annonce la FĂ©dĂ©ration, dont 52% par le biais dâemplois directs, gĂ©nĂ©rĂ©s par lâactivitĂ© des propriĂ©taires et salariĂ©s ; 21% par le biais dâemplois indirects, gĂ©nĂ©rĂ©s par la consommation des touristes et 27% par les emplois induits par les fournisseurs, les investissements et les consommations des employĂ©s. Notons que la fĂ©dĂ©ration emploie elle-mĂȘme 600 salariĂ©s au sein de ses 92 associations dĂ©partementales.
"Plus quâĂȘtre un acteur du tourisme, ce qui anime notre rĂ©seau, câest notre mission dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, a ainsi rĂ©sumĂ© la prĂ©sidente nationale de GĂźtes de France, Sylvie Pellegrin.
Partout en France, nos propriĂ©taires investissent dans la crĂ©ation, la rĂ©novation et lâentretien du patrimoine bĂąti et permettent de faire connaĂźtre les cultures et les richesses de leur territoire aux vacanciers quâils accueillent".
2,2 milliards dâeuros de retombĂ©es Ă©conomiques
Pour se démarquer face aux autres plateformes de locations saisonniÚres, Gßtes de France communique donc à la fois sur ses atouts et sur les retombées (économiques, patrimoniales, fiscales et sociales) que sa marque génÚre.
Une Ă©tude rĂ©cente sur sa contribution Ă lâĂ©quilibre socio-Ă©conomique des territoires et des populations françaises, menĂ©e par MKG, dĂ©voile ainsi qu'en 2023, les structures GĂźtes de France ont enregistrĂ© 26,4 millions de nuitĂ©es, dont 84% en gĂźtes ruraux, 8% en chambres dâhĂŽtes et 8% en gĂźtes de groupe.
Mais surtout les retombĂ©es Ă©conomiques directes des GĂźtes de France en 2023 sâĂ©lĂšvent Ă 826,1 millions dâeuros (contre 645,9 millions dâeuros en 2014, +28%), dont 650,7 millions dâeuros pour les gĂźtes ruraux (79% du chiffre dâaffaires), tandis que les retombĂ©es Ă©conomiques globales directes et indirectes avoisinent les 2,2 milliards dâeuros, en croissance par rapport Ă 2014, oĂč elles s'Ă©levaient Ă 2 milliards dâeuros.
Autre chiffre Ă retenir : en 2023, le montant global des impĂŽts et cotisations versĂ©s Ă lâEtat et aux collectivitĂ©s locales a dĂ©passĂ© les 530 millions dâeuros pour lâensemble du rĂ©seau GĂźtes de France, dont plus de 160 M⏠en prĂ©lĂšvements directs hors TVA.
Lâimpact fiscal global (direct et indirect) sâapproche ainsi aujourdâhui des 10 000⏠par an et par structure, dont 1 200⏠par an et par structure sous la forme dâimpĂŽts directs versĂ©s aux collectivitĂ©s locales.
Une Ă©tude rĂ©cente sur sa contribution Ă lâĂ©quilibre socio-Ă©conomique des territoires et des populations françaises, menĂ©e par MKG, dĂ©voile ainsi qu'en 2023, les structures GĂźtes de France ont enregistrĂ© 26,4 millions de nuitĂ©es, dont 84% en gĂźtes ruraux, 8% en chambres dâhĂŽtes et 8% en gĂźtes de groupe.
Mais surtout les retombĂ©es Ă©conomiques directes des GĂźtes de France en 2023 sâĂ©lĂšvent Ă 826,1 millions dâeuros (contre 645,9 millions dâeuros en 2014, +28%), dont 650,7 millions dâeuros pour les gĂźtes ruraux (79% du chiffre dâaffaires), tandis que les retombĂ©es Ă©conomiques globales directes et indirectes avoisinent les 2,2 milliards dâeuros, en croissance par rapport Ă 2014, oĂč elles s'Ă©levaient Ă 2 milliards dâeuros.
Autre chiffre Ă retenir : en 2023, le montant global des impĂŽts et cotisations versĂ©s Ă lâEtat et aux collectivitĂ©s locales a dĂ©passĂ© les 530 millions dâeuros pour lâensemble du rĂ©seau GĂźtes de France, dont plus de 160 M⏠en prĂ©lĂšvements directs hors TVA.
Lâimpact fiscal global (direct et indirect) sâapproche ainsi aujourdâhui des 10 000⏠par an et par structure, dont 1 200⏠par an et par structure sous la forme dâimpĂŽts directs versĂ©s aux collectivitĂ©s locales.
2025, le 70e anniversaire des GĂźtes de France
MalgrĂ© ce dynamisme et des paniers moyens en progression, le parc d'hĂ©bergements des GĂźtes de France connaĂźt un dĂ©clin depuis 2015, qui sâest accentuĂ© avec la crise sanitaire de 2020.
Il reprend progressivement du poil de la bĂȘte, avec une hausse sur les deux derniĂšres annĂ©es de +10,7% (passant de 46 686 structures en 2021 Ă 54 990 structures en 2023).
Néanmoins, pour l'heure, le nombre de structures reste inférieur de 2,4% à celui de 2013.
Mais, chose positive, le parc dâhĂ©bergements poursuit sa montĂ©e en gamme, avec deux tiers des Ă©tablissements classĂ©s en 3 Ă©pis et plus (58% en 3 Ă©pis ; 12% en 4-5 Ă©pis). Une progression liĂ©e en partie Ă la diminution trĂšs sensible du nombre de maisons dâhĂŽtes (-55%) et des gĂźtes de groupe (-27%) entre 2013 et 2023.
En effet, ces derniĂšres annĂ©es, ce sont les gĂźtes ruraux qui ont tirĂ© la croissance du rĂ©seau, "un format dâhĂ©bergements trĂšs prisĂ© des vacanciers Ă la recherche dâautonomie, de calme et de nature, en phase avec les tendances post-Covid", prĂ©cise GĂźtes de France dans une communication.
Alors, pour tenir le cap, la fédération s'adapte aux nouvelles attentes et pratiques de ses clients : plus d'autonomie, davantage flexibilité sur les dates - avec des séjours de plus en plus courts ou fragmentés -, hausse des ventes de derniÚre minute en fonction de la météo ou des promotions, ou encore hyperpersonnalisation des séjours.
Alors qu'ils fĂȘteront leurs 70 annĂ©es d'existence en 2025, les GĂźtes de France n'ont pas fini d'Ă©voluer...
Il reprend progressivement du poil de la bĂȘte, avec une hausse sur les deux derniĂšres annĂ©es de +10,7% (passant de 46 686 structures en 2021 Ă 54 990 structures en 2023).
Néanmoins, pour l'heure, le nombre de structures reste inférieur de 2,4% à celui de 2013.
Mais, chose positive, le parc dâhĂ©bergements poursuit sa montĂ©e en gamme, avec deux tiers des Ă©tablissements classĂ©s en 3 Ă©pis et plus (58% en 3 Ă©pis ; 12% en 4-5 Ă©pis). Une progression liĂ©e en partie Ă la diminution trĂšs sensible du nombre de maisons dâhĂŽtes (-55%) et des gĂźtes de groupe (-27%) entre 2013 et 2023.
En effet, ces derniĂšres annĂ©es, ce sont les gĂźtes ruraux qui ont tirĂ© la croissance du rĂ©seau, "un format dâhĂ©bergements trĂšs prisĂ© des vacanciers Ă la recherche dâautonomie, de calme et de nature, en phase avec les tendances post-Covid", prĂ©cise GĂźtes de France dans une communication.
Alors, pour tenir le cap, la fédération s'adapte aux nouvelles attentes et pratiques de ses clients : plus d'autonomie, davantage flexibilité sur les dates - avec des séjours de plus en plus courts ou fragmentés -, hausse des ventes de derniÚre minute en fonction de la météo ou des promotions, ou encore hyperpersonnalisation des séjours.
Alors qu'ils fĂȘteront leurs 70 annĂ©es d'existence en 2025, les GĂźtes de France n'ont pas fini d'Ă©voluer...
Zoom sur la Bastide des Culs-Rousset

La bastide s'étend sur 8 000 m2 et dispose de 4 chambres et une piscine à débordement qui offre une vue sur le canal de Marseille et les collines environnantes - Photo AB
Il aura fallu cinq années à Isabelle Féraud et ses proches pour toucher enfin du doigt le projet de rénovation et d'ouverture d'une bastide provençale du XIXe siÚcle dans les collines de Marseille.
"J'avais envie de faire découvrir Marseille autrement que par sa façade maritime et son hÎtellerie-restauration située autour du Vieux Port", explique la propriétaire, qui a troqué sa casquette d'institutrice pour celle de gérante de chambre d'hÎtes.
Quand l'opportunité de racheter la bastide de ses voisins s'est présentée, elle et son mari n'ont pas hésité une seconde. Sur le terrain de 8 000m2 s'étendait déjà une grande partie du bùtiment qui héberge aujourd'hui les 4 chambres du domaine, ainsi que la cuisine semi-professionnelle, ouverte sur la salle à manger et le salon.
Une extension a été rajoutée, ainsi qu'une piscine à débordement qui offre une vue sur le canal de Marseille et les collines environnantes.
Au-dessus et en contrebas de la bastide, des potagers, un poulailler et une végétation typiquement provençale (jujubiers, figuiers, ifs, néfliers, pistachiers lentisque, grenadiers, arbres de Judée) ont été conservés.
D'ici quelques semaines, une cinquiÚme chambre, une seconde piscine, un étang, et une salle de séminaires pouvant accueillir des événements jusqu'à 70 personnes ouvriront leurs portes. Au total, la bastide pourra bientÎt accueillir environ 12 à 13 personnes à dormir simultanément (à noter que la Bastide est dotée d'une chambre accessible aux PMR).
CÎté restauration, Isabelle Féraut s'appuient sur le savoir-faire de son fils Florian et de sa belle-fille Marie Alves, tous deux chefs et traiteurs, qui ont fondé la société MF Chefs à domicile.
Quant au nom de l'établissement, difficile de l'oublier. "Culs-rousset, ce n'est pas pour le cÎté olé olé de l'établissement, s'amuse Isabelle Féraut. C'est une référence à un oiseau, un passereau, appelé cul-rousset par les Provençaux, mais plus communément connu sous le nom de rouge queue. Rousset, c'est aussi mon nom de jeune fille et le nom du chemin sur lequel se trouve la bastide", souligne la propriétaire.
C'est aussi un beau clin d'Ćil aux premiĂšres amours d'Isabelle FĂ©raut, qui a Ă©tudiĂ© la biologie et qui adhĂšre Ă la charte de la LPO pour la protection des oiseaux.
"J'avais envie de faire découvrir Marseille autrement que par sa façade maritime et son hÎtellerie-restauration située autour du Vieux Port", explique la propriétaire, qui a troqué sa casquette d'institutrice pour celle de gérante de chambre d'hÎtes.
Quand l'opportunité de racheter la bastide de ses voisins s'est présentée, elle et son mari n'ont pas hésité une seconde. Sur le terrain de 8 000m2 s'étendait déjà une grande partie du bùtiment qui héberge aujourd'hui les 4 chambres du domaine, ainsi que la cuisine semi-professionnelle, ouverte sur la salle à manger et le salon.
Une extension a été rajoutée, ainsi qu'une piscine à débordement qui offre une vue sur le canal de Marseille et les collines environnantes.
Au-dessus et en contrebas de la bastide, des potagers, un poulailler et une végétation typiquement provençale (jujubiers, figuiers, ifs, néfliers, pistachiers lentisque, grenadiers, arbres de Judée) ont été conservés.
D'ici quelques semaines, une cinquiÚme chambre, une seconde piscine, un étang, et une salle de séminaires pouvant accueillir des événements jusqu'à 70 personnes ouvriront leurs portes. Au total, la bastide pourra bientÎt accueillir environ 12 à 13 personnes à dormir simultanément (à noter que la Bastide est dotée d'une chambre accessible aux PMR).
CÎté restauration, Isabelle Féraut s'appuient sur le savoir-faire de son fils Florian et de sa belle-fille Marie Alves, tous deux chefs et traiteurs, qui ont fondé la société MF Chefs à domicile.
Quant au nom de l'établissement, difficile de l'oublier. "Culs-rousset, ce n'est pas pour le cÎté olé olé de l'établissement, s'amuse Isabelle Féraut. C'est une référence à un oiseau, un passereau, appelé cul-rousset par les Provençaux, mais plus communément connu sous le nom de rouge queue. Rousset, c'est aussi mon nom de jeune fille et le nom du chemin sur lequel se trouve la bastide", souligne la propriétaire.
C'est aussi un beau clin d'Ćil aux premiĂšres amours d'Isabelle FĂ©raut, qui a Ă©tudiĂ© la biologie et qui adhĂšre Ă la charte de la LPO pour la protection des oiseaux.
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