« Beaucoup dâentreprises reportent des investissements, dont leurs sĂ©minaires. MalgrĂ© tout lâannĂ©e 2023 sera bonne avec 400 Ă©vĂ©nements contre 315 en 2019 », affirme Jean-Vincent Petit, fondateur et directeur de Funbreizh. @Funbreizh.
« Sur le MICE, le bilan est trĂšs positif pour le rĂ©ceptif France. Le niveau dâactivitĂ© du premier semestre 2023 est nettement supĂ©rieur Ă 2019. Les entreprises françaises organisent dĂ©sormais leurs sĂ©minaires en France.
CâĂ©tait une grande nouveautĂ© aprĂšs la crise sanitaire, qui se confirme en 2023. Avec le dĂ©veloppement du tĂ©lĂ©travail, les entreprises mettent un point dâorgue Ă rĂ©unir leurs Ă©quipes », se rĂ©jouit Patricia Linot, prĂ©sidente de France DMC Alliance, qui regroupe 45 agences rĂ©ceptives.
Autre source de satisfaction : la présence de clientÚles européennes et plus lointaine comme les Américains. De quoi encourager France DMC Alliance à développer un nouveau partenariat avec le groupe hÎteliers The Originals Hotels and Resorts pour proposer conjointement des offres de séjours avec activités.
Le rĂ©seau sera Ă©galement prĂ©sent avec son propre stand Ă lâIFTM top rĂ©sa, dĂ©but octobre.
Lire aussi : L'offre des rĂ©ceptifs France enfin au programme des agences de voyages ? đ
MĂȘme constat positif chez dâautres professionnels du MICE.
« Depuis le dĂ©but dâannĂ©e, lâactivitĂ© est assez dynamique, au moins Ă©gale, si ce nâest plus Ă 2019 », affirme Akila Hamadas, directrice commerciale, SOP Events, agence Ă©vĂ©nementielle du groupe CTA.
Les objectifs sont atteints chez Wagram & Vous, lâagence Ă©vĂ©nementielle de Wagram Voyages.
2023 sera Ă©galement une bonne annĂ©e chez Funbreizh, lâagence rĂ©ceptive et Ă©vĂšnementielle spĂ©cialiste du Grand Ouest, qui conçoit ses propres animations de team-building.
« Nous avons fait un trĂšs bon premier trimestre 2023, puis un trĂšs mauvais mois de mai, du fait de nombreux ponts et des grĂšves. Juin est un mois record avec 85 Ă©vĂ©nements. Nous observons des pics de demandes auxquels nous nâarrivons pas toujours Ă rĂ©pondre », explique Jean-Vincent Petit, son fondateur et directeur.
CâĂ©tait une grande nouveautĂ© aprĂšs la crise sanitaire, qui se confirme en 2023. Avec le dĂ©veloppement du tĂ©lĂ©travail, les entreprises mettent un point dâorgue Ă rĂ©unir leurs Ă©quipes », se rĂ©jouit Patricia Linot, prĂ©sidente de France DMC Alliance, qui regroupe 45 agences rĂ©ceptives.
Autre source de satisfaction : la présence de clientÚles européennes et plus lointaine comme les Américains. De quoi encourager France DMC Alliance à développer un nouveau partenariat avec le groupe hÎteliers The Originals Hotels and Resorts pour proposer conjointement des offres de séjours avec activités.
Le rĂ©seau sera Ă©galement prĂ©sent avec son propre stand Ă lâIFTM top rĂ©sa, dĂ©but octobre.
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MĂȘme constat positif chez dâautres professionnels du MICE.
« Depuis le dĂ©but dâannĂ©e, lâactivitĂ© est assez dynamique, au moins Ă©gale, si ce nâest plus Ă 2019 », affirme Akila Hamadas, directrice commerciale, SOP Events, agence Ă©vĂ©nementielle du groupe CTA.
Les objectifs sont atteints chez Wagram & Vous, lâagence Ă©vĂ©nementielle de Wagram Voyages.
2023 sera Ă©galement une bonne annĂ©e chez Funbreizh, lâagence rĂ©ceptive et Ă©vĂšnementielle spĂ©cialiste du Grand Ouest, qui conçoit ses propres animations de team-building.
« Nous avons fait un trĂšs bon premier trimestre 2023, puis un trĂšs mauvais mois de mai, du fait de nombreux ponts et des grĂšves. Juin est un mois record avec 85 Ă©vĂ©nements. Nous observons des pics de demandes auxquels nous nâarrivons pas toujours Ă rĂ©pondre », explique Jean-Vincent Petit, son fondateur et directeur.
RSE : Le MICE devient vert
Si la reprise est bien palpable, les formats et les attentes ont évolué au cours des derniÚres années.
« La tendance est « au vert ». Nous avons beaucoup de demandes pour des Ă©vĂ©nements Ă la campagne, loin des grandes chaĂźnes. LâidĂ©e est vraiment de faire tout le monde du bureau, de couper avec le quotidien », observe la directrice commerciale de SOP Events.
Quid de lâĂ©tranger ? « Pas de long-courrier, mais un peu dâEurope et dâAfrique du Nord », rĂ©pond-t-elle.
Un attrait pour la destination France qui fait écho à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) devenue incontournable.
« La RSE est vraiment prise en compte par les entreprises, elle fait partie des cahiers des charges. Elles se déplacent en train à 1h à 2h de trajet », confirme Patricia Linot, implantée en région parisienne.
« La RSE bouscule le contexte et lâoffre, appuie William Edel. De plus en plus de grosses sociĂ©tĂ©s, accordent une importance majeure Ă leurs dĂ©placements et mobilitĂ© et particuliĂšrement dans le cadre de voyages de rĂ©compense. Quand avant on partait au BrĂ©sil ou Venezuela, aujourdâhui on privilĂ©gie la France ou lâEurope », prĂ©cise le PDG de Wagram & Vous.
MĂȘme focus RSE chez Funbreizh. « Les clients nous demandent quelle est notre dĂ©marche RSE. Des entreprises, de plus en plus petites, nous interrogent sur des choses trĂšs ciblĂ©es, comme le circuit court », constate le fondateur du rĂ©ceptif breton.
« Les entreprises communiquent spontanĂ©ment sur leurs Ă©vĂ©nements sur les rĂ©seaux. Auparavant, le sĂ©minaire Ă©tait cachĂ©, car ce nâĂ©tait pas du travail », poursuit-il.
« La tendance est « au vert ». Nous avons beaucoup de demandes pour des Ă©vĂ©nements Ă la campagne, loin des grandes chaĂźnes. LâidĂ©e est vraiment de faire tout le monde du bureau, de couper avec le quotidien », observe la directrice commerciale de SOP Events.
Quid de lâĂ©tranger ? « Pas de long-courrier, mais un peu dâEurope et dâAfrique du Nord », rĂ©pond-t-elle.
Un attrait pour la destination France qui fait écho à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) devenue incontournable.
« La RSE est vraiment prise en compte par les entreprises, elle fait partie des cahiers des charges. Elles se déplacent en train à 1h à 2h de trajet », confirme Patricia Linot, implantée en région parisienne.
« La RSE bouscule le contexte et lâoffre, appuie William Edel. De plus en plus de grosses sociĂ©tĂ©s, accordent une importance majeure Ă leurs dĂ©placements et mobilitĂ© et particuliĂšrement dans le cadre de voyages de rĂ©compense. Quand avant on partait au BrĂ©sil ou Venezuela, aujourdâhui on privilĂ©gie la France ou lâEurope », prĂ©cise le PDG de Wagram & Vous.
MĂȘme focus RSE chez Funbreizh. « Les clients nous demandent quelle est notre dĂ©marche RSE. Des entreprises, de plus en plus petites, nous interrogent sur des choses trĂšs ciblĂ©es, comme le circuit court », constate le fondateur du rĂ©ceptif breton.
« Les entreprises communiquent spontanĂ©ment sur leurs Ă©vĂ©nements sur les rĂ©seaux. Auparavant, le sĂ©minaire Ă©tait cachĂ©, car ce nâĂ©tait pas du travail », poursuit-il.
Plus dâactivitĂ©s ludiques, moins de temps de rĂ©union
Le contenu a lui aussi Ă©voluĂ©. « Avant la crise sanitaire, le temps consacrĂ© Ă la rĂ©union Ă©tait plus important que celui dĂ©diĂ© Ă lâactivitĂ©. DĂ©sormais, câest lâinverse, avec des activitĂ©s incentive plus ouvertes : des chasses au trĂ©sor, des dĂ©gustations de produits locaux, des ateliers de fabrication⊠» , observe Patricia Linot.
« En 2018 ou 2019, la partie loisir Ă©tait plus accessoire que stratĂ©gique. DĂ©sormais, elle est au cĆur des demandes. Les entreprises souhaitent savoir ce quâelles vont pouvoir faire pour fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes, avant de savoir oĂč elles vont et quelle sera la nature de lâhĂŽtel.
Nous proposons de plus en plus dâanimations sans enjeux, mais autour de la dĂ©couverte, de lâĂ©change », remarque Jean-Vincent Petit.
MĂȘme constat chez Voyage & Vous : « Les voyages deviennent utiles ou Ă impact. Ils vont intĂ©grer une activitĂ© humanitaire ou sociale : aller Ă la rencontre de famille, participer Ă un chantier, acheter local⊠», Ă©numĂšre William Edel.
Lire aussi : Wagram Voyages : "il faut mieux voyager"
« En 2018 ou 2019, la partie loisir Ă©tait plus accessoire que stratĂ©gique. DĂ©sormais, elle est au cĆur des demandes. Les entreprises souhaitent savoir ce quâelles vont pouvoir faire pour fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes, avant de savoir oĂč elles vont et quelle sera la nature de lâhĂŽtel.
Nous proposons de plus en plus dâanimations sans enjeux, mais autour de la dĂ©couverte, de lâĂ©change », remarque Jean-Vincent Petit.
MĂȘme constat chez Voyage & Vous : « Les voyages deviennent utiles ou Ă impact. Ils vont intĂ©grer une activitĂ© humanitaire ou sociale : aller Ă la rencontre de famille, participer Ă un chantier, acheter local⊠», Ă©numĂšre William Edel.
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Quelles perspectives pour les mois Ă venir ?
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Si Patricia Linot se veut optimiste avec « des carnets de commandes pleins pour septembre et octobre », dâautres sont plus mesurĂ©s. « Il y a un peu dâattentisme sur le deuxiĂšme semestre compte tenu de la gĂ©opolitique et de lâinflation. LâaĂ©rien Ă lâinternational a augmentĂ© de plus de 10% », expose William Edel, PDG de Wagram & Vous.
Difficile en effet de se projeter avec de nombreuses demandes de derniÚres minutes et des cycles de prise de décision allongés.
« En 2019, un sĂ©minaire Ă©tait signĂ© en moyenne 48 jours avant. En 2021 et 2022, la tendance Ă©tait descendue Ă 18 jours. En 2023, le dĂ©lai est remontĂ© Ă 31 jours », appuie le patron de Funbreizh, qui anticipe une activitĂ© fluctuante : « Si nous nâavions pas senti le mĂ©canisme de lâinflation, nous ressentons en septembre un ralentissement de lâactivitĂ©, alors quâoctobre est bouclĂ©. Câest paradoxal.
Beaucoup dâentreprises reportent des investissements, dont leurs sĂ©minaires. MalgrĂ© tout lâannĂ©e 2023 sera bonne avec 400 Ă©vĂ©nements contre 315 en 2019. »
En effet, le mois de septembre 2023 sâannonce un peu plus compliquĂ© sur le MICE. « Avec la Coupe du Monde de rugby , les lieux sont pris dâassaut, cela créé une tension sur le marchĂ©. Les prix ont beaucoup augmentĂ© du fait de cette forte demande », remarque la directrice commerciale SOP Events.
Quid de 2024 ? « Nous avons des dates de principe reprises. Ce qui ne se faisait pas avant », constate Jean-Vincent Petit. Le MICE n'a pas fini de nous surprendre !
Difficile en effet de se projeter avec de nombreuses demandes de derniÚres minutes et des cycles de prise de décision allongés.
« En 2019, un sĂ©minaire Ă©tait signĂ© en moyenne 48 jours avant. En 2021 et 2022, la tendance Ă©tait descendue Ă 18 jours. En 2023, le dĂ©lai est remontĂ© Ă 31 jours », appuie le patron de Funbreizh, qui anticipe une activitĂ© fluctuante : « Si nous nâavions pas senti le mĂ©canisme de lâinflation, nous ressentons en septembre un ralentissement de lâactivitĂ©, alors quâoctobre est bouclĂ©. Câest paradoxal.
Beaucoup dâentreprises reportent des investissements, dont leurs sĂ©minaires. MalgrĂ© tout lâannĂ©e 2023 sera bonne avec 400 Ă©vĂ©nements contre 315 en 2019. »
En effet, le mois de septembre 2023 sâannonce un peu plus compliquĂ© sur le MICE. « Avec la Coupe du Monde de rugby , les lieux sont pris dâassaut, cela créé une tension sur le marchĂ©. Les prix ont beaucoup augmentĂ© du fait de cette forte demande », remarque la directrice commerciale SOP Events.
Quid de 2024 ? « Nous avons des dates de principe reprises. Ce qui ne se faisait pas avant », constate Jean-Vincent Petit. Le MICE n'a pas fini de nous surprendre !






Publié par Caroline Lelievre















