
Emblème de la ville, le château de Saumur a connu des vies diverses et mouvementées - DepositPhotos.com, phb.cz
Avec sa célèbre école de cavalerie dont le Cadre noir perpétue la tradition, avec ses grands vins, son imposant château, son vieux quartier, Saumur, troisième ville d’Anjou a acquis une renommée qui dépasse les frontières.
La visite débute généralement par le château, plus exactement par les jardins qui offrent un panorama d’exception sur les toits d’ardoises bleues de la ville et sur les reflets de la Loire majestueuse.
Emblème de la ville, l’édifice a connu des vies diverses et mouvementées : forteresse transformée en palais par les ducs d’Anjou (XIVe et XVe siècles), résidence des gouverneurs de la ville, prison, dépôt d’armes et de munitions.
C’est en 1906 que le château est acheté par la ville pour accueillir le musée municipal, aujourd’hui labellisé musée de France.
Au premier étage une ample collection d’Art décoratif présente tapisseries, émaux, meubles, faïence et porcelaine. Au second étage, le musée du cheval met en lumière les innovations qui ont contribué à la prééminence du cheval et qui en ont fait un vecteur de l’évolution sociale.
La visite débute généralement par le château, plus exactement par les jardins qui offrent un panorama d’exception sur les toits d’ardoises bleues de la ville et sur les reflets de la Loire majestueuse.
Emblème de la ville, l’édifice a connu des vies diverses et mouvementées : forteresse transformée en palais par les ducs d’Anjou (XIVe et XVe siècles), résidence des gouverneurs de la ville, prison, dépôt d’armes et de munitions.
C’est en 1906 que le château est acheté par la ville pour accueillir le musée municipal, aujourd’hui labellisé musée de France.
Au premier étage une ample collection d’Art décoratif présente tapisseries, émaux, meubles, faïence et porcelaine. Au second étage, le musée du cheval met en lumière les innovations qui ont contribué à la prééminence du cheval et qui en ont fait un vecteur de l’évolution sociale.
A Saumur, la maison d’Eugénie Grandet
Un entrelacement de ruelles conduit de la forteresse à la Loire.
On aboutit place Saint-Pierre, autour de l’église où subsistent des maisons à colombages de bois du XVIe siècle, aux côtés d’hôtels particuliers du XVIIIe siècle.
C‘est à proximité, 7, rue des Patenôtriers que se trouve la maison qui inspira Balzac pour son roman Eugénie Grandet.
De style gothique angevin, l’église Saint-Pierre (XIIe, XVe, XVIe) mérite une halte pour ses deux suites de tapisseries du XVIe siècle contant l’une, la vie de Saint Pierre, l’autre celle de Saint Florent.
Au-delà de la place, en direction de la Loire, l’Hôtel de Ville marque l’emplacement de l’enceinte qui jadis protégeait la ville. La partie droite a été bâtie au XIXe siècle dans un style néogothique. Ce qui s’oppose à l’autre partie, érigée au XVIe siècle dans un style quasi militaire.
Le théâtre, bâti lui aussi au XIXe siècle, borde la place de la Bilange, un lieu de commerce et de marché. Elle se situe dans la perspective des rues d’Orléans, Maréchal Leclerc et de l’avenue de Gaulle qui traverse la ville, reliant les ponts.
Perché sur douze arches, l’emblématique pont Cessart (XVIIe siècle) offre une autre superbe vue sur la ville.
On aboutit place Saint-Pierre, autour de l’église où subsistent des maisons à colombages de bois du XVIe siècle, aux côtés d’hôtels particuliers du XVIIIe siècle.
C‘est à proximité, 7, rue des Patenôtriers que se trouve la maison qui inspira Balzac pour son roman Eugénie Grandet.
De style gothique angevin, l’église Saint-Pierre (XIIe, XVe, XVIe) mérite une halte pour ses deux suites de tapisseries du XVIe siècle contant l’une, la vie de Saint Pierre, l’autre celle de Saint Florent.
Au-delà de la place, en direction de la Loire, l’Hôtel de Ville marque l’emplacement de l’enceinte qui jadis protégeait la ville. La partie droite a été bâtie au XIXe siècle dans un style néogothique. Ce qui s’oppose à l’autre partie, érigée au XVIe siècle dans un style quasi militaire.
Le théâtre, bâti lui aussi au XIXe siècle, borde la place de la Bilange, un lieu de commerce et de marché. Elle se situe dans la perspective des rues d’Orléans, Maréchal Leclerc et de l’avenue de Gaulle qui traverse la ville, reliant les ponts.
Perché sur douze arches, l’emblématique pont Cessart (XVIIe siècle) offre une autre superbe vue sur la ville.
La meilleure conquête de l’homme

Issu de la tradition militaire, le célèbre Cadre Noir forme aujourd’hui les enseignants de l’Ecole Nationale d’Equitation - DepositPhotos.com, slowmotiongli
N’oublions pas que Saumur doit son renom à la plus noble conquête de l’homme. Ici des générations ont appris l’art équestre.
Issu de la tradition militaire, le célèbre Cadre Noir forme aujourd’hui les enseignants de l’Ecole Nationale d’Equitation.
Experts dans leur discipline, les écuyers transmettent leur art dans le plus grand manège couvert d’Europe. Ils se produisent en France et dans le monde.
Galas et reprise des manèges du Cadre Noir se caractérisent par les traditionnels airs relevés : courbettes, croupades et cabrioles. Les visites guidées permettent de voir les entrainements, les coulisses, la sellerie.
A découvrir également : le musée de la cavalerie, situé dans les anciennes écuries du Cadre Noir.
L’endroit retrace l’histoire de la cavalerie française, de Charles VII (1445) aux chars d’aujourd’hui. Des collections d’uniformes, d’armures, d’armes anciennes sont présentées chronologiquement dans deux galeries.
Issu de la tradition militaire, le célèbre Cadre Noir forme aujourd’hui les enseignants de l’Ecole Nationale d’Equitation.
Experts dans leur discipline, les écuyers transmettent leur art dans le plus grand manège couvert d’Europe. Ils se produisent en France et dans le monde.
Galas et reprise des manèges du Cadre Noir se caractérisent par les traditionnels airs relevés : courbettes, croupades et cabrioles. Les visites guidées permettent de voir les entrainements, les coulisses, la sellerie.
A découvrir également : le musée de la cavalerie, situé dans les anciennes écuries du Cadre Noir.
L’endroit retrace l’histoire de la cavalerie française, de Charles VII (1445) aux chars d’aujourd’hui. Des collections d’uniformes, d’armures, d’armes anciennes sont présentées chronologiquement dans deux galeries.
Les temps modernes

Le célèbre char Leclerc parmi les centaines exposés au sein du musée des blindés de Saumur - Photo : J.-P.C.
Autres temps, autres moyens : le musée des blindés de Saumur présente une collection unique en Europe de près de 800 véhicules, dont 250 exposés. Ces blindés originaires de 17 pays sont exposés dans douze salles (immenses !).
Mannequins en tenues d’époque, fresques, diaporamas, vidéos complètent cette visite spatiale et temporelle qui va du Saint Chamond (1917) - un des deux premiers chars au monde - au célèbre Leclerc.
Ces monstres sont mis en situation tous les ans à l’occasion du carrousel en juillet, et une démonstration dynamique de certains véhicules est proposée en mai-juin pendant le concours de maquettes.
Mais il ne serait pas question de quitter Saumur sans passer par la case dégustation. En bord de Loire, à coté de l’office de tourisme, la Maison des Vins nous rappelle, s’il était besoin, que l’Anjou est une terre vinicole.
Un œnologue accueille et informe sur le vignoble Anjou-Saumur. Les vins présentés sont issus d’une sélection pour chacune des 26 AOP.
Conseils, dégustations sont l’étape d’un circuit de découverte vinicole. C’est en quelque sorte un vademecum.
Mannequins en tenues d’époque, fresques, diaporamas, vidéos complètent cette visite spatiale et temporelle qui va du Saint Chamond (1917) - un des deux premiers chars au monde - au célèbre Leclerc.
Ces monstres sont mis en situation tous les ans à l’occasion du carrousel en juillet, et une démonstration dynamique de certains véhicules est proposée en mai-juin pendant le concours de maquettes.
Mais il ne serait pas question de quitter Saumur sans passer par la case dégustation. En bord de Loire, à coté de l’office de tourisme, la Maison des Vins nous rappelle, s’il était besoin, que l’Anjou est une terre vinicole.
Un œnologue accueille et informe sur le vignoble Anjou-Saumur. Les vins présentés sont issus d’une sélection pour chacune des 26 AOP.
Conseils, dégustations sont l’étape d’un circuit de découverte vinicole. C’est en quelque sorte un vademecum.
Troglodytes et pommes tapées
Le Saumurois a le ventre creux. Pour extraire le tuffeau, ou falun, les villageois ont consciencieusement creusé dans leur sol.
Près d’un millier de kilomètres de galeries trottine ainsi dans la panse du pays. C’est ici que se trouve la plus grande concentration de troglodytes de France. Dans la falaise, autour d’une cour, on trouve ça et là des maisons aménagées dans la roche.
Des passionnés partagent cette aventure avec les touristes. En outre, nombreux troglos sont aménagés en champignonnières ou en restaurants.
L’un d’eux fait revivre une autre époque, un autre goût. Cette cave située à Turquant, était au XIXe siècle un haut lieu de la production des pommes tapées ; une pomme déshydratée qui a abandonné 90% de son eau, de son poids et de son volume.
Au XIXe siècle, ce met était produit dans les sites troglodytiques de Turquant. Les pommes étaient épluchées et placées dans de grands paniers d’osier préalablement immergés dans la Loire pour ne pas brûler dans les fours chauffé à 60 degrés maximum.
Cinq jours d’enfournement étaient nécessaires pour la déshydratation. Chaque jour, les pommes étaient tapées au marteau et retournées avant de repasser au four.
Séché, le fruit peut être consommé tel quel ou réhydraté avec n’importe quel liquide. A l’abri de l’humidité, les pommes peuvent se conserver entre 10 et 15 ans.
Le musée-restaurant tenu par Jackie et Robin propose deux réhydratations : au Saumur Champigny accompagné d’épices (clous de girofle, cannelle, sucre et poivre) ou au jus de pomme. Un délice !
Lire aussi : Doué-en-Anjou : le Mystère des Faluns dévoile sa saison 2025
Près d’un millier de kilomètres de galeries trottine ainsi dans la panse du pays. C’est ici que se trouve la plus grande concentration de troglodytes de France. Dans la falaise, autour d’une cour, on trouve ça et là des maisons aménagées dans la roche.
Des passionnés partagent cette aventure avec les touristes. En outre, nombreux troglos sont aménagés en champignonnières ou en restaurants.
L’un d’eux fait revivre une autre époque, un autre goût. Cette cave située à Turquant, était au XIXe siècle un haut lieu de la production des pommes tapées ; une pomme déshydratée qui a abandonné 90% de son eau, de son poids et de son volume.
Au XIXe siècle, ce met était produit dans les sites troglodytiques de Turquant. Les pommes étaient épluchées et placées dans de grands paniers d’osier préalablement immergés dans la Loire pour ne pas brûler dans les fours chauffé à 60 degrés maximum.
Cinq jours d’enfournement étaient nécessaires pour la déshydratation. Chaque jour, les pommes étaient tapées au marteau et retournées avant de repasser au four.
Séché, le fruit peut être consommé tel quel ou réhydraté avec n’importe quel liquide. A l’abri de l’humidité, les pommes peuvent se conserver entre 10 et 15 ans.
Le musée-restaurant tenu par Jackie et Robin propose deux réhydratations : au Saumur Champigny accompagné d’épices (clous de girofle, cannelle, sucre et poivre) ou au jus de pomme. Un délice !
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