
Impliqué dans toutes les phases de sélection des produits depuis 1 an et demi, le Personnel Navigant Commercial de la compagnie a pu tester la nouvelle gamme avant commercialisation. - Photo C. HARDIN
TourMaG.com â Transavia va proposer une nouvelle offre de restauration (voir encadrĂ©) Etes-vous satisfait de cette nouvelle carte ?
Nicolas HĂ©nin : Oui. Câest une nouvelle carte plus attractive effectivement et dĂ©veloppĂ©e avec un nouveau partenaire Newrest, leader du « Buy on Board » aĂ©rien et qui va nous permettre dâavoir des coĂ»ts dâachat moins Ă©levĂ©s et donc dâamĂ©liorer nos marges.
Ăgalement, câest toute une organisation industrielle qui nous permet aussi dâaccompagner notre croissance, de bien apprĂ©hender lâavenir avec par exemple lâoptimisation des chargements de nos avions en fonction de la demande sur chaque destination.
JusquâĂ prĂ©sent nous ne pouvions pas le faire et ce nouveau partenariat va nous permettre de le mettre en place.
TourMaG.com â Vous souhaitez mieux adapter lâoffre et la quantitĂ© des produits ?
Nicolas HĂ©nin : Exactement. Nous allons ĂȘtre capables de suivre en temps rĂ©el la consommation sur chacun des vols pour quâensuite un algorithme, une intelligence artificielle qui prĂ©dira la consommation prĂ©vue sur le vol Marrakech du matin ou le vol AthĂšnes de lâaprĂšs-midi.
La logistique nous permettra ainsi de charger au mieux nos avions selon les destinations. Nous pourrons ainsi réduire le gaspillage, réduire les refus de vente sur nos produits frais.
Une meilleure expérience client donc et une meilleure performance économique.
TourMaG.com â Vous souhaitez avec cette nouvelle carte et la politique des bagages payants en cabine augmenter les revenus annexes. Ils Ă©taient de 20%. Quels sont vos objectifs, 25%, 30% ?
Nicolas HĂ©nin : Oui, dans ces proportions. Pas dans lâimmĂ©diat, mais progressivement. Câest la tendance du marchĂ© et de lâindustrie. Et, concernant les bagages cabines payants, dâun point de vue opĂ©rationnel, cela va faciliter nos procĂ©dures dâembarquement, notre ponctualitĂ©.
Aujourdâhui nous avons beaucoup de bagages cabine Ă gĂ©rer Ă lâembarquement, des bagages quâil faut redescendre en soute qui gĂ©nĂšre du retard.
Nicolas HĂ©nin : Oui. Câest une nouvelle carte plus attractive effectivement et dĂ©veloppĂ©e avec un nouveau partenaire Newrest, leader du « Buy on Board » aĂ©rien et qui va nous permettre dâavoir des coĂ»ts dâachat moins Ă©levĂ©s et donc dâamĂ©liorer nos marges.
Ăgalement, câest toute une organisation industrielle qui nous permet aussi dâaccompagner notre croissance, de bien apprĂ©hender lâavenir avec par exemple lâoptimisation des chargements de nos avions en fonction de la demande sur chaque destination.
JusquâĂ prĂ©sent nous ne pouvions pas le faire et ce nouveau partenariat va nous permettre de le mettre en place.
TourMaG.com â Vous souhaitez mieux adapter lâoffre et la quantitĂ© des produits ?
Nicolas HĂ©nin : Exactement. Nous allons ĂȘtre capables de suivre en temps rĂ©el la consommation sur chacun des vols pour quâensuite un algorithme, une intelligence artificielle qui prĂ©dira la consommation prĂ©vue sur le vol Marrakech du matin ou le vol AthĂšnes de lâaprĂšs-midi.
La logistique nous permettra ainsi de charger au mieux nos avions selon les destinations. Nous pourrons ainsi réduire le gaspillage, réduire les refus de vente sur nos produits frais.
Une meilleure expérience client donc et une meilleure performance économique.
TourMaG.com â Vous souhaitez avec cette nouvelle carte et la politique des bagages payants en cabine augmenter les revenus annexes. Ils Ă©taient de 20%. Quels sont vos objectifs, 25%, 30% ?
Nicolas HĂ©nin : Oui, dans ces proportions. Pas dans lâimmĂ©diat, mais progressivement. Câest la tendance du marchĂ© et de lâindustrie. Et, concernant les bagages cabines payants, dâun point de vue opĂ©rationnel, cela va faciliter nos procĂ©dures dâembarquement, notre ponctualitĂ©.
Aujourdâhui nous avons beaucoup de bagages cabine Ă gĂ©rer Ă lâembarquement, des bagages quâil faut redescendre en soute qui gĂ©nĂšre du retard.
Discussion autour du décalage du couvre-feu à Orly

Nicolas HĂ©nin : Oui câest cela. Sur les premiers mois, ce sera entre 12 et 19 euros selon les destinations avec cependant des tarifs un peu plus chers sur la pointe dâĂ©tĂ© en juillet aoĂ»t.
Le bagage cabine reste gratuit pour les clients ayant opté pour le tarif « MAX».
TourMaG.com â Autre sujet dâactualitĂ©, la presse nĂ©erlandaise nâhĂ©site pas Ă parler dâun risque de disparition de Transavia Hollande Ă la suite du projet dâinterdire les vols de nuit Ă lâaĂ©roport de Schiphol Amsterdam. Ă Orly, les associations de riverains veulent faire allonger la pĂ©riode de couvre-feu Ă partir de 23h00 au lieu de 23h30. Sur certaines soirĂ©es, vous avez une vingtaine de vols revenant Ă Orly Ă 22h45. Si les avions prennent un peu de retard, ils devront dĂ©router vers CDG. Câest une prĂ©occupation ?
Nicolas HĂ©nin : Oui, bien sĂ»r câest une vraie prĂ©occupation. Dans cette discussion Ă propos dâun concept « dâapproche Ă©quilibrĂ©e » Ă Orly, ce que nous mettons en avant câest que le renouvellement de notre flotte avec les nouveaux Airbus permettra de rĂ©duire de 50% lâempreinte sonore.
Câest une trajectoire jusquâen 2030 et il faut bien rĂ©aliser que cet un investissement Ă©norme pour nous.
TourMaG.com â Les riverains cependant sont plutĂŽt sur une logique « zĂ©ro dĂ©cibel »
Nicolas HĂ©nin : Nous discutons. Et il faut souligner que les mesures de couvre-feu impactent en particulier les compagnies basĂ©es Ă Orly. Câest nous qui avons besoin de faire rentrer nos avions avant le couvre-feu.
Si vous remplacez une compagnie basĂ©e par une compagnie non basĂ©e, les impacts sociaux Ă©conomiques seront Ă©normes, beaucoup moins dâemplois locaux et câest Ă©galement trĂšs dommageable pour lâensemble de lâĂ©cosystĂšme et du territoire.
Base Transavia Ă Nice : "Il n'y a rien dâactĂ© Ă ce jour"
TourMaG.com â lors de son dialogue avec la presse il y a quelques jours Ă lâoccasion des rĂ©sultats financiers dâAir France KLM, Ben Smith semblait avoir choisi Nice comme prochaine base pour Transavia ? Cette dĂ©cision est actĂ©e ?
Nicolas HĂ©nin : Il n'y a rien dâactĂ© Ă ce jour. Pour lâinstant ce qui est actĂ© câest notre croissance Ă Orly jusquâen 2026.
LâintĂ©gralitĂ© de cette croissance se fera Ă Orly dans le cadre de ce transfert entre Air France et Transavia des crĂ©neaux Ă Orly.
Câest notre prioritĂ© et ensuite nous pourrons ouvrir les possibilitĂ©s notamment sur les rĂ©gions françaises.
On devra aussi renforcer nos bases existantes : aller plus vite plus fort à Lyon en particulier que nous allons renforcer cette année, mais aussi à Marseille, Montpellier et Nantes.
Ensuite, effectivement, si on regarde quelles pourraient ĂȘtre les possibilitĂ©s, et les potentialitĂ©s en France, nous voyons un certain nombre de villes comme Nice, mais aussi Toulouse, Bordeaux, Lille sur lesquelles nous ne sommes pas encore basĂ©s aujourdâhui.
Ă Nice nous arriverons en 2026 pour des vols vers Paris et nous avons dĂ©jĂ des opĂ©rations avec des vols Nice â Tunis Monastir , Beyrouth et Faro cet Ă©tĂ©.
Selon les rĂ©sultats que nous obtiendrons, peut-ĂȘtre y aura-t-il matiĂšre Ă se dĂ©velopper encore. Rien nâest encore « crantĂ© » et cela dĂ©pendra de la demande que lâon pourra mesurer et de lâĂ©quilibre Ă©conomique.
TourMaG.com â Vous avez surement vu quâun dĂ©putĂ©, Monsieur Ciotti, ne dĂ©colĂšre pas de voir Air France abandonner la ligne vers Paris en 2026. Il craint un service dĂ©gradĂ©, plus assez de frĂ©quences, pouvez vous le rassurer ?
Nicolas HĂ©nin : Câest une ligne trĂšs importante pour le groupe et câest bien sĂ»r notre objectif que dâavoir une offre qui satisfera la clientĂšle sur cette liaison.
Notre objectif Ă©galement câest dâaccompagner cela avec une montĂ©e en puissance du produit Transavia pour lâensemble des typologies de clientĂšle avec par exemple une offre renforcĂ©e du programme Flying Blue, des amĂ©liorations du produit, nos Airbus neufs, une rĂ©flexion sur la connectivitĂ© Ă bord, etc..
Notre but est vraiment dâavoir un programme qui puisse satisfaire cette clientĂšle. Câest un dĂ©fi, mais nous avons pour ambition dâĂȘtre au rendez-vous.
Nicolas HĂ©nin : Il n'y a rien dâactĂ© Ă ce jour. Pour lâinstant ce qui est actĂ© câest notre croissance Ă Orly jusquâen 2026.
LâintĂ©gralitĂ© de cette croissance se fera Ă Orly dans le cadre de ce transfert entre Air France et Transavia des crĂ©neaux Ă Orly.
Câest notre prioritĂ© et ensuite nous pourrons ouvrir les possibilitĂ©s notamment sur les rĂ©gions françaises.
On devra aussi renforcer nos bases existantes : aller plus vite plus fort à Lyon en particulier que nous allons renforcer cette année, mais aussi à Marseille, Montpellier et Nantes.
Ensuite, effectivement, si on regarde quelles pourraient ĂȘtre les possibilitĂ©s, et les potentialitĂ©s en France, nous voyons un certain nombre de villes comme Nice, mais aussi Toulouse, Bordeaux, Lille sur lesquelles nous ne sommes pas encore basĂ©s aujourdâhui.
Ă Nice nous arriverons en 2026 pour des vols vers Paris et nous avons dĂ©jĂ des opĂ©rations avec des vols Nice â Tunis Monastir , Beyrouth et Faro cet Ă©tĂ©.
Selon les rĂ©sultats que nous obtiendrons, peut-ĂȘtre y aura-t-il matiĂšre Ă se dĂ©velopper encore. Rien nâest encore « crantĂ© » et cela dĂ©pendra de la demande que lâon pourra mesurer et de lâĂ©quilibre Ă©conomique.
TourMaG.com â Vous avez surement vu quâun dĂ©putĂ©, Monsieur Ciotti, ne dĂ©colĂšre pas de voir Air France abandonner la ligne vers Paris en 2026. Il craint un service dĂ©gradĂ©, plus assez de frĂ©quences, pouvez vous le rassurer ?
Nicolas HĂ©nin : Câest une ligne trĂšs importante pour le groupe et câest bien sĂ»r notre objectif que dâavoir une offre qui satisfera la clientĂšle sur cette liaison.
Notre objectif Ă©galement câest dâaccompagner cela avec une montĂ©e en puissance du produit Transavia pour lâensemble des typologies de clientĂšle avec par exemple une offre renforcĂ©e du programme Flying Blue, des amĂ©liorations du produit, nos Airbus neufs, une rĂ©flexion sur la connectivitĂ© Ă bord, etc..
Notre but est vraiment dâavoir un programme qui puisse satisfaire cette clientĂšle. Câest un dĂ©fi, mais nous avons pour ambition dâĂȘtre au rendez-vous.
Newrest, Transavia : une usine automatisée qui s'appuie sur l'intelligence artificielle
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Ă Paris en dĂ©but de semaine, Transavia a prĂ©sentĂ© Ă la presse sa nouvelle carte de restauration Ă bord, fruit dâune nouvelle collaboration avec Newrest, une entreprise française basĂ©e Ă Toulouse, classĂ©e parmi les leaders mondiaux du catering et qui dĂ©ploie son savoir-faire Ă lâinternational dans plus de 50 pays.
Câest ce mercredi 20 mars que les clients de la compagnie pourront dĂ©couvrir cette toute nouvelle offre de restauration Ă bord comprenant 49 rĂ©fĂ©rences.
Pour répondre aux besoins de la compagnie, Newrest a construit une usine dédiée à Transavia, entiÚrement automatisée et robotisée.
Située à Wissous, prÚs de l'aéroport d'Orly, cette nouvelle usine permettra de mesurer les réelles consommations de vente à bord grùce à l'intelligence artificielle.
Chaque produit sera scannĂ© et analysĂ©. L'objectif est d'adapter au fur et Ă mesure les chargements, rĂ©duire les quantitĂ©s si nĂ©cessaire Ă©viter le gaspillage, mais aussi, autant que faire se peut Ă©viter quâun produit apprĂ©ciĂ© ne soit plus disponible aprĂšs quelques rangĂ©es de siĂšges.
« Pour crĂ©er la nouvelle carte, nous nous sommes basĂ©s sur trois critĂšres de sĂ©lection » explique Camille Escallon, responsable du produit Ă bord, des partenariats et de lâinnovation : « proposer des produits de qualitĂ© Ă des prix attractifs, sĂ©lectionner des produits français privilĂ©giant des circuits courts et s'aligner sur les nouvelles tendances de consommation. »
Impliqué dans toutes les phases de sélection des produits depuis 1 an et demi, le Personnel Navigant Commercial de la compagnie a pu tester la nouvelle gamme avant commercialisation.
Résultat : une carte de 49 références avec des produits phares comme la tapas box ou encore la pizza margherita, la salade méditerranéenne, ou encore le wrap de thon.
Avec cette nouvelle carte et la mise en place des bagages cabines payants, Transavia compte bien pouvoir augmenter significativement ses revenus annexes sur ses 116 destinations dans les 33 pays quâelle va desservir sur la saison Ă©tĂ©.
L'avis de la rédaction :
Nous avons gouté la plupart des produits, tous de bonne qualité. Une mention pour la pizza servie chaude ou encore la gouteuse tapas box avec ses charcuteries et fromage.
AccompagnĂ©e dâune boisson non alcoolisĂ©e, la formule vous coutera 8,20 âŹ. Les quarts de vins et de champagne sont chers Ă 6 et 14 euros.
Pour fĂȘter un dĂ©part en vacances sur le vol aller, ou se consoler quâelles soient terminĂ©es sur le vol retour, lâexcellent Prosecco Ă 7,80 ⏠peut ĂȘtre un bon compromis.
Câest ce mercredi 20 mars que les clients de la compagnie pourront dĂ©couvrir cette toute nouvelle offre de restauration Ă bord comprenant 49 rĂ©fĂ©rences.
Pour répondre aux besoins de la compagnie, Newrest a construit une usine dédiée à Transavia, entiÚrement automatisée et robotisée.
Située à Wissous, prÚs de l'aéroport d'Orly, cette nouvelle usine permettra de mesurer les réelles consommations de vente à bord grùce à l'intelligence artificielle.
Chaque produit sera scannĂ© et analysĂ©. L'objectif est d'adapter au fur et Ă mesure les chargements, rĂ©duire les quantitĂ©s si nĂ©cessaire Ă©viter le gaspillage, mais aussi, autant que faire se peut Ă©viter quâun produit apprĂ©ciĂ© ne soit plus disponible aprĂšs quelques rangĂ©es de siĂšges.
« Pour crĂ©er la nouvelle carte, nous nous sommes basĂ©s sur trois critĂšres de sĂ©lection » explique Camille Escallon, responsable du produit Ă bord, des partenariats et de lâinnovation : « proposer des produits de qualitĂ© Ă des prix attractifs, sĂ©lectionner des produits français privilĂ©giant des circuits courts et s'aligner sur les nouvelles tendances de consommation. »
Impliqué dans toutes les phases de sélection des produits depuis 1 an et demi, le Personnel Navigant Commercial de la compagnie a pu tester la nouvelle gamme avant commercialisation.
Résultat : une carte de 49 références avec des produits phares comme la tapas box ou encore la pizza margherita, la salade méditerranéenne, ou encore le wrap de thon.
Avec cette nouvelle carte et la mise en place des bagages cabines payants, Transavia compte bien pouvoir augmenter significativement ses revenus annexes sur ses 116 destinations dans les 33 pays quâelle va desservir sur la saison Ă©tĂ©.
L'avis de la rédaction :
Nous avons gouté la plupart des produits, tous de bonne qualité. Une mention pour la pizza servie chaude ou encore la gouteuse tapas box avec ses charcuteries et fromage.
AccompagnĂ©e dâune boisson non alcoolisĂ©e, la formule vous coutera 8,20 âŹ. Les quarts de vins et de champagne sont chers Ă 6 et 14 euros.
Pour fĂȘter un dĂ©part en vacances sur le vol aller, ou se consoler quâelles soient terminĂ©es sur le vol retour, lâexcellent Prosecco Ă 7,80 ⏠peut ĂȘtre un bon compromis.

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