
Sans port en eau profonde, Cannes accueille aujourd’hui ses croisiéristes via des navettes depuis des paquebots mouillant au large @Deposit-Photos.Com
Accueillir moins, mais mieux. La Ville de Cannes a confirmé ce week-end un virage important dans sa politique d’accueil des croisiéristes. Dès 2026, un seul navire de grande capacité (plus de 3.000 passagers) pourra mouiller chaque jour dans sa baie. « Jamais deux en même temps », précise le nouveau contrat de délégation de service public adopté vendredi à l’unanimité du conseil municipal. À l’horizon 2030, seuls les navires transportant moins de 1.300 passagers seront les bienvenus.
Sans port en eau profonde, Cannes accueille aujourd’hui ses croisiéristes via des navettes depuis des paquebots mouillant au large. Le maire David Lisnard (LR) b[défend une politique environnementale vertueuse : « Il ne s’agit pas d’être contre les croisières, mais d'accueillir, à terme, seulement des unités plus petites, plus esthétiques, plus modernes et respectueuses de l’environnement. »
Le nouvel accord limite également la jauge quotidienne à 6.000 passagers et réduit de moitié le nombre d’escales de grands paquebots dès l’an prochain (34 en 2026 contre 70 aujourd’hui).
Sans port en eau profonde, Cannes accueille aujourd’hui ses croisiéristes via des navettes depuis des paquebots mouillant au large. Le maire David Lisnard (LR) b[défend une politique environnementale vertueuse : « Il ne s’agit pas d’être contre les croisières, mais d'accueillir, à terme, seulement des unités plus petites, plus esthétiques, plus modernes et respectueuses de l’environnement. »
Le nouvel accord limite également la jauge quotidienne à 6.000 passagers et réduit de moitié le nombre d’escales de grands paquebots dès l’an prochain (34 en 2026 contre 70 aujourd’hui).
Cannes : la filière dénonce une méthode brutale
Autres articles
-
Ponant dévoile sa nouvelle offre de croisière en Polynésie
-
EUROMARITIME de retour à Marseille en 2026
-
Nouvelle-Calédonie : une taxe croisière pour relancer le secteur
-
Saint-Nazaire : première mise à l’eau pour l’Orient Express Corinthian
-
Le "Luminara" de Ritz-Carlton larguera les amarres dès le 3 juillet
Mais cette annonce a provoqué une onde de choc parmi les acteurs du maritime. Dans un communiqué, l’Union Maritime 06 (UM06) déplore une mesure « prise de manière unilatérale, sans concertation ni étude d’impact », qui met en danger « des centaines d’emplois » et va à rebours des investissements déjà engagés par les professionnels.
Echaudée par les prises de position de Christian Estrosi, le maire de Nice, elle estime que cette décision pourrait entraîner le départ anticipé de compagnies bien avant 2030, et dénonce une « insécurité juridique majeure » : « Tous ont découvert le fait accompli, sans avoir été consultés ni informés », accuse l’UM06, qui appelle à une phase de concertation pour encadrer l’activité de façon « raisonnée, vertueuse et apaisée ».
Echaudée par les prises de position de Christian Estrosi, le maire de Nice, elle estime que cette décision pourrait entraîner le départ anticipé de compagnies bien avant 2030, et dénonce une « insécurité juridique majeure » : « Tous ont découvert le fait accompli, sans avoir été consultés ni informés », accuse l’UM06, qui appelle à une phase de concertation pour encadrer l’activité de façon « raisonnée, vertueuse et apaisée ».
La CLIA également sur le pont
De son côté, la CLIA critique une décision « imposant des restrictions injustifiées à un secteur qui permet à des millions de personnes de découvrir le monde tout en contribuant activement à la vitalité des villes portuaires ».
En 2024, la rade de Cannes a accueilli 175 escales et 460.000 croisiéristes. Depuis 2019, la ville avait déjà durci les conditions d’accueil, imposant une charte environnementale à respecter sous peine de blocage des excursions.
En 2024, la rade de Cannes a accueilli 175 escales et 460.000 croisiéristes. Depuis 2019, la ville avait déjà durci les conditions d’accueil, imposant une charte environnementale à respecter sous peine de blocage des excursions.