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Autriche : un week-end chic à Vienne autour de Noël 🔑

Vienne, ville de la musique, des marchés de Noël, des cafés et de la culture


Si, en toutes saisons, la capitale autrichienne sait charmer ses visiteurs, c’est à l'approche des fêtes de fin d'année que Vienne offre le spectacle le plus magique. Alors, ses rues principales sont magnifiées par d’innombrables lumières tandis que chants et effluves de vin chaud, de punch et de cannelle s’échappent des marchés de Noël.


Rédigé par le Vendredi 2 Décembre 2022

Malgré la crise énergétique, les principales rues commerçantes ont revêtu leurs habits de lumière (@PB)
Malgré la crise énergétique, les principales rues commerçantes ont revêtu leurs habits de lumière (@PB)
L’Autriche aime cultiver ses traditions. Et bien qu’elle soit ouverte sur le monde et la modernité, Vienne, sa capitale, ne déroge pas à la règle.

Noël y reste un événement essentiel que la ville fête avec éclat en ouvrant, dès fin novembre, ses « Christkindlmarket » (littéralement « marchés du petit Jésus ») et en illuminant ses trente rues principales avec, d’habitude, 2 millions d’ampoules !

Cette année, crise énergétique oblige, le nombre de rues illuminées et le nombre d’ampoules ont été réduits. Quant aux illuminations, elles s’arrêteront à 22 heures (au lieu de minuit).

Cela n’empêche pas les rideaux de lumière - tout de même 130 000 ampoules ! - de la rue Kohlmarkt de rester superbes !


Le Sacher, l’un des hôtels les plus raffinés du monde

L'une des salles du petit-déjeuner de l'Hôtel Sacher (@PB)
L'une des salles du petit-déjeuner de l'Hôtel Sacher (@PB)
Cette ambiance un peu magique invite évidemment à s’offrir un séjour à Vienne à l’approche ou pendant les fêtes.

Tant qu’à honorer les traditions, il ne faut hésiter à les honorer jusqu’au bout en descendant dans le très mythique hôtel Sacher. Membre du consortium The leading Hotels of the world, c’est le seul hôtel de luxe de la capitale autrichienne encore propriété d’une famille.

Il a été fondé en 1876 par Eduard Sacher. Très vite, sa jeune épouse, Anna, devra prendre le relais car la santé de ce fils d’une famille de pâtissier décline, puis il meurt en 1892.

Cette femme de tête, grande amatrice de cigares et collectionneuse de bouledogues français, fera du Sacher l’un hôtel les plus raffinés du monde, rendez-vous, au tournant des XIXe et XXe siècles, de l'aristocratie, des diplomates et de l'élite artistique et intellectuelle de l’Autriche-Hongrie et de toute l’Europe.

Vendu après la mort d’Anna Sacher en 1930, le Sacher est, depuis trois générations, dans la famille de l’actuelle propriétaire, Elisabeth Gürtler.

Ce palace iconique occupe désormais plusieurs immeubles, s’étend sur sept étages et s’est évidemment équipé d’un Spa.

Dans ses 74 chambres et ses 78 suites, aucun détail n’est laissé au hasard.
Au premier étage, jadis appelé le « bel étage », elles sont dotées de meubles historiques, de peintures soigneusement sélectionnées, de rideaux en soie et décorées dans des tons beige doré.

Dans les étages les plus élevés, les couleurs sont plus contemporaines et les terrasses panoramiques offrent une vue imprenable sur la ville.

Au rez-de-chaussée, les salons, les salles du petit-déjeuner, le restaurant ou le bar (le Bar bleu) ont des couleurs de pierres précieuses et un mobilier aussi classique que cosy, avec une abondance d’œuvres picturales.

Dans les couloirs, d’innombrables photos historiques sont accrochées aux murs. L’ambiance y est aussi feutrée et confortable que le service y est raffiné.

Des marchés de Noël restés authentiques

Sur la place de l'Hôtel de ville, se tient l'un des plus importants marchés de Noël (@PB)
Sur la place de l'Hôtel de ville, se tient l'un des plus importants marchés de Noël (@PB)
Situé au 4 de la rue Philharmoniker, à deux pas de l’Opéra d’Etat, du musée de l’Albertina et du « Ring » - ce boulevard circulaire a été construit à l’emplacement des anciennes fortifications lorsqu'au milieu du XIXe siècle, Vienne grandissait à toute allure -, le Sacher est une adresse idéale pour découvrir Vienne.

Et aussi pour profiter de la magie de ses marchés de Noël ouverts depuis le 18 novembre.


LIRE AUSSI : Vienne lance une campagne pour promouvoir le tourisme urbain

Les premiers sont apparus vers la fin du Moyen-Age, autour de la cathédrale Saint-Etienne. Nommés par la suite « marchés Thomas », ils ont migré vers d’autres emplacements, toujours dans le centre-ville.

A l’origine, ils se tenaient seulement du 17 décembre au 9 janvier. Par la suite, cette tradition s’est si bien imposée qu’avant la pandémie de Covid, Vienne en dénombrait une vingtaine, fréquentés par 8 millions de visiteurs. Cette année, il y en a dix-sept seulement.

Bien sûr, chacun a toujours sa personnalité : chic avec ses chalets blancs devant le palais impérial de la Hofburg, raffiné près de l’Opéra où il déborde de spécialités gastronomiques autrichiennes, artisanal sur la place devant l’église saint-Charles, la fameuse Karlplatz, authentique sur la place Freyung ou près de la cathédrale Saint-Etienne.

Les fabrications artisanales du marché de la Rathausplatz

Cependant, celui qui s’installe sur la place de l’imposant hôtel de ville (le Rathaus) néo-gothique édifié au XIXe siècle reste l’un des plus importants - sinon le plus important : même s’il a cette année perdu un tiers de ses chalets en bois, il en compte tout de même encore une centaine !

Et sur sa gauche, se trouve, comme d'habitude, une immense patinoire où les enfants - mais pas seulement ! - adorent s’amuser.

C’est par ce marché-là que l’on commencera. Depuis le Sacher, on peut, bien sûr, préférer s’y rendre en taxi, mais le tramway qui passe à deux pas de l’hôtel et suit le fameux Ring, vous y dépose en quelques minutes.

Une fois à l’arrêt Burgtheater, il suffit de traverser ce boulevard circulaire pour se retrouver sur la Rathausplatz.

Dans le froid un peu piquant de cette fin novembre, les chalets se serrent autour d’un manège géant, à deux pas d‘un immense platane décoré de petits cœurs rouges et de plusieurs parterres habillés de boules de Noël gigantesques parfois dorées, parfois bleues ou rouges.

De ces décors qui s’illuminent vers 16 heures, s’échappent des chants de Noël et les effluves du glühwein, le traditionnel vin chaud, ou du punch que Viennois comme touristes viennent volontiers boire pour se réchauffer et aussi, tout simplement, pour s’inscrire dans l’ambiance.

Comme les autres, le marché de la Rathausplatz a su éviter de devenir un clinquant pièges à touristes vendant une insipide camelote asiatique. La majorité des chalets propose des fabrications souvent artisanales et sinon locales, du moins européennes.

En bonne place se trouve celui de la maison Perzy, rempli de ses traditionnelles boules de neige artisanales si souvent copiées par des fabricants indélicats : lorsqu’on les secoue, la neige tourbillonne à l’intérieur autour d’un motif fixé sur le socle !

Tout autour, les autres stands débordent de gâteaux en pain d’épices, de spécialités gastronomiques autrichiennes, de couronnes de l’Avent en branches de sapin ornées de quatre bougies, de jouets en bois, de sachets parfumés et de guirlandes décoratives composées de rondelles d’oranges et de pommes séchées et de bâtonnets de cannelle.

Au café Landtmann, une escalope viennoise

Au Landtmann comme dans les autres cafés, les clients viennent aussi pour lire longuement les journaux (@PB)
Au Landtmann comme dans les autres cafés, les clients viennent aussi pour lire longuement les journaux (@PB)
Après la découverte de ce festival de couleurs et d’odeurs, il sera temps de se restaurer.

Le café Landtmann se trouve en face, juste de l’autre côté du Ring. C’est l’un de ces cafés à l’ambiance aussi cosy que chaleureuse qui ont fait la réputation de la capitale autrichienne.

Tout comme celle du Ring, leur histoire s’enracine au milieu du XIXe siècle : avec l’essor de l’industrialisation, Vienne passe alors de 500 000 à 2 millions d’habitants en quelques années. A cette époque, elle est la capitale d’un empire de plus de 50 millions d’habitants !

Et, à cette époque, les nouveaux riches se font construire des palais le long du Ring tandis que la vie intellectuelle bouillonne. Dès lors, artistes, intellectuels mais hommes politiques prennent d’autant plus l’habitude de se retrouver au café que ceux-ci admettent les dames depuis 1856 !

Classés au Patrimoine immatériel de l’Unesco depuis 2011, ces cafés sont encore aujourd'hui des lieux où l’on peut rester assis à une table pendant des heures en feuilletant les journaux, en papotant avec des amis sans rien commander d’autre qu’un simple café !

Café favori de Sigmund Freud et de Gustav Mahler, le Landtmann a longtemps été un des rendez-vous préférés de la classe politique en raison de sa proximité avec l’hôtel de ville, la chancellerie fédérale, le parlement.

S’il porte, encore aujourd’hui, le patronyme de Franz Landtmann qui l’a fondé en 1873, il a changé plusieurs fois de mains.

Propriété depuis 1976 de la famille Querfeld, il a été rénové à grands frais, tout en gardant les boiseries et les décorations intérieures qui lui donnent son cachet, tout comme les porte-revues en bois qui débordent de journaux.

Il est agréable d’y déjeuner, bien assis sur une banquette capitonnée. La Wiener Schnitzel (une escalope de veau panée à la minceur légendaire) y est excellente, surtout accompagnée d’un filet de jus de citron, d’une salade de pommes de terre et d’un verre de Gruner Veltliner, ce vin blanc un peu sec de la vallée viticole de la Wachau dont les coteaux s’étagent à 80 km en amont de Vienne.

Après ce déjeuner que l’on ne manquera pas de faire durer longtemps tant l’ambiance est agréable, on ira à pied jusqu’au marché de Noël près de la cathédrale Saint-Etienne. Ce sera l’occasion de (re)découvrir cette merveille gothique. C’est l’emblème de la ville. Et les Viennois l’appellent familièrement « Steffi ».

Dominée par une flèche de 136 mètres de haut, cette cathédrale est couverte de tuiles vernissées, disposées en motifs géométriques. L’intérieur est richement sculpté et décoré.

Le maître-autel est un chef-d'œuvre du baroque primitif, constitué de marbre et de pierre. Le retable, réalisé sur des plaques d'étain d'une superficie de 28 mètres carrés, montre la lapidation de Saint-Étienne devant les murs de Jérusalem.

Des boutiques chic pour faire du shopping

Jadis fournisseur de la maison impériale, Wilhelm Jungmann & Neffe est resté une adresse renommée (@Paula Boyer)
Jadis fournisseur de la maison impériale, Wilhelm Jungmann & Neffe est resté une adresse renommée (@Paula Boyer)
C’est encore à pied que l’on reviendra ensuite vers le Sacher qui est aussi idéalement situé pour faire du shopping dans les rues environnantes, par exemple le Graben, la rue Kärntner ou la rue Hohlmarkt, où abondent des boutiques de luxe.

Jadis, nombre d'entre elles fournissaient la cour impériale. Aujourd’hui encore, elles regorgent d’articles de très bonne facture qui feront de magnifiques cadeaux de Noël.

Prenons Wilhelm Jungmann & Neffe au 3, place Albertina. C’est une véritable caverne d’Ali Baba remplie de beaux textiles, de soies et de cachemires. Sur ses étagères, une incroyable sélection d’écharpes, de foulards, de pochettes, de cravates, de nœuds papillon, tous de fabrication européenne. La maison fait aussi des costumes sur-mesure.

Non loin de là, au 6, allée Weingarten, Ludwig Reister se distingue depuis quatre générations par une collection d’articles en cuir - pochettes, sacs, ceintures, chaussures de ville mais aussi de sport - fabriqués à la main dans ses propres ateliers. Les heures de travail et le soin du détail font leur réputation méritée.

Au 26 de la rue Kärntner, Lobmeyer propose, lui, depuis six générations, des lustres, des verres et des vases en cristal créés dans ses usines situées dans l’actuelle République tchèque et en Hongrie, c’est-à-dire dans d’anciens territoires de... l’empire austro-hongrois.

Certains articles ont été conçus par des designers emblématiques de Vienne, comme Josef Hoffmann. Les fabrications de cette maison qui fêtera ses 150 ans en 2023 (une exposition marquera à Vienne, cet anniversaire !) sont réputées jusqu’aux Etats-Unis : un lustre Lobmeyer se trouve au Metropolitan museum de New York !

A l'Opéra d'Etat pour une soirée exceptionnelle

Le Staatsoper de Vienne est une des scènes lyriques les plus prestigieuses du monde (@Paula Boyer)
Le Staatsoper de Vienne est une des scènes lyriques les plus prestigieuses du monde (@Paula Boyer)
Quel que soit l’attrait de ces boutiques, un week-end à Vienne ne s’imagine guère sans une soirée à l’Opéra d’Etat, le Staatsoper.

De l’hôtel Sacher, il n’y a guère que la rue à traverser - ou presque - pour s’y rendre. Bien sûr, il faudra réserver à l’avance.

Ce que le profane ne devine pas immédiatement en entrant dans ce temple de l’art lyrique inauguré en 1869 avec une représentation du Don Giovanni de Mozart, c’est qu’il a failli disparaître en 1945 suite à un bombardement américain et un incendie.

Heureusement, si la scène a été détruite, si la quasi-totalité des décors, des accessoires et plus de 150 000 costumes sont partis en fumée, le grand escalier, lui, a été sauvé.

Le Staatsoper a donc été largement reconstruit après guerre et réinauguré en 1955. La capacité de sa salle est désormais réduite à 2 200 places.

Il n'en est pas moins l’un des plus prestigieux opéras du monde, l’une des scènes les plus en vues. En ce début de saison, il donne notamment Werther de Massenet et Macbeth de Verdi, avec, comme d’habitude, des artistes lyriques de très grande qualité.

Après le Landtmann, les autres cafés…

Au café central trône encore un portrait de l'ancien couple impérial (@Paula Boyer)
Au café central trône encore un portrait de l'ancien couple impérial (@Paula Boyer)
De retour au Sacher après la représentation qui se termine vers 22 heures, on s’offrira un verre à son « Bar bleu », si l’on a pris soin de dîner avant le spectacle.

Si l’on préfère dîner après le spectacle, aucun problème : le « Rote bar » de l’hôtel Sacher est l'un des rares restaurants de la ville à proposer de dîner tard dans la nuit ! Quelle que soit l’option retenue - dîner avant ou après le spectacle -, sa cuisine autrichienne réputée, son somptueux décor et son ambiance chaleureuse garantissent de passer un bon moment.

Cela n’empêche pas, le lendemain, de tenter d’autres expériences gastronomiques, en allant déjeuner, par exemple dans une brasserie qui ne paye peut-être pas trop de mine, le Dogenhof, au 70, rue du Prater, mais qui sert également une excellente cuisine autrichienne et des vins de qualité.

Sinon, puisque l’on aura déjà testé le Landtmann, on optera pour un autre des grands cafés qui ont fait la réputation de Vienne avec leurs chaises Thonet et (ou) leurs banquettes capitonnées, leurs tables en marbre et leurs serveurs en smoking.

On n’aura que l’embarras du choix
: le Café central se trouve à l’angle Herrengasse/Strauchgasse ; le Café Schwarzenberg au 17 de la rue Kärntner ; le Café Museum au 7, Opengasse. Le Café Sperl, 11 rue Gumpendorfer.

Ceux qui veulent essayer une ambiance plus bohème s’aventureront au café Hawelka au 6, Dorotheergasse qui, toujours magnifiquement délabré, reste un café d’artistes avec d’innombrables œuvres accrochées aux murs.

Quelque soit son choix, il faudra parfois un peu de patience pour pouvoir s'y asseoir, la file d'attente est souvent longue...

La Sacher torte, un des meilleurs gâteaux du monde

Habituellement, la Sacher Torte se déguste avec un peu de crème Chantilly (@Café Sacher))
Habituellement, la Sacher Torte se déguste avec un peu de crème Chantilly (@Café Sacher))
On peut aussi tout simplement opter pour… le café Sacher.

En effet, le Sacher n’est pas seulement un palace où les portiers en livrée rouge grenat et noir vous ouvrent la porte.

L’établissement abrite aussi un café et une pâtisserie.
Ce qui fait leur célébrité, c’est un gâteau devenu l’un des plats les plus emblématiques de la cuisine autrichienne, la Sacher Torte.

Ce gâteau cuit dans un moule rond est composé de deux couches de pâte à génoise au chocolat, d’une fine couche de confiture d’abricots au milieu et d’un glaçage au chocolat sur le dessus et les côtés. Traditionnellement, il est servi avec un peu de crème Chantilly.

C’est Franz Sacher, le père d'Eduard - le fondateur de l’hôtel - qui a inventé la recette en 1832 alors qu’il n’était qu’un jeune apprenti de 16 ans chez le prince de Metternich. Ce soir-là, il avait dû faire le dessert, le chef pâtissier était absent.

Evidemment, on peut également rapporter une Sacher Torte chez soi : la maison les vend dans de jolis emballages en bois. Que l'on veuille s'y restaurer ou seulement acheter un gâteau, il faudra probablement faire la queue devant la pâtisserie !

Mais comment résister ? A tort ou à raison, ce gâteau est réputé être l’un des meilleurs du monde !

Et, pour finir, une virée au(x) musée(s)

La figure du guerrier est très présente dans les oeuvres (ici, un détail en gros plan) de Basquiat (@PB)
La figure du guerrier est très présente dans les oeuvres (ici, un détail en gros plan) de Basquiat (@PB)
Si Vienne est la ville de la musique, des marchés de Noël et des cafés, elle est aussi celle de la culture.

Son musée le plus célèbre est sans doute le Kunsthistorisches Museum, le musée des Beaux arts qui se trouve sur la Maria-Theresien-Platz, la place Marie-Thérèse, à deux pas de l’impressionnante statue équestre de l’impératrice qui lui a donné son nom.

C’est indiscutablement l’un des plus beaux et des plus riches musées du monde. Commandité par l’empereur François-Joseph, il abrite les collections des empereurs et archiducs de la Maison impériale des Habsbourg. Et, c’étaient de sacrés collectionneurs !

Mais, son superbe escalier d’honneur décoré par un admirable cycle de peintures, est un chef-d’œuvre en soi !

LIRE AUSSI : Découvrez le MAK, le musée des Arts appliqués de vienne

Le musée de l’Albertina vaut aussi le détour. On oublie souvent qu’il possède une riche collection de dessins et de gravures car, désormais, il se fait d’abord remarquer par ses expositions d’artistes connus sur la scène internationale (Monet, Picasso, etc.) qui font accourir les foules du monde entier.

Cet automne, il se distingue cependant avec une rétrospective dédié à Jean-Michel Basquiat, un jeune afro-américain d’origine haïtienne devenu dans les années 1980 une légende de l'art contemporain, et mort, en 1988, à 27 ans, d’overdose.

Ses œuvres vigoureuses et colorées disent son obsession de la mort, son intérêt pour son identité noire et hispanique, sa colère face aux discriminations.

En sortant de l’Albertina, on ira faire un tour, au numéro 3 de la rue Hanusch, juste en contrebas, au nouveau musée ouvert autour de la collection de Heidi Horten. Il présente quelques pièces de l’exceptionnelle garde-robe de cette milliardaire et mécène autrichienne décédée en juin dernier et beaucoup de peintures qui illustrent l’évolution de l’image et de la perception de la femme depuis la fin du XIXe siècle.

Sur les cimaises, un Renoir, un Picasso, un Bacon, un van Dongen, plusieurs Matisse, un Schiele, un Macke, plusieurs Warhol…

En sortant, s’il est l’heure de déjeuner, on pourra se restaurer au Do&CO Albertina. Dans un décor stylé, cet établissement sert une excellente cuisine méditerranéenne .

Ainsi ce week-end à Vienne sera un mélange réussi d’élégance, de gastronomie, de culture et de musique. Que demander de plus ?

Pour en savoir plus

Office de tourisme de Vienne : www.wien.info/fr

Pour ceux qui veulent faire le réveillon à Vienne, mais ne veulent pas organiser leur séjour eux-mêmes, le voyagiste Travel Europe a programmé une Saint-Sylvestre 2022/2023 inoubliable, "digne de la cour impériale des Habsbourg !", assure-t-il. Avec plusieurs options au choix - www.visiteurope.fr/reveillon-nouvel-an-autriche/vienne

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