1. La déconnexion, ça se prépare !
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Premier réflexe : anticiper. Que vous soyez salarié ou dirigeant, les vacances, ça se planifie.
Commencez à organiser votre départ une semaine à dix jours à l’avance. Mettez de l’ordre dans vos dossiers, déléguez clairement, désignez un référent et partagez les infos importantes.
Laissez une feuille de route à vos collègues, mettez un message d’absence clair (avec date et contact de remplacement), et transmettez les dossiers en cours.
Débrancher sans culpabilité : couper les notifications, désinstaller temporairement les applis pro (Slack, Outlook…).
Et surtout… évitez de prendre un nouveau projet à J-2. (Oui, même si c’est « rapide ».)
Alors que 82 % des actifs se déclarent déjà en situation de fatigue professionnelle (baromètre Ekilibre Conseil / OpinionWay – juin 2025), il devient urgent de traiter la déconnexion non comme un luxe, mais comme un levier essentiel de santé mentale et de performance durable.
« Rester connecté, c’est croire qu’on tient. Alors qu’on s’épuise lentement », commente Jean-Christophe Villette, psychologue du travail et DG d’Ekilibre Conseil.
2. La connexion partielle, un bon compromis

💡 L’astuce ? Planifier des temps de connexion. Par exemple : 2 heures tous les deux jours, tôt le matin pendant que tout le monde dort ou fait la sieste. L’idée, c’est d’être clair avec soi-même et avec son entourage.
« Ce qui crée le plus de tension, c’est le flou : on consulte ses mails en douce, on répond entre deux conversations… Mieux vaut poser un cadre clair », explique la coach.
Non, vous n’irez pas au marché lundi matin : vous bossez. Mais ce sera pour mieux en profiter ensuite.
3. Collègues, partenaires… comment mettre des limites ?
Et si malgré vos précautions vos collègues, clients ou partenaires vous sollicitent malgré tout ? Ne répondez pas. Vraiment. « Tant que vous répondez, vous alimentez la machine. Si vous ne répondez pas, ils finiront par comprendre », assure Agnès Menso.
Si urgence il y a, elle viendra… par téléphone.
La déconnexion ne doit pas reposer sur la seule bonne volonté, elle nécessite un cadre organisationnel clair, avec des règles partagées, des politiques d’astreinte formalisées, et un management qui valorise la délégation plutôt que l’hyper-disponibilité : « Le droit à la déconnexion est un devoir d’organisation », affirme Jean-Christophe Villette.
Si urgence il y a, elle viendra… par téléphone.
La déconnexion ne doit pas reposer sur la seule bonne volonté, elle nécessite un cadre organisationnel clair, avec des règles partagées, des politiques d’astreinte formalisées, et un management qui valorise la délégation plutôt que l’hyper-disponibilité : « Le droit à la déconnexion est un devoir d’organisation », affirme Jean-Christophe Villette.
4. Organisez votre retour (sans stress post-vacances)
Pour ne pas perdre en une journée le bénéfice des vacances, optez pour un retour progressif : utilisez votre premier jour pour trier vos mails, vous remettre doucement dans le bain, et organiser un point d’équipe sur les dossiers en cours.
Et si vous avez jeté un œil de temps en temps à vos messages pendant vos congés, ce sera moins violent.
Jean-Christophe Villette propose d'organiser un débrief collectif au retour : ce qui a marché, ce qui est à ajuster.
De quoi améliorer d'une année sur l'autre les chances de profiter des vacances !
Et si vous avez jeté un œil de temps en temps à vos messages pendant vos congés, ce sera moins violent.
Jean-Christophe Villette propose d'organiser un débrief collectif au retour : ce qui a marché, ce qui est à ajuster.
De quoi améliorer d'une année sur l'autre les chances de profiter des vacances !
🧾 Que dit la loi sur le droit à la déconnexion ?
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Le droit à la déconnexion a été introduit par la loi Travail du 8 août 2016 (dite loi El Khomri), et codifié à l’article L. 2242-17 du Code du travail.
Depuis le 1er janvier 2017, ce droit s’applique à toutes les entreprises, avec des modalités différentes selon leur taille.
👉 Pour les entreprises de plus de 50 salariés :
• L’employeur a l’obligation d’ouvrir une négociation annuelle avec les représentants du personnel sur l’articulation entre vie privée et vie professionnelle, incluant le droit à la déconnexion.
• À défaut d’accord, l’employeur doit établir une charte définissant les modalités du droit à la déconnexion (heures de disponibilité, usage des outils numériques, etc.).
👉 Pour les entreprises de moins de 50 salariés :
• Il n’y a pas d’obligation formelle, mais les employeurs restent tenus par leur obligation générale de préserver la santé mentale et physique de leurs salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
• Autrement dit : même sans charte, l’entreprise ne peut pas imposer une connexion permanente en dehors des horaires de travail.
📱 En pratique :
• Les salariés ne sont pas tenus de répondre à leurs mails ou appels professionnels en dehors de leur temps de travail.
• Certains outils sont mis en place dans certaines entreprises : désactivation automatique des emails le soir ou le week-end, serveurs en pause, alertes de dépassement d’horaire, etc.
⚖️ Ce droit vise à :
• Protéger l’équilibre vie pro/vie perso ;
• Réduire les risques de burn-out ou de surcharge mentale liés à l’hyperconnexion ;
• Adapter les usages numériques à un cadre respectueux du repos et des temps personnels.
Depuis le 1er janvier 2017, ce droit s’applique à toutes les entreprises, avec des modalités différentes selon leur taille.
👉 Pour les entreprises de plus de 50 salariés :
• L’employeur a l’obligation d’ouvrir une négociation annuelle avec les représentants du personnel sur l’articulation entre vie privée et vie professionnelle, incluant le droit à la déconnexion.
• À défaut d’accord, l’employeur doit établir une charte définissant les modalités du droit à la déconnexion (heures de disponibilité, usage des outils numériques, etc.).
👉 Pour les entreprises de moins de 50 salariés :
• Il n’y a pas d’obligation formelle, mais les employeurs restent tenus par leur obligation générale de préserver la santé mentale et physique de leurs salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
• Autrement dit : même sans charte, l’entreprise ne peut pas imposer une connexion permanente en dehors des horaires de travail.
📱 En pratique :
• Les salariés ne sont pas tenus de répondre à leurs mails ou appels professionnels en dehors de leur temps de travail.
• Certains outils sont mis en place dans certaines entreprises : désactivation automatique des emails le soir ou le week-end, serveurs en pause, alertes de dépassement d’horaire, etc.
⚖️ Ce droit vise à :
• Protéger l’équilibre vie pro/vie perso ;
• Réduire les risques de burn-out ou de surcharge mentale liés à l’hyperconnexion ;
• Adapter les usages numériques à un cadre respectueux du repos et des temps personnels.