
L'imposant palais de la Magdalena, construit à l'extrémité de la péninsule du même nom, a abrité les étés de la famille royale espagnole de 1013 à 1930 - DepositPhotos.com, MazurTravel
Située à un peu plus d’une heure de route de Bilbao, en direction de l’ouest, Santander est une ville du nord de l’Espagne qui mérite franchement d’être mieux connue.
Capitale de la Cantabrie, elle se blottit au bord de l'une des plus belles baies du monde et peut s'enorgueillir de compter des plages de sable blond plus jolies les unes que les autres.
C’est un refuge tempéré et tranquille qui se déguste avec bonheur en toutes saisons.
L'été, quand une chaleur étouffante accable le sud de la péninsule ibérique, Santander offre un climat plus reposant à ses visiteurs. L'automne et l'hiver, elle leur épargne les grands froids qui sévissent, alors, dans une bonne partie de l'Europe.
Au début du XXe siècle, la famille royale espagnole ne s'y était pas trompée, qui en avait fait sa destination estivale de prédilection.
De cette époque, cette station balnéaire a gardé une allure assez chic, d’attrayants édifices Belle Epoque complétés depuis par des constructions plus éclectiques, un étonnant musée d’art contemporain - le Centre Botín -, un palais des festivals qui ne l’est guère moins, et une foule de bars à tapas et de restaurants, où la gastronomie locale est mise en scène avec talent.
On ne s'y ennuie donc pas et, surtout, on y mange bien.
Capitale de la Cantabrie, elle se blottit au bord de l'une des plus belles baies du monde et peut s'enorgueillir de compter des plages de sable blond plus jolies les unes que les autres.
C’est un refuge tempéré et tranquille qui se déguste avec bonheur en toutes saisons.
L'été, quand une chaleur étouffante accable le sud de la péninsule ibérique, Santander offre un climat plus reposant à ses visiteurs. L'automne et l'hiver, elle leur épargne les grands froids qui sévissent, alors, dans une bonne partie de l'Europe.
Au début du XXe siècle, la famille royale espagnole ne s'y était pas trompée, qui en avait fait sa destination estivale de prédilection.
De cette époque, cette station balnéaire a gardé une allure assez chic, d’attrayants édifices Belle Epoque complétés depuis par des constructions plus éclectiques, un étonnant musée d’art contemporain - le Centre Botín -, un palais des festivals qui ne l’est guère moins, et une foule de bars à tapas et de restaurants, où la gastronomie locale est mise en scène avec talent.
On ne s'y ennuie donc pas et, surtout, on y mange bien.
A Santander, marcher sur la promenade du Sardinero

Autour de Santander, les vertes collines de la Cantabrie lui valent le surnom "d'Espagne verte" ou de "Bretagne de l'Espagne" - Photo : PB

Cependant, pour s’imprégner de l’ambiance de Santander, il n’y a rien de mieux que déambuler sur la Promenade du Sardinero, sur laquelle s'installent les pêcheurs à la ligne. En contre bas, on voit, ici, des baigneurs, ailleurs des surfeurs qui défient les vagues.
Cette promenade débute à la deuxième plage dite d'El Sardinero (jadis réservée aux gens du peuple) et se prolonge jusqu’à l’extrémité de la péninsule de la Magdalena au sommet duquel s’élance le Palais royal de la Magdalena, l’ancienne résidence d'été du roi Alfonso XIII et de sa famille.
Ce majestueux palais royal a été construit entre 1908 et 1912. Son architecture est aussi surprenante (il est orné de saillies, de balcons et même de tours) qu'éclectique, car faite d'un étonnant mélange de style anglais et français, fusionnés avec des éléments montagnards et modernistes ! Ce lieu se découvre aujourd'hui à la faveur de visites guidées (à réserver).
Désormais propriété de la ville, le Palais de la Magdalena abrite une université internationale d'été, des congrès, des conférences et même, à l’occasion, des mariages civils ! Et son parc est agrémenté d'œuvres d'art contemporaines assez monumentales.
Malgré tout, il reste chargé d’histoire. Dans les anciens appartements royaux, beaucoup de pièces sont encore meublées comme à l'époque et les belles pièces n'y sont pas rares. Y trônent aussi des portraits des souverains espagnols, notamment un magnifique tableau représentant feu la reine Victoria Eugenia, qui n'était rien moins que la petite-fille de... la reine anglaise Victoria !
Enfin, des étages supérieurs, on peut profiter d'une vue impressionnante sur Santander, encadrée entre les plages et les montagnes.
Si on choisit d’aborder la capitale cantabrique par la promenade du Sardinero, on gagne à débuter sa marche sur l'avenue Reina Victoria, qui débute près de la première plage du Sardinero (jadis considérée comme l'une des plages les plus élégantes d’Espagne, elle était fréquentée par la noblesse et la bourgeoisie) pour se diriger vers le centre-ville.
Chemin faisant, on peut ainsi voir des palais, des manoirs, des hôtels de luxe, des restaurants construits pour répondre aux exigences de l’aristocratie qui, au début du XXe siècle, se mit à fréquenter Santander dans le sillage de la famille royale.
On remarque aussi le Grand Casino, une bâtisse de 1916 très Belle Epoque. Cet établissement qui a connu, ensuite, des hauts et des bas, a, après une longue fermeture, rouvert en 2001.
L’une « des plus belles baies du monde »
Si, après s'être tourné vers la ville, on se tourne vers la mer, on ne manque pas d'être séduit par la baie de Santander.
Comment ne pas l’être, d'ailleurs ? C’est à raison que celle-ci fait partie, depuis 1977, du club aussi sélect que prestigieux « des plus belles baies du monde ».
Ensuite, il ne faut surtout pas résister à l’envie de découvrir Santander par la mer. Par exemple, avec Bahia de Santander, organisme dédié à l'écotourisme et à l'éducation environnementale.
Au départ de la marina, la balade en bateau dure deux heures. Une fois à bord, Carlos, guide expert en biodiversité, est intarissable sur l’histoire de la baie, de ses îles - notamment de celle de Mouro, dont le phare, construit en 1858, avait pour mission d’avertir les navires de leur entrée dans la baie -, et aussi sur les nombreux animaux et oiseaux qui y vivent.
Cette balade sur l’eau a aussi l'avantage de faire voir la ville sous un autre angle. En naviguant, on apprécie mieux l’allure un peu futuriste du centre Botín. Et on s'étonne devant la façade moderne, beige, bleue et verte, du Palais des festivals qui se dresse à fleur d'eau. S’y tient chaque mois d’août un festival international de musique classique qui fait référence.
Comment ne pas l’être, d'ailleurs ? C’est à raison que celle-ci fait partie, depuis 1977, du club aussi sélect que prestigieux « des plus belles baies du monde ».
Ensuite, il ne faut surtout pas résister à l’envie de découvrir Santander par la mer. Par exemple, avec Bahia de Santander, organisme dédié à l'écotourisme et à l'éducation environnementale.
Au départ de la marina, la balade en bateau dure deux heures. Une fois à bord, Carlos, guide expert en biodiversité, est intarissable sur l’histoire de la baie, de ses îles - notamment de celle de Mouro, dont le phare, construit en 1858, avait pour mission d’avertir les navires de leur entrée dans la baie -, et aussi sur les nombreux animaux et oiseaux qui y vivent.
Cette balade sur l’eau a aussi l'avantage de faire voir la ville sous un autre angle. En naviguant, on apprécie mieux l’allure un peu futuriste du centre Botín. Et on s'étonne devant la façade moderne, beige, bleue et verte, du Palais des festivals qui se dresse à fleur d'eau. S’y tient chaque mois d’août un festival international de musique classique qui fait référence.
Prendre de la hauteur au Cabo Mayor

Construit au XIXe siècle, l'emblématique phare du Cabo Mayor offrait aux marins un repère essentiel pour naviguer dans les eaux souvent tumultueuses de la côte cantabrique - Photo : PB
Il est tout aussi séduisant de découvrir Santander en prenant de la hauteur. Pour cela, il faut filer jusqu’au Cabo Mayor. Des bus y conduisent mais la course est taxi est abordable, car ce n’est pas très loin du centre-ville.
A proximité de ce Cap, au bout de quelques escaliers, jaillit le phare du même nom construit en 1839. Il se visite.
Au rez-de-chaussée, dans l’ancien logement des gardiens, un Centre d'art héberge désormais la collection Sanz-Villar, et notamment un nombre impressionnant d’œuvres d’Eduardo Sanz consacrées aux principaux phares de la côte espagnole.
Si ce Centre ne manque pas d’intérêt, le plus exaltant tout de même, c’est de monter au sommet de ce phare cylindrique, haut de plus de 30 mètres, essentiel pour la navigation des nombreux bateaux de commerce qui, au XIXe siècle, croisaient dans le coin.
Malgré des escaliers assez raides, grimper n'est pas très exigeant. Et cela vaut vraiment le coup car, juste en dessous de la salle de la lanterne, une étroite plateforme aménagée sur sa façade extérieure permet d'en faire le tour. De là-haut, si l'on n'a pas le vertige et si on la chance qu’il fasse grand beau temps, on jouit d’une vue absolument éblouissante, mais on sera souvent un peu décoiffé par les bourrasques de vent.
D’un côté s'étend la baie de Santander et, au loin, les vertes collines qui valent à la Cantabrie ses surnoms « d’Espagne verte », de « Bretagne de l’Espagne » voire « d’Irlande de l’Espagne ».
Cette ambiance un tantinet bretonne ou irlandaise s'apprécie encore mieux en se tournant du côté de la mer qui s’agite, presque au pied du phare. Les vagues s’y écrasent sur des rochers orgueilleusement découpés, en lâchant des paquets d’écume...
A proximité de ce Cap, au bout de quelques escaliers, jaillit le phare du même nom construit en 1839. Il se visite.
Au rez-de-chaussée, dans l’ancien logement des gardiens, un Centre d'art héberge désormais la collection Sanz-Villar, et notamment un nombre impressionnant d’œuvres d’Eduardo Sanz consacrées aux principaux phares de la côte espagnole.
Si ce Centre ne manque pas d’intérêt, le plus exaltant tout de même, c’est de monter au sommet de ce phare cylindrique, haut de plus de 30 mètres, essentiel pour la navigation des nombreux bateaux de commerce qui, au XIXe siècle, croisaient dans le coin.
Malgré des escaliers assez raides, grimper n'est pas très exigeant. Et cela vaut vraiment le coup car, juste en dessous de la salle de la lanterne, une étroite plateforme aménagée sur sa façade extérieure permet d'en faire le tour. De là-haut, si l'on n'a pas le vertige et si on la chance qu’il fasse grand beau temps, on jouit d’une vue absolument éblouissante, mais on sera souvent un peu décoiffé par les bourrasques de vent.
D’un côté s'étend la baie de Santander et, au loin, les vertes collines qui valent à la Cantabrie ses surnoms « d’Espagne verte », de « Bretagne de l’Espagne » voire « d’Irlande de l’Espagne ».
Cette ambiance un tantinet bretonne ou irlandaise s'apprécie encore mieux en se tournant du côté de la mer qui s’agite, presque au pied du phare. Les vagues s’y écrasent sur des rochers orgueilleusement découpés, en lâchant des paquets d’écume...
Les reliefs époustouflants de la Costa Quebrada

Sur la Costa Quebrada, d'époustouflantes falaises plongent dans l’eau tantôt verte, tantôt bleue - Photo : PB
Si, après l'ascension du phare du Cabo Mayor, on prend le temps de se promener sur la côte voisine, on a toutes les chances d'être saisi par le sifflement du vent, le grondement de la mer et l’ambiance un peu dramatique des falaises qui plongent dans une eau tantôt verte, tantôt bleue, tantôt gris d'acier.
Là, on se trouve sur la Costa Quebrada, désormais intégrée au réseau mondial des Géoparcs de l’UNESCO.
C’est un lieu incontournable pour les amoureux de nature et de... géologie. En effet, sur une bande de 20 kilomètres - de Santander à Miengo -, falaises, arches et autres étonnantes formations rocheuses racontent des millions d’années d’histoire de la Terre.
Les pittoresques villages côtiers cachent aussi quelques surprises. Visites guidées et sentiers d’interprétation (mieux vaut bien se chausser) permettent d’apprécier la géologie unique de ce coin de la Cantabrie qui abrite aussi une belle forêt de pins maritimes.
Les passionnés de sports de plein air, et notamment de surf, y trouveront cependant leur compte, tout comme les amateurs de baignade, la Costa Quebrada étant réputée abriter quelques-unes des plus belles plages de la côte cantabrique.
Là, on se trouve sur la Costa Quebrada, désormais intégrée au réseau mondial des Géoparcs de l’UNESCO.
C’est un lieu incontournable pour les amoureux de nature et de... géologie. En effet, sur une bande de 20 kilomètres - de Santander à Miengo -, falaises, arches et autres étonnantes formations rocheuses racontent des millions d’années d’histoire de la Terre.
Les pittoresques villages côtiers cachent aussi quelques surprises. Visites guidées et sentiers d’interprétation (mieux vaut bien se chausser) permettent d’apprécier la géologie unique de ce coin de la Cantabrie qui abrite aussi une belle forêt de pins maritimes.
Les passionnés de sports de plein air, et notamment de surf, y trouveront cependant leur compte, tout comme les amateurs de baignade, la Costa Quebrada étant réputée abriter quelques-unes des plus belles plages de la côte cantabrique.
Un centre-ville plein de surprises
Après ce bon bol d’air pur, retour dans un centre-ville pour le moins contrasté.
Le quartier de Puertochico - c’est le plus ancien de la cité et c’est un ancien port - qui lui est accolé, vaut bien sûr le détour.
Mais, il est tout aussi agréable de flâner au hasard des petites rues plus centrales et de quelques jolies places, par exemple la Plaza Porticada aux élégantes arches, la Plaza Ayuntamiento, la Plaza Cañadío ou encore la Plaza Pombo. Partout, restaurants et bars à tapas invitent à s’attarder autour d’un verre.
Pour autant, il ne faut pas manquer l’imposante cathédrale à l’architecture complexe, quoique surtout gothique. Et pourquoi pas aussi, faire une halte à la Plaza de Toros, autrement dit les Arènes.
Certes, même en Espagne, la corrida n'a plus très bonne presse mais si on a la chance de séjourner à Santander en septembre, on pourra - à condition de réserver à l’avance - s’y offrir l’un des spectacles du Festival de musique qui se tient alors à la Plaza de Toros.
En septembre dernier, l’une de ses vedettes était Ana Belén, sommité de la scène musicale espagnole qui, tout comme son mari, Victor Manuel, symbolise la transition démocratique des années 1970-80. Autant le dire, la foule était en liesse, ce soir-là...
On gagne aussi à s’attarder au Centre Botín qui fait la fierté de Santander. Conçue par le célèbre Génois Renzo Piano, son architecture futuriste aux volumes arrondis, surélevés sur pilotis au-dessus de l’océan, ne laisse pas indifférent. Et ses passerelles légères en verre et acier offrent des vues imprenables sur la baie.
En outre, le Centre Botín propose de belles expositions d’artistes modernes sinon contemporains, souvent renommés. Par exemple, l’été dernier, une rétrospective très fournie consacrée à Maruja Mallo, artiste avant-gardiste de la scène artistique espagnole mais aussi argentine au XXe.
Aussi prestigieux soit-il, le Centre Botín n'est qu'un élément de "l'Anneau Culturel" mis en avant par Santander pour renforcer son attractivité. Outre le Musée de la Préhistoire et de l'Archéologie de Cantabrie (MUPAC) et un Musée d'histoire de la ville, cet "Anneau" inclut cinéma, théâtre, concerts et moults expositions... en salle ou en plein air.
Prochainement doit également s'installer, non loin du Centre Botin, dans les anciens locaux de la Banque d'Espagne en Cantabrie, un Centre associé au Musée national Reina Sofía. Ce nouveau Centre abritera les prestigieuses archives Lafuente, qui rassemblent un vaste fonds documentaire spécialisé dans l'histoire de l'art du XXe siècle en Europe, en Amérique latine et aux États-Unis.
Le quartier de Puertochico - c’est le plus ancien de la cité et c’est un ancien port - qui lui est accolé, vaut bien sûr le détour.
Mais, il est tout aussi agréable de flâner au hasard des petites rues plus centrales et de quelques jolies places, par exemple la Plaza Porticada aux élégantes arches, la Plaza Ayuntamiento, la Plaza Cañadío ou encore la Plaza Pombo. Partout, restaurants et bars à tapas invitent à s’attarder autour d’un verre.
Pour autant, il ne faut pas manquer l’imposante cathédrale à l’architecture complexe, quoique surtout gothique. Et pourquoi pas aussi, faire une halte à la Plaza de Toros, autrement dit les Arènes.
Certes, même en Espagne, la corrida n'a plus très bonne presse mais si on a la chance de séjourner à Santander en septembre, on pourra - à condition de réserver à l’avance - s’y offrir l’un des spectacles du Festival de musique qui se tient alors à la Plaza de Toros.
En septembre dernier, l’une de ses vedettes était Ana Belén, sommité de la scène musicale espagnole qui, tout comme son mari, Victor Manuel, symbolise la transition démocratique des années 1970-80. Autant le dire, la foule était en liesse, ce soir-là...
On gagne aussi à s’attarder au Centre Botín qui fait la fierté de Santander. Conçue par le célèbre Génois Renzo Piano, son architecture futuriste aux volumes arrondis, surélevés sur pilotis au-dessus de l’océan, ne laisse pas indifférent. Et ses passerelles légères en verre et acier offrent des vues imprenables sur la baie.
En outre, le Centre Botín propose de belles expositions d’artistes modernes sinon contemporains, souvent renommés. Par exemple, l’été dernier, une rétrospective très fournie consacrée à Maruja Mallo, artiste avant-gardiste de la scène artistique espagnole mais aussi argentine au XXe.
Aussi prestigieux soit-il, le Centre Botín n'est qu'un élément de "l'Anneau Culturel" mis en avant par Santander pour renforcer son attractivité. Outre le Musée de la Préhistoire et de l'Archéologie de Cantabrie (MUPAC) et un Musée d'histoire de la ville, cet "Anneau" inclut cinéma, théâtre, concerts et moults expositions... en salle ou en plein air.
Prochainement doit également s'installer, non loin du Centre Botin, dans les anciens locaux de la Banque d'Espagne en Cantabrie, un Centre associé au Musée national Reina Sofía. Ce nouveau Centre abritera les prestigieuses archives Lafuente, qui rassemblent un vaste fonds documentaire spécialisé dans l'histoire de l'art du XXe siècle en Europe, en Amérique latine et aux États-Unis.
Une scène culinaire chic et inventive

Sergio Bastard, chef étoilé Michelin, en train de dresser un plat dans la cuisine de La Casona del Judio - PB
Le Centre Botín a, cependant, d’autres cordes à son arc. Ainsi, à l’issue d’une visite privée de son exposition du moment, son « Café Botín » propose (sur réservation) des dîners thématiques, comme celui auquel nous avons participé en septembre.
Pour la circonstance, le chef Manuel Mendoza Concha s’était inspiré des œuvres de Maruja Mallo, alors exposées, pour composer un menu très inventif, faisant la part belle aux produits de la mer.
Au reste, la gastronomie est un des points forts de Santander et de la Cantabrie, territoire à cheval entre mer et vertes collines propices à l’élevage.
A preuve, la Casona del Judio, installée dans une belle demeure XIXe, non loin de l’océan. Son chef, Sergio Bastard - récompensé par une Étoile Michelin et aussi une étoile verte - propose un voyage créatif à travers le patrimoine culinaire local mâtiné de touches modernes. 90% des ingrédients sont locaux, à commencer par les herbes du jardin.
Des amuse-bouche au dessert, son menu se présente comme un hommage unique aux saveurs des paysages de la région, sublimées, bien sûr, par les vins IGP de la même côte cantabrique.
Plus classique peut-être, mais très délicieuse aussi est La Vinoteca (réservation obligatoire), nichée dans le quartier de Puertochico. Ses excellentes assiettes, bien travaillées, font honneur aux poissons frais, aux viandes locales, aux plats classiques de la gastronomie espagnole sans pour autant négliger de délicieuses compositions pour les végétariens. Et, en plus, la carte des vins est sympa.
Pour la circonstance, le chef Manuel Mendoza Concha s’était inspiré des œuvres de Maruja Mallo, alors exposées, pour composer un menu très inventif, faisant la part belle aux produits de la mer.
Au reste, la gastronomie est un des points forts de Santander et de la Cantabrie, territoire à cheval entre mer et vertes collines propices à l’élevage.
A preuve, la Casona del Judio, installée dans une belle demeure XIXe, non loin de l’océan. Son chef, Sergio Bastard - récompensé par une Étoile Michelin et aussi une étoile verte - propose un voyage créatif à travers le patrimoine culinaire local mâtiné de touches modernes. 90% des ingrédients sont locaux, à commencer par les herbes du jardin.
Des amuse-bouche au dessert, son menu se présente comme un hommage unique aux saveurs des paysages de la région, sublimées, bien sûr, par les vins IGP de la même côte cantabrique.
Plus classique peut-être, mais très délicieuse aussi est La Vinoteca (réservation obligatoire), nichée dans le quartier de Puertochico. Ses excellentes assiettes, bien travaillées, font honneur aux poissons frais, aux viandes locales, aux plats classiques de la gastronomie espagnole sans pour autant négliger de délicieuses compositions pour les végétariens. Et, en plus, la carte des vins est sympa.
Des hôtels chic avec vue sur la mer

Lever de soleil sur la baie de Santander, depuis la Promenade du Sardinero, devant l'hôtel Chiqui © PB
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European Camping Group rachète Alannia
Ces bonnes tables confirment qu’aujourd’hui - comme hier -, Santander dispose de tout ce qu’il faut pour séduire une clientèle exigeante.]b
A côté d’établissements de toutes catégories, la ville compte d'ailleurs plusieurs cinq étoiles et pour commencer l’Eurostars Hôtel Royal. Ses chambres à l’élégance tranquille offrent, pour beaucoup, une vue sur la mer. Le service y est raffiné, le petit-déjeuner buffet soigné, les jardins bien entretenus, et l’accès à la ville, au Palais de la Madgalena et à la plage est très aisé.
Ceux qui préfèrent un établissement moins select peuvent aussi opter, avec bonheur, pour l’hôtel Chiqui.
Ce trois étoiles assez raffiné se trouve face à la mer, sur la promenade du Sardinero justement. Si bien que ses chambres offrent souvent une vue imprenable sur la baie de Santander et sur la plage.
Cerise sur la gâteau, cet établissement se trouve à seulement 3 km du terminal ferry de Santander. En effet, la capitale cantabrique n’est pas seulement accessible en avion ou en train.
Depuis la France, il est également possible d’ y venir en bateau avec la compagnie française Brittany Ferries. Certes, il faudra d’abord faire escale à Plymouth ou Portsmouth, mais on peut alors embarquer sa voiture, ce qui permet, une fois arrivé à Santander, de découvrir à son rythme la côte cantabrique.
Lire aussi : El Camino del Norte : balade océane à l’ouest de l’Espagne
A côté d’établissements de toutes catégories, la ville compte d'ailleurs plusieurs cinq étoiles et pour commencer l’Eurostars Hôtel Royal. Ses chambres à l’élégance tranquille offrent, pour beaucoup, une vue sur la mer. Le service y est raffiné, le petit-déjeuner buffet soigné, les jardins bien entretenus, et l’accès à la ville, au Palais de la Madgalena et à la plage est très aisé.
Ceux qui préfèrent un établissement moins select peuvent aussi opter, avec bonheur, pour l’hôtel Chiqui.
Ce trois étoiles assez raffiné se trouve face à la mer, sur la promenade du Sardinero justement. Si bien que ses chambres offrent souvent une vue imprenable sur la baie de Santander et sur la plage.
Cerise sur la gâteau, cet établissement se trouve à seulement 3 km du terminal ferry de Santander. En effet, la capitale cantabrique n’est pas seulement accessible en avion ou en train.
Depuis la France, il est également possible d’ y venir en bateau avec la compagnie française Brittany Ferries. Certes, il faudra d’abord faire escale à Plymouth ou Portsmouth, mais on peut alors embarquer sa voiture, ce qui permet, une fois arrivé à Santander, de découvrir à son rythme la côte cantabrique.
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