Evasion Spirit recrute une quinzaine de conseillers de voyages spécialistes d'une destination. - DR : Evasion Spirit
TourMaG.com – Comment se porte Evasion Spirit ?
Marie Bander : Après le lancement de Résa du Monde en septembre 2019, dédié aux petits groupes, nous créerons en février 2020 notre dixième marque, Latina Spirit, spécialiste de l’Argentine, du Pérou, de la Colombie et prochainement le Brésil. Nous devions le faire en 2018, mais faute de recrutement de personnes compétentes nous avons dû patienter.
Nous recrutons dix-huit personnes, dont 15 comme conseillers de voyages experts d’une destination. Aujourd’hui, nous comptons une soixantaine de collaborateurs, pour répondre à la demande, nous devrions avoir une masse salariale 20% plus importante.
TourMaG.com – Quel bilan tirer de 2019 ?
M. B. : L’an dernier nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros.
Notre panier moyen est de 8 700€, en hausse sur toutes nos marques, avec une moyenne de 2,1 personnes par dossier.
L’objectif pour 2020 est raisonnable du fait des difficultés de recrutement : atteindre un volume d’affaires de 27 millions d’euros de CA.
Marie Bander : Après le lancement de Résa du Monde en septembre 2019, dédié aux petits groupes, nous créerons en février 2020 notre dixième marque, Latina Spirit, spécialiste de l’Argentine, du Pérou, de la Colombie et prochainement le Brésil. Nous devions le faire en 2018, mais faute de recrutement de personnes compétentes nous avons dû patienter.
Nous recrutons dix-huit personnes, dont 15 comme conseillers de voyages experts d’une destination. Aujourd’hui, nous comptons une soixantaine de collaborateurs, pour répondre à la demande, nous devrions avoir une masse salariale 20% plus importante.
TourMaG.com – Quel bilan tirer de 2019 ?
M. B. : L’an dernier nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros.
Notre panier moyen est de 8 700€, en hausse sur toutes nos marques, avec une moyenne de 2,1 personnes par dossier.
L’objectif pour 2020 est raisonnable du fait des difficultés de recrutement : atteindre un volume d’affaires de 27 millions d’euros de CA.
Autres articles
-
Monte-Carlo SBM et l’EHL : une alliance pour l’avenir des talents hôteliers
-
Miléade : 600 postes à pourvoir pour la saison hiver 2024
-
Emirates recrute de nouveaux membres d'équipage en France
-
Formation : AlUla lance un campus dédié au tourisme
-
Recrutement tourisme : entre passion partagée et quête de sens
TourMaG.com – Il est toujours aussi compliqué de recruter dans l’industrie du tourisme ?
M. B. : C’est un frein à notre développement. La fluidité du marché n’a pas évolué au cours des dernières années.
Dans notre secteur, il y a beaucoup de turn over. Les conseillers voyages repartent voyager après deux à trois ans au sein de l’entreprise, puis reviennent. Les recrutements tournent en vase clos entre les quatre enseignes en BtoC : Marco Vasco, Voyageurs du Monde, Evaneos et nous.
Chez nous, le profil idéal a déjà travaillé deux ans dans le tourisme, ce qui lui permet de maîtriser le côté technique et a une vraie expertise d’une région du monde. On a revu nos attentes à la baisse en ne demandant plus que les candidats aient vécu à destination, mais qu’ils y soient allés régulièrement. Un éductour ne suffit pas.
L’expertise est notre valeur ajoutée. On peut assurer la formation, mais il faut que la base soit très solide. Enfin, il ne faut pas oublier le profil commercial, car il s’agit de vendre. Toutes ces compétences sont rares et très recherchées.
Le tourisme a connu une évolution. Le voyage de masse s’est développé fortement et avec lui la recherche de profils commerciaux car on migrait sur un autre mode de consommation. Aujourd’hui, les clients veulent être épaulés, conseillés et recherchent une expertise. Nous ne sommes plus sur les mêmes profils.
Il faut adapter la formation aux nouveaux besoins, cela a commencé, mais les efforts porteront leurs fruits dans quelques années, on est dans le creux.
TourMaG.com - Quid des profils BtoB ?
M. B. : Ce n’est pas le même métier. Nous essayons régulièrement de recruter des conseillers avec une expérience dans le BtoB, mais il manque le profil commercial et l’empathie pour le client nécessaires au voyage sur-mesure. Tout le monde ne s’adapte pas.
TourMaG.com – Comment vous positionnez-vous en termes de rémunération ?
M. B. : Les rémunérations sont à la hausse du fait de la difficulté à recruter.
Pour un emploi de conseiller voyages en CDI, à 35 heures hebdomadaires, le fixe brut est compris entre 1 700€ bruts pour un junior à 2 300€ ou 2 400€ bruts mensuels hors variable. Le montant des primes est intéressant chez nous, au-dessus de la moyenne. Cela peut représenter 30 à 40% du fixe.
TourMaG.com - Quelles solutions apporter à ces difficultés de recrutement ?
M. B. : La meilleure solution jusqu’à maintenant est la publication d’annonces via la presse professionnelle. C’est selon moi, la seule manière de trouver de bons profils.
Nous sommes beaucoup plus ouverts au télétravail, les grèves y ont concouru. 80% de nos réservations s’effectuent par téléphone, si un candidat a un niveau d’autonomie et d’expertise qui correspond à ce que l’on recherche on recrute des télétravailleurs, installées notamment en province.
Enfin, quand nous avons de bons collaborateurs, nous souhaitons les garder et les faisons évoluer rapidement.
M. B. : C’est un frein à notre développement. La fluidité du marché n’a pas évolué au cours des dernières années.
Dans notre secteur, il y a beaucoup de turn over. Les conseillers voyages repartent voyager après deux à trois ans au sein de l’entreprise, puis reviennent. Les recrutements tournent en vase clos entre les quatre enseignes en BtoC : Marco Vasco, Voyageurs du Monde, Evaneos et nous.
Chez nous, le profil idéal a déjà travaillé deux ans dans le tourisme, ce qui lui permet de maîtriser le côté technique et a une vraie expertise d’une région du monde. On a revu nos attentes à la baisse en ne demandant plus que les candidats aient vécu à destination, mais qu’ils y soient allés régulièrement. Un éductour ne suffit pas.
L’expertise est notre valeur ajoutée. On peut assurer la formation, mais il faut que la base soit très solide. Enfin, il ne faut pas oublier le profil commercial, car il s’agit de vendre. Toutes ces compétences sont rares et très recherchées.
Le tourisme a connu une évolution. Le voyage de masse s’est développé fortement et avec lui la recherche de profils commerciaux car on migrait sur un autre mode de consommation. Aujourd’hui, les clients veulent être épaulés, conseillés et recherchent une expertise. Nous ne sommes plus sur les mêmes profils.
Il faut adapter la formation aux nouveaux besoins, cela a commencé, mais les efforts porteront leurs fruits dans quelques années, on est dans le creux.
TourMaG.com - Quid des profils BtoB ?
M. B. : Ce n’est pas le même métier. Nous essayons régulièrement de recruter des conseillers avec une expérience dans le BtoB, mais il manque le profil commercial et l’empathie pour le client nécessaires au voyage sur-mesure. Tout le monde ne s’adapte pas.
TourMaG.com – Comment vous positionnez-vous en termes de rémunération ?
M. B. : Les rémunérations sont à la hausse du fait de la difficulté à recruter.
Pour un emploi de conseiller voyages en CDI, à 35 heures hebdomadaires, le fixe brut est compris entre 1 700€ bruts pour un junior à 2 300€ ou 2 400€ bruts mensuels hors variable. Le montant des primes est intéressant chez nous, au-dessus de la moyenne. Cela peut représenter 30 à 40% du fixe.
TourMaG.com - Quelles solutions apporter à ces difficultés de recrutement ?
M. B. : La meilleure solution jusqu’à maintenant est la publication d’annonces via la presse professionnelle. C’est selon moi, la seule manière de trouver de bons profils.
Nous sommes beaucoup plus ouverts au télétravail, les grèves y ont concouru. 80% de nos réservations s’effectuent par téléphone, si un candidat a un niveau d’autonomie et d’expertise qui correspond à ce que l’on recherche on recrute des télétravailleurs, installées notamment en province.
Enfin, quand nous avons de bons collaborateurs, nous souhaitons les garder et les faisons évoluer rapidement.