
« Mondialement, nous sommes dans le top 4 ou 5, câest lĂ oĂč nous devons ĂȘtre sur le marchĂ© Français », affirme Christophe Hamonic, directeur gĂ©nĂ©ral FCM Travel France, Suisse et Espagne. â @fcm
TourMaG.com - Vous ĂȘtes le nouveau directeur gĂ©nĂ©ral France, Suisse et Espagne de FCM Travel . Quel est votre parcours ?
Christophe Hamonic : Jâai repris officiellement le pĂ©rimĂštre France, Suisse et Espagne en dĂ©cembre 2023 aprĂšs une pĂ©riode dâintĂ©rim de 6 mois, entre le dĂ©part de la direction prĂ©cĂ©dente et ma nomination.
Au global, le scope regroupe 400 personnes : entre 200 et 220 collaborateurs en France et une cinquantaine en Suisse. Au-delĂ de lâagence de voyages, lâEspagne compte Ă©galement le LabTech, installĂ© Ă Barcelone.
Jâai passĂ© quelques dĂ©cennies dans le voyage dâaffaires, avec diverses expĂ©riences chez des rĂ©seaux de voyages dâaffaires Français et AmĂ©ricains.
En 2001, jâai cofondĂ© Frequent Flyer Travel Paris. AprĂšs une saison, je suis reparti faire du consulting auprĂšs de TMC qui avaient besoin dâaccompagnements en termes de structuration.
Ensuite, jâai repris la direction de la clientĂšle de FCM sur les trois pĂ©rimĂštres et Ă ce jour la direction gĂ©nĂ©rale.
Christophe Hamonic : Jâai repris officiellement le pĂ©rimĂštre France, Suisse et Espagne en dĂ©cembre 2023 aprĂšs une pĂ©riode dâintĂ©rim de 6 mois, entre le dĂ©part de la direction prĂ©cĂ©dente et ma nomination.
Au global, le scope regroupe 400 personnes : entre 200 et 220 collaborateurs en France et une cinquantaine en Suisse. Au-delĂ de lâagence de voyages, lâEspagne compte Ă©galement le LabTech, installĂ© Ă Barcelone.
Jâai passĂ© quelques dĂ©cennies dans le voyage dâaffaires, avec diverses expĂ©riences chez des rĂ©seaux de voyages dâaffaires Français et AmĂ©ricains.
En 2001, jâai cofondĂ© Frequent Flyer Travel Paris. AprĂšs une saison, je suis reparti faire du consulting auprĂšs de TMC qui avaient besoin dâaccompagnements en termes de structuration.
Ensuite, jâai repris la direction de la clientĂšle de FCM sur les trois pĂ©rimĂštres et Ă ce jour la direction gĂ©nĂ©rale.
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BientĂŽt "une technologie maison"

Christophe Hamonic : Au niveau globale, FCM travaille sur le dĂ©ploiement dâune technologie uniforme sur lâensemble des marchĂ©s. Il sâagit dâune refonte intĂ©grale.
Chaque grande TMC sây est frottĂ©e avec plus ou moins de succĂšs. LâidĂ©e pour nous est de dĂ©ployer une technologie maison que lâon pourra adapter localement pour pouvoir rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s de chaque marchĂ©.
Ce projet mondial vise à déployer une technologie de support à la productivité et aux opérations en interne.
Le but est de dĂ©ployer un maximum le self-service sur des tĂąches Ă moins-value, car le constat est le mĂȘme chez toutes les TMC et ce depuis des annĂ©es : non, lâagence de voyages nâa pas Ă vocation Ă faire de la billetterie en off-line, ni Ă Ă©mettre des factures.
Sur la partie off-line, lâIA va nous permettre de gagner en productivitĂ©. En sâagglomĂ©rant Ă la technologie, elle va concatĂ©ner des informations qui vont permettre Ă nos consultants voyages de se concentrer vraiment sur la notion de premium.
En France, mon objectif est de retrouver la place lĂ©gitime que nous avions il y a quelques annĂ©es et de monter sur un crĂ©neau premium en termes de services. Tout ça adossĂ© Ă la technologie globale dâun groupe qui se porte bien et qui nous permet dâavoir un arsenal techno trĂšs efficace.
Top 4 ou 5 : "câest lĂ oĂč nous devons ĂȘtre sur le marchĂ© français"
TourMaG.com â Quelle est cette « place lĂ©gitime » ?
Christophe Hamonic : Nous avons eu quelques incidents de route ces derniers temps. Il y a eu un effet covid, le changement de direction, la rĂ©orientationâŠ
Nous avons perdu quelques clients et en avons gagnĂ© dâautres.
Mondialement, nous sommes dans le top 4 ou 5, câest lĂ oĂč nous devons ĂȘtre sur le marchĂ© français.
TourMaG.com - Quâen est-il du dĂ©saccord qui vous opposait Ă Air France ? Lâincident est clos ?
Christophe Hamonic : Câest une histoire passĂ©e, nous entretenons de trĂšs bonnes relations avec Air France.
Aujourd'hui, lâambition est de retrouver un volume de dĂ©penses autour de 300 millions dâeuros en France.
Nous avons un intĂ©rĂȘt particulier pour les PME/PMI, pour qui nous avons lancĂ©, il y a deux ans une offre de qualitĂ© appuyĂ©e par une techno et des packages techno trĂšs performants. Elle fonctionne trĂšs bien.
Nous travaillons également sur un modÚle économique rentable.
Christophe Hamonic : Nous avons eu quelques incidents de route ces derniers temps. Il y a eu un effet covid, le changement de direction, la rĂ©orientationâŠ
Nous avons perdu quelques clients et en avons gagnĂ© dâautres.
Mondialement, nous sommes dans le top 4 ou 5, câest lĂ oĂč nous devons ĂȘtre sur le marchĂ© français.
TourMaG.com - Quâen est-il du dĂ©saccord qui vous opposait Ă Air France ? Lâincident est clos ?
Christophe Hamonic : Câest une histoire passĂ©e, nous entretenons de trĂšs bonnes relations avec Air France.
Aujourd'hui, lâambition est de retrouver un volume de dĂ©penses autour de 300 millions dâeuros en France.
Nous avons un intĂ©rĂȘt particulier pour les PME/PMI, pour qui nous avons lancĂ©, il y a deux ans une offre de qualitĂ© appuyĂ©e par une techno et des packages techno trĂšs performants. Elle fonctionne trĂšs bien.
Nous travaillons également sur un modÚle économique rentable.
Abonnement : "arrĂȘter de demander aux TMC de se brader"
TourMaG.com â Vous prĂ©voyez de changer votre business model ?
Christophe Hamonic : Nous restons actuellement sur de la transaction, car nous sommes contraints par le marchĂ©. Mais nous avançons Ă©galement sur un modĂšle Ă lâabonnement. Nous le proposons, quand les clients sont suffisamment matures pour pouvoir lâentendre.
Actuellement, au niveau mondial seul 2% de nos clients travaillent sur la base de lâabonnement. Entre 10% et 12% sont au management fee, qui Ă mon sens est le modĂšle hybride le plus adaptĂ© au marchĂ© Français. Ensuite, le reste est sur du transaction fee.
Concernant lâabonnement, nous sommes plus en mode exploratoire.
Ce sont des choses qui vont devoir évoluer à un moment ou un autre. Nous nous devons de les avoir dans les cartons et de pouvoir les déployer le cas échéant.
Mon postulat sur le sujet est dâarrĂȘter de demander aux TMC de se brader. Il nâest pas possible de continuer Ă fournir une technologie de pointe et des compĂ©tences Ă©levĂ©es chez nos consultants voyages avec un modĂšle Ă©conomique qui permet Ă peine de payer un stagiaire.
Notre offre de valeur se dĂ©fend et il y a une Ă©volution dans les comportements dâachat et chez les acheteurs qui entendent plus facilement quâun prestataire doit se rĂ©munĂ©rer correctement pour travailler correctement et dĂ©livrer le service attendu.
Christophe Hamonic : Nous restons actuellement sur de la transaction, car nous sommes contraints par le marchĂ©. Mais nous avançons Ă©galement sur un modĂšle Ă lâabonnement. Nous le proposons, quand les clients sont suffisamment matures pour pouvoir lâentendre.
Actuellement, au niveau mondial seul 2% de nos clients travaillent sur la base de lâabonnement. Entre 10% et 12% sont au management fee, qui Ă mon sens est le modĂšle hybride le plus adaptĂ© au marchĂ© Français. Ensuite, le reste est sur du transaction fee.
Concernant lâabonnement, nous sommes plus en mode exploratoire.
Ce sont des choses qui vont devoir évoluer à un moment ou un autre. Nous nous devons de les avoir dans les cartons et de pouvoir les déployer le cas échéant.
Mon postulat sur le sujet est dâarrĂȘter de demander aux TMC de se brader. Il nâest pas possible de continuer Ă fournir une technologie de pointe et des compĂ©tences Ă©levĂ©es chez nos consultants voyages avec un modĂšle Ă©conomique qui permet Ă peine de payer un stagiaire.
Notre offre de valeur se dĂ©fend et il y a une Ă©volution dans les comportements dâachat et chez les acheteurs qui entendent plus facilement quâun prestataire doit se rĂ©munĂ©rer correctement pour travailler correctement et dĂ©livrer le service attendu.
Rachat de CWT par Amex : "une opportunité"
TourMaG.com â Comment avancent les dĂ©ploiements NDC ?
Christophe Hamonic : Nous avons fait lâacquisition de diffĂ©rentes entreprises sur divers sujets pour couvrir lâensemble du besoin, dont un agrĂ©gateur, il y a 4 ans maintenant. Nous sommes prĂȘts.
Nous sommes soumis aux délais imposés par les compagnies aériennes en termes de déversement des contenus.
TourMaG.com - Quel regard portez-vous la récente acquisition de CWT par Amex GBT ?
Christophe Hamonic : Ce nâest pas une grande surprise. Le fait dâavoir un mastodonte amĂ©ricain sur le voyage dâaffaires va permettre de rĂ©pondre Ă une partie de la clientĂšle, qui a un besoin de globalisation.
TrÚs égoïstement, je pense que ça va laisser beaucoup de place à des TMC de notre taille.
Je le vois comme une opportunitĂ©, car ça va remodeler lâindustrie autour dâun acteur majeur. Par effet de ruissellement, cela va alimenter tout lâĂ©cosystĂšme de façon intĂ©ressante.
Nous avons chacun nos spĂ©cificitĂ©s et nos cĆurs de cible, nos amis dâAmex GBT, machine trĂšs imposante, avec des standards de qualitĂ©, vont rĂ©pondre Ă une grande partie du besoin, pour les autres, il faudra sâadapter et rĂ©pondre Ă un crĂ©neau que ce leader ne pourra pas honorer.
TourMaG.com â Avez-vous dâautres ambitions sur le marchĂ© Français ?
Christophe Hamonic : Nous avons un dĂ©veloppement assez fort du MICE sur lâensemble des zones.
Une division MICE a été créée, dont le dirigeant est basé en Australie.
En France, lâoffre existe depuis 5 ans, mais nous sommes en train de mettre un joli coup dâaccĂ©lĂ©rateur sur le sujet, car câest un service complĂ©mentaire pour nos clients.
Christophe Hamonic : Nous avons fait lâacquisition de diffĂ©rentes entreprises sur divers sujets pour couvrir lâensemble du besoin, dont un agrĂ©gateur, il y a 4 ans maintenant. Nous sommes prĂȘts.
Nous sommes soumis aux délais imposés par les compagnies aériennes en termes de déversement des contenus.
TourMaG.com - Quel regard portez-vous la récente acquisition de CWT par Amex GBT ?
Christophe Hamonic : Ce nâest pas une grande surprise. Le fait dâavoir un mastodonte amĂ©ricain sur le voyage dâaffaires va permettre de rĂ©pondre Ă une partie de la clientĂšle, qui a un besoin de globalisation.
TrÚs égoïstement, je pense que ça va laisser beaucoup de place à des TMC de notre taille.
Je le vois comme une opportunitĂ©, car ça va remodeler lâindustrie autour dâun acteur majeur. Par effet de ruissellement, cela va alimenter tout lâĂ©cosystĂšme de façon intĂ©ressante.
Nous avons chacun nos spĂ©cificitĂ©s et nos cĆurs de cible, nos amis dâAmex GBT, machine trĂšs imposante, avec des standards de qualitĂ©, vont rĂ©pondre Ă une grande partie du besoin, pour les autres, il faudra sâadapter et rĂ©pondre Ă un crĂ©neau que ce leader ne pourra pas honorer.
TourMaG.com â Avez-vous dâautres ambitions sur le marchĂ© Français ?
Christophe Hamonic : Nous avons un dĂ©veloppement assez fort du MICE sur lâensemble des zones.
Une division MICE a été créée, dont le dirigeant est basé en Australie.
En France, lâoffre existe depuis 5 ans, mais nous sommes en train de mettre un joli coup dâaccĂ©lĂ©rateur sur le sujet, car câest un service complĂ©mentaire pour nos clients.