Surveiller la masse monétaire – c’est-à-dire la quantité d’argent qui circule dans l’économie – est une règle de base en économie. En général, plus elle augmente, plus l’activité économique est soutenue.
Aujourd’hui, la masse monétaire mondiale continue de croître et a atteint 140 000 milliards de dollars en juillet dernier, un niveau colossal.
Plus de 70 % des banques centrales dans le monde baissent leurs taux d’intérêt, surtout dans les pays émergents.
C’est inédit en période de croissance. L’argent reste donc très abondant. Même si les coûts d’emprunt montent dans les pays développés (sauf en Suisse, qui reste une valeur refuge), les entreprises trouvent encore des conditions avantageuses. Exemple : L’Oréal emprunte désormais à un taux plus bas que la France, ce qui est une anomalie.
La plupart des pays arrivent toutefois à la fin de leur cycle de baisse des taux. En zone euro, il ne resterait qu’une seule baisse possible. Mais globalement, la liquidité mondiale va continuer d’augmenter. La Fed américaine a récemment baissé son taux directeur de 0,25 %, et d’autres baisses sont attendues, peut-être dès octobre si l’inflation reste faible. Les marchés anticipent un taux directeur à 3 % d’ici fin 2026, ce qui suppose encore plusieurs baisses à venir.
Cette abondance d’argent devrait éviter une récession, même aux États-Unis. En revanche, elle ne garantit pas un retour à une croissance forte. En France, la croissance restera probablement limitée à 0,5 % en 2025, loin du potentiel estimé à 1 %. Aux États-Unis, la Fed prévoit 1,7 %, contre un potentiel de 2 à 2,5 %.
Pourquoi ? Parce qu’il faut aujourd’hui de plus en plus de liquidités pour générer la même croissance. Cela révèle une économie moins efficace, avec des poches d’inefficacité et la survie « d’entreprises zombies » grâce au crédit bon marché.
Résultat : nous semblons condamnés à une croissance faible. Mais le côté positif, c’est qu’on évite les récessions sévères et leurs lourdes conséquences sociales.
A lire aussi : Devises : l’euro en hausse face au dollar et au yen
Aujourd’hui, la masse monétaire mondiale continue de croître et a atteint 140 000 milliards de dollars en juillet dernier, un niveau colossal.
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C’est inédit en période de croissance. L’argent reste donc très abondant. Même si les coûts d’emprunt montent dans les pays développés (sauf en Suisse, qui reste une valeur refuge), les entreprises trouvent encore des conditions avantageuses. Exemple : L’Oréal emprunte désormais à un taux plus bas que la France, ce qui est une anomalie.
La plupart des pays arrivent toutefois à la fin de leur cycle de baisse des taux. En zone euro, il ne resterait qu’une seule baisse possible. Mais globalement, la liquidité mondiale va continuer d’augmenter. La Fed américaine a récemment baissé son taux directeur de 0,25 %, et d’autres baisses sont attendues, peut-être dès octobre si l’inflation reste faible. Les marchés anticipent un taux directeur à 3 % d’ici fin 2026, ce qui suppose encore plusieurs baisses à venir.
Cette abondance d’argent devrait éviter une récession, même aux États-Unis. En revanche, elle ne garantit pas un retour à une croissance forte. En France, la croissance restera probablement limitée à 0,5 % en 2025, loin du potentiel estimé à 1 %. Aux États-Unis, la Fed prévoit 1,7 %, contre un potentiel de 2 à 2,5 %.
Pourquoi ? Parce qu’il faut aujourd’hui de plus en plus de liquidités pour générer la même croissance. Cela révèle une économie moins efficace, avec des poches d’inefficacité et la survie « d’entreprises zombies » grâce au crédit bon marché.
Résultat : nous semblons condamnés à une croissance faible. Mais le côté positif, c’est qu’on évite les récessions sévères et leurs lourdes conséquences sociales.
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Taux de change : l’euro progresse face à la plupart des grandes devises

Ce niveau pourrait être atteint dans les prochaines semaines. Pour 2026, le consensus table sur un EUR/USD autour de 1,30, mais cette prévision reste à manier avec prudence.
L’euro monte aussi face au yen, avec un objectif à 175,44, son plus haut niveau depuis cinq ans.
En revanche, la situation est plus complexe face au franc suisse : la paire EUR/CHF recule légèrement, car le franc joue son rôle de valeur refuge dans un contexte d’endettement élevé en zone euro. Il ne s’agit pas d’un mouvement massif, mais suffisant pour peser sur l’euro. Nous pensons toutefois que ce repli ne durera pas et anticipons un retour à la parité l’an prochain.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,1649 |
1,1609 |
1,1922 |
1,2000 |
EUR/GBP |
0,8589 |
0,8534 |
0,8709 |
0,8723 |
EUR/CHF |
0,9250 |
0,9220 |
0,9410 |
0,9433 |
EUR/CAD |
1,6200 |
1,6188 |
1,6434 |
1,6490 |
EUR/JPY |
170,90 |
169,99 |
174,99 |
175,44 |
Les annonces à suivre :
Cette semaine, la Banque Nationale Suisse (BNS) se réunit, mais le marché n’attend aucun changement de politique monétaire. La vigueur du franc suisse n’est pas considérée comme un problème économique majeur. Il n’y a donc pas besoin d’ajuster les taux ni d’intensifier les interventions sur le marché des changes, qui sont restées limitées ces derniers mois.
Aux États-Unis, la première estimation du PIB du deuxième trimestre doit être interprétée avec prudence. Elle pourrait être faussée par deux facteurs exceptionnels : l’explosion des importations d’or et la constitution de stocks par les entreprises avant l’instauration de nouvelles taxes douanières. Quoi qu’il en soit, une récession américaine n’est pas d’actualité, contrairement aux craintes de l’été.
Concernant le marché du travail américain, les signaux restent contradictoires. Les inscriptions hebdomadaires au chômage, utiles pour suivre l’évolution en temps réel, seront à surveiller. La tendance récente montre un affaiblissement du dynamisme de l’emploi et une hausse du chômage parmi les minorités. Toutefois, l’économie américaine demeure globalement solide et résiliente.
Aux États-Unis, la première estimation du PIB du deuxième trimestre doit être interprétée avec prudence. Elle pourrait être faussée par deux facteurs exceptionnels : l’explosion des importations d’or et la constitution de stocks par les entreprises avant l’instauration de nouvelles taxes douanières. Quoi qu’il en soit, une récession américaine n’est pas d’actualité, contrairement aux craintes de l’été.
Concernant le marché du travail américain, les signaux restent contradictoires. Les inscriptions hebdomadaires au chômage, utiles pour suivre l’évolution en temps réel, seront à surveiller. La tendance récente montre un affaiblissement du dynamisme de l’emploi et une hausse du chômage parmi les minorités. Toutefois, l’économie américaine demeure globalement solide et résiliente.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
25/09 |
09:30 |
Suisse |
Réunion de la banque centrale |
Aucun changement de politique monétaire |
Élevé |
25/09 |
14:30 |
USA |
Publication du PIB trimestriel |
Précédent à 3,3% en donnée trimestrielle |
Moyen |
25/09 |
14:30 |
USA |
Inscriptions hebdomadaires au chômage |
Important à surveiller en raison des récents signes de fragilité du marché du travail |
Moyen |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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