C'est peu dire que l'IFTM s'ouvre dans une ambiance tendue faite d'incertitudes et d'interrogations.
Comment en serait-il autrement ? Non seulement, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, n'a pas encore constitué son équipe et on reste dans un grand flou en ce qui concerne la politique qu'il mènera. Ou tentera de mener. De plus, il a été confronté, jeudi dernier, à une forte mobilisation sociale.
Cette colère sociale, combinée à un contexte géopolitique plus qu'inquiétant et à une incertitude politique intérieure persistante, n'augure rien de bon pour l'avenir.
Non seulement l'agence Fitch vient de dégrader la note de la dette de la France et la trajectoire budgétaire du pays menace de s'aggraver, mais les projets de taxation tous azimuts - celle des hyper-riches incluant (pour l'heure) les biens professionnels ainsi que des retraités (désormais perçus comme des privilégiés) - ne sont pas de nature à apaiser l'ambiance.
Certes, il sera difficile, voire impossible de faire accepter des sacrifices pour rétablir (progressivement) l'équilibre des comptes publics si les Français n'ont pas la certitude que les efforts demandés sont proportionnés à leurs revenus.
Mais, si sacrifices à venir il y a - et peut-il en être autrement ? -, cela ne pèsera-t-il pas sur la consommation et la croissance ? Et par contrecoup sur l'activité de l'industrie du tourisme ?
Comment en serait-il autrement ? Non seulement, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, n'a pas encore constitué son équipe et on reste dans un grand flou en ce qui concerne la politique qu'il mènera. Ou tentera de mener. De plus, il a été confronté, jeudi dernier, à une forte mobilisation sociale.
Cette colère sociale, combinée à un contexte géopolitique plus qu'inquiétant et à une incertitude politique intérieure persistante, n'augure rien de bon pour l'avenir.
Non seulement l'agence Fitch vient de dégrader la note de la dette de la France et la trajectoire budgétaire du pays menace de s'aggraver, mais les projets de taxation tous azimuts - celle des hyper-riches incluant (pour l'heure) les biens professionnels ainsi que des retraités (désormais perçus comme des privilégiés) - ne sont pas de nature à apaiser l'ambiance.
Certes, il sera difficile, voire impossible de faire accepter des sacrifices pour rétablir (progressivement) l'équilibre des comptes publics si les Français n'ont pas la certitude que les efforts demandés sont proportionnés à leurs revenus.
Mais, si sacrifices à venir il y a - et peut-il en être autrement ? -, cela ne pèsera-t-il pas sur la consommation et la croissance ? Et par contrecoup sur l'activité de l'industrie du tourisme ?
Les Français jouent les écureuils

Les risques de l'instabilité
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On comprend donc que le climat dans lequel s'ouvre l'IFTM soit quelque peu lourd. On le comprend d'autant mieux que la pérennité de Sébastien Lecornu à Matignon est loin d'être assurée.
Qu'il réussisse à faire voter un budget ou qu'il n'y parvienne pas (ce qui ouvrirait probablement la porte à une dissolution de l'Assemblée et à des législatives anticipées), la France risque malheureusement d'avoir bien d'autres urgences en tête que le tourisme et la nomination d'un(e) ministre qui porte intelligemment les préoccupations du secteur.
A lire aussi : Eté 2025, une saison moribonde pour les agences de voyages
Faut-il pourtant rappeler que le tourisme représente aujourd'hui 8% du PIB de la France et 2 millions d'emplois directs et indirects ? Il est indiscutablement un levier de croissance pour l'économie française et un secteur pourvoyeur d'emplois.
Espérons donc que les professionnels sauront le faire entendre, que le dialogue prévaudra, que l'instabilité ne l'emportera pas.
Ou du moins que, le cas échéant, les urgences budgétaires et la colère sociale n'empêcheront ni un gouvernement - quel qu'il soit - de s'en souvenir, ni les Français de continuer à voyager, ni les touristes étrangers de continuer à avoir envie de visiter la France.
Qu'il réussisse à faire voter un budget ou qu'il n'y parvienne pas (ce qui ouvrirait probablement la porte à une dissolution de l'Assemblée et à des législatives anticipées), la France risque malheureusement d'avoir bien d'autres urgences en tête que le tourisme et la nomination d'un(e) ministre qui porte intelligemment les préoccupations du secteur.
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Espérons donc que les professionnels sauront le faire entendre, que le dialogue prévaudra, que l'instabilité ne l'emportera pas.
Ou du moins que, le cas échéant, les urgences budgétaires et la colère sociale n'empêcheront ni un gouvernement - quel qu'il soit - de s'en souvenir, ni les Français de continuer à voyager, ni les touristes étrangers de continuer à avoir envie de visiter la France.

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