TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo TourMaG  




A Bali, l'étonnante saga hôtelière d'Alban Kibarer [ABO]

K-Club Ubud : 30 maisons dans la jungle, autour d'un restaurant, d'un Spa, d'une salle de gym...


Tombé amoureux de Bali lors d'un premier voyage, il y a dix-sept ans, le Français Alban Kibarer s'y est, très vite, installé. Depuis, il s'est lancé dans l'immobilier, a créé un resort cinq étoiles - le K-Club Ubud -, ouvert des restaurants et peaufine déjà d'autres projets. Récit d'un parcours jusqu'ici presque sans faute, malgré le Covid.


Rédigé par le Mercredi 3 Septembre 2025

Vue aérienne du K-Club Ubud - Photo : K-Club Group
Vue aérienne du K-Club Ubud - Photo : K-Club Group
C'est l'histoire d'un coup de foudre.

Venu en vacances à Bali, à la fin des années 2000, Alban Kibarer a été emballé par la beauté de l'île la plus célèbre d'Indonésie, par la gentillesse de ses habitants et par la culture balinaise. Il a aussitôt projeté de s'y installer.

Aujourd'hui, il y pilote une affaire dynamique - K-Club Group -, et notamment un Resort cinq étoiles - le K-Club-Ubud - et a de nouveaux projets en tête.

C'est peu dire qu'il a réussi son pari, peut-être au-delà de ses espérances, malgré les tracas passés du Covid.

Pourquoi quitter la France ? Avant même de découvrir Bali, Alban Kibarer en avait envie. Certes, il avait seulement 24 ans et réussissait plutôt bien dans la vente de voitures de luxe à Valence (Drôme), la ville où il avait grandi.

Alors ? "Le poids des impôts, les mentalités...", glisse-t-il sans trop développer.

L'occasion faisant le larron, le voilà donc à Bali. Très vite, il y achète (moyennant un bail emphytéotique de 40 ans) un premier terrain, y fait construire deux maisons neuves aussitôt revendues, empochant au passage un petit paquet de cash qui, ajouté aux économies réalisées en France, lui permet de... recommencer.

Deuxième terrain, nouvelles maisons (onze cette fois-ci) également revendues dans la foulée.

A la faveur de ces deux opérations, Alban Kibarer a acquis une expertise dans le secteur immobilier. Pourtant, il va alors se lancer -sans succès - dans la restauration.

Retour alors à ses premières amours, avec l'ouverture d'une agence immobilière, en association avec un cabinet local de notaires et une autre d'avocats. "Pour se border juridiquement", dit-il.

Cette fois, le succès est au rendez-vous. "J'ai vendu tellement de maisons que, très vite, j'ai imaginé un autre projet", confie-t-il, précisant qu'à cette époque, le marché immobilier balinais, en plein essor, offrait encore des opportunités à saisir...


K-Club Ubud : trente villas privées et des espaces communs

L'intérieur d'une villa du K-Club Ubud - Photo : K-Club Group
L'intérieur d'une villa du K-Club Ubud - Photo : K-Club Group
Bien sûr, Alban Kibarer tâtonnera un peu. Cependant, sa première aventure balinaise lui a permis d'acquérir une précieuse compréhension des attentes des clients, des voyageurs et des investisseurs à Bali.

Des investisseurs, ce chef d’entreprise français en trouvera en France et à l'international. Au final, naîtra dans la splendide région d'Ubud, située sur les hauts plateaux de Bali où prospèrent forêt tropicale et rizières en terrasse parsemées de temples et de sanctuaires hindous, un resort hors du commun : le K-Club Ubud.

Ce complexe, qui offre une vue spectaculaire sur la jungle et les rizières, mixe confort moderne et charme authentique.

Son montage financier est original : ses trente villas (la majorité ont trois chambres) ouvertes à la location, élégamment aménagées, n'appartiennent pas à K-Club Group, mais à 27 propriétaires privés différents. Pour faciliter leur investissement, le processus d’achat a été entièrement digitalisé et sécurisé, assure Alban Kibarer.

Pour leurs propriétaires, ces villas sont un investissement (300 000€ la maison, en moyenne) qui leur garantit un revenu annuel égal à 8% de leur mise de départ, une gestion sans tracas par l'équipe d'Alban Kibarer, et, en prime, la possibilité d'y séjourner gratuitement deux ou trois semaines par an.

Des tarifs très raisonnables

Le restaurant Sardine est installé au milieu des rizières - Photo : K-Club Group
Le restaurant Sardine est installé au milieu des rizières - Photo : K-Club Group
Cependant, Alban Kibarer a très vite compris que les vacanciers à fort pouvoir d'achat veulent désormais "vivre une "expérience".

Le K-Club Ubud a donc complété son offre d'hébergement, "par des services hôteliers digne d'un 5 étoiles", des expériences culinaires de premier ordre au restaurant Akar, un Spa de rêve ("il est très romantique", insiste Alban Kibarer), une salle de gym, une salle de yoga et aussi des soirées musicales au club Kabana.

Ces équipements communs (restaurant, Spa, club, etc.) sont, eux, la propriété de K-Club Group. Grâce aux bénéfices qu'ils génèrent, Alban Kibarer a les moyens d'aller plus facilement de l'avant. "Evidemment, convient-il, plus les maisons sont louées, plus les clients utilisent les espaces communs et plus je gagne de l'argent".

"Cet écosystème fonctionne. C'est la clé du succès", poursuit Alban Kibarer qui a eu des sueurs froides lorsque, pendant le Covid, l'Indonésie a, comme beaucoup d'autres, fermé ses frontières aux touristes.

Si, à cette époque, les hôtels de luxe balinais ont fermé, le K-Club Ubud est resté ouvert, tournant certes a minima, mais assurant, in fine, son avenir. "A cette époque, j'ai eu l'opportunité d'embaucher des salariés hautement qualifiés qui n'avaient plus de travail". Quand l'activité a repris normalement, la qualité de ses équipes en place a été une aide précieuse pour rebondir.

Se faire connaître dans le monde entier n'a, apparemment, pas été trop difficile, grâce aux grandes plateformes internationales de réservation. Grâce aussi aux agences de voyages qui sont de bons prescripteurs.

Les tarifs, très raisonnables, du K-Club Ubud, sont également, à en croire Alban Kibarer, un atout non négligeable. Pour une nuitée, explique-t-il, il faut compter en moyenne 180€ par chambre, 360€ pour une villa de deux chambres.

Bien entendu, les tarifs varient selon les périodes de fréquentation. "Pour nous, la haute saison va de juin à septembre. Août, c'est le pic de fréquentation pour la clientèle française", précise Alban Kibarer.

Cependant, les clients - en majorité des familles et des groupes d'amis - sont de 60 nationalités différentes (Inde, Corée du Sud, France, Moyen-Orient, Etats-Unis, Australie, etc.). Et, sans surprise, les clients les plus nombreux sont aussi ceux qui disposent, chez eux, de vols directs pour venir à Bali.

Lire aussi : Paradisus by Meliá arrive à Bali en 2025

Cap sur un bien-être à la limite du médical

Alban Kibarer (© K-Club Group)
Alban Kibarer (© K-Club Group)
Fort de ce succès, Alban Kibarer a entrepris d'aller plus loin. Il a racheté un restaurant à Seminyak, au milieu des rizières - à 45 minutes de route d'Ubud -, devenu, depuis, le Sardine by K-Club, puis encore un autre restaurant près de la plage à Nusa Dua, devenu Le Bleu by K-Club, également à 45 minutes de route d'Ubud.

Tous deux, opérationnels depuis six mois, complètent les expériences proposées aux clients du K-Club Group.

Cette implantation dans les trois univers qui font l'attrait de Bali - ses forêts, ses magnifiques rizières en terrasses, son sable blanc et doux et ses temples aquatiques intemporels - est, de fait, un vrai "plus".

Cependant, poursuit Alban Kibarer, "un élément manque : le wellness. La majorité de la clientèle est à la recherche de bien-être, pas du côté festif comme je l'avais pensé d'abord", dit-il.

Qu'à cela ne tienne ! Le K-Club Ubud va compléter son offre. Pas question de mettre le paquet sur le yoga, la spiritualité ou la méditation, trois segments déjà très développés à Bali.

Alban Kibarer, lui, va se positionner "à la limite du médical" et se doter, avec l'aide d'investisseurs américains et singapouriens, d'équipements sophistiqués de luminothérapie, cryothérapie et autres biohacking qui permettent d'optimiser sa forme, son corps et sa santé.

"Le bien-être, ce n'est pas une mode passagère, jure-t-il. C'est un mouvement de fond appelé à durer".

Lire aussi : Bali : ouverture de l'Anantara Ubud Bali Resort

PAULA BOYER Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
Voir tous les articles de Paula Boyer
  • picto Twitter
  • picto Linkedin
  • picto email


Lu 539 fois

Notez

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus









































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias