Ita Airways, qui a repris les activités d'Alitalia, vient de rejoindre l'alliance Skyteam © Depositphotosrarrarorro
Alors que le transport aĂ©rien sort doucement de lâorniĂšre pandĂ©mique, Air France-KLM prĂ©pare lâaprĂšs-crise.
La compagnie tricolore aurait dâabord acceptĂ© de sortir du capital dâAir Mauritius, dâaprĂšs une information du Quotidien de la RĂ©union.
Dans le cadre du plan de restructuration de la compagnie mauricienne, une nationalisation totale est prĂ©vue et implique la rĂ©cupĂ©ration des parts au capital par lâEtat mauricien.
DâaprĂšs notre confrĂšre, Air France, prĂ©sente dans Air Mauritius depuis 1967, a « consenti Ă vendre ses parts Ă lâEtat mauricien », soit 11,2% dĂ©tenus au sein dâAir Mauritius Holding, et 2% directement dans la compagnie.
ContactĂ©e, la direction dâAir France ne souhaite pas faire de commentaire sur cette Ă©ventualitĂ©. « Il sâagit dâun partenaire clef et nous souhaitons continuer Ă dĂ©velopper une relation commerciale avec lui », nous indique-t-on sobrement.
A noter quâAir France et Air Mauritius partagent leurs codes, mais Ă©galement leurs programmes de fidĂ©litĂ©, entre Paris et lâĂźle australe.
Dans le mĂȘme temps, la presse italienne sâest fait lâĂ©cho ces derniers jours dâune visite secrĂšte de Benjamin Smith, leader du groupe Air France-KLM, Ă Rome.
La compagnie tricolore aurait dâabord acceptĂ© de sortir du capital dâAir Mauritius, dâaprĂšs une information du Quotidien de la RĂ©union.
Dans le cadre du plan de restructuration de la compagnie mauricienne, une nationalisation totale est prĂ©vue et implique la rĂ©cupĂ©ration des parts au capital par lâEtat mauricien.
DâaprĂšs notre confrĂšre, Air France, prĂ©sente dans Air Mauritius depuis 1967, a « consenti Ă vendre ses parts Ă lâEtat mauricien », soit 11,2% dĂ©tenus au sein dâAir Mauritius Holding, et 2% directement dans la compagnie.
ContactĂ©e, la direction dâAir France ne souhaite pas faire de commentaire sur cette Ă©ventualitĂ©. « Il sâagit dâun partenaire clef et nous souhaitons continuer Ă dĂ©velopper une relation commerciale avec lui », nous indique-t-on sobrement.
A noter quâAir France et Air Mauritius partagent leurs codes, mais Ă©galement leurs programmes de fidĂ©litĂ©, entre Paris et lâĂźle australe.
Dans le mĂȘme temps, la presse italienne sâest fait lâĂ©cho ces derniers jours dâune visite secrĂšte de Benjamin Smith, leader du groupe Air France-KLM, Ă Rome.
Des négociations en Italie
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Le programme : rencontrer Alfredo Altavilla, le prĂ©sident de la nouvelle Ita Airways, lâhĂ©ritiĂšre dâAl Italia, mais aussi des reprĂ©sentants du gouvernement italien.
DâaprĂšs le Corriere della Serra, la dĂ©marche dâAir France-KLM intervient Ă la demande de Delta Airlines, quelques jours aprĂšs la dĂ©cision dâIta de rejoindre lâalliance Skyteam.
Le but : nĂ©gocier des partenariats commerciaux renforcĂ©s (comme lâentrĂ©e dans la fameuse joint-venture transatlantique), rĂ©flĂ©chir Ă une Ă©ventuelle entrĂ©e dans lâactionnariat, et devancer en la matiĂšre Lufthansa, qui serait dĂ©jĂ sur les rangs.
« Nous voulons continuer à renforcer nos liens avec ITA Airways, dans la continuité de ceux tissés avec Alitalia avec qui nous étions en code-share depuis 2001.
Nous souhaiterions continuer Ă travailler avec eux, y compris dans la joint-venture nord-atlantique et nous sommes contents de voir quâils rejoignent Skyteam », fait savoir un porte-parole dâAir France-KLM Ă TourMaG.
De là à imaginer une prise de participation du groupe franco-néerlandais dans la nouvelle compagnie nationale italienne ? Mais, là encore, « Pas de commentaire », nous répond-on.
Il faut dire que pour lâinstant, si les discussions se tiennent en coulisse, les mains dâAir France en matiĂšre de prise de participation dans dâautres compagnies aĂ©riennes ne sont pas tout Ă fait libres libres.
Le Groupe met en effet en avant les conditions des aides de lâEtat touchĂ©es depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, et notamment une mesure de M&A ban (Mergers and Aquisitions ban, un « empĂȘchement de fusion ou dâacquisition », en français) qui lâempĂȘche dâimaginer des fusions ou des acquisitions avant dâavoir remboursĂ© au moins 75% des aides reçues.
Lire aussi :
- Fin de parcours pour Alitalia
- Henri Hourcade (Air France-KLM) : « Les Etats-Unis, une vraie bouffĂ©e dâoxygĂšne »
- Air Mauritius placée sous administration volontaire
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« Nous voulons continuer à renforcer nos liens avec ITA Airways, dans la continuité de ceux tissés avec Alitalia avec qui nous étions en code-share depuis 2001.
Nous souhaiterions continuer Ă travailler avec eux, y compris dans la joint-venture nord-atlantique et nous sommes contents de voir quâils rejoignent Skyteam », fait savoir un porte-parole dâAir France-KLM Ă TourMaG.
De là à imaginer une prise de participation du groupe franco-néerlandais dans la nouvelle compagnie nationale italienne ? Mais, là encore, « Pas de commentaire », nous répond-on.
Il faut dire que pour lâinstant, si les discussions se tiennent en coulisse, les mains dâAir France en matiĂšre de prise de participation dans dâautres compagnies aĂ©riennes ne sont pas tout Ă fait libres libres.
Le Groupe met en effet en avant les conditions des aides de lâEtat touchĂ©es depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, et notamment une mesure de M&A ban (Mergers and Aquisitions ban, un « empĂȘchement de fusion ou dâacquisition », en français) qui lâempĂȘche dâimaginer des fusions ou des acquisitions avant dâavoir remboursĂ© au moins 75% des aides reçues.
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