
« Les jeunes adultes sont aujourd’hui les plus nombreux à être déjà montés à bord - et à vouloir repartir », souligne l'étude - Photo : Depositphotos.com @Krakenimages.com
Avec 47 % d’opinions positives contre seulement 23 % de jugements négatifs, la croisière conserve une image globalement favorable dans l’opinion.
C’est ce qu'il faut retenir de l’étude Flashs menée du 13 au 14 mai 2025 pour Sinay, qui met en lumière un rapport ambivalent mais loin d’être hostile. 27 % des Français ont déjà embarqué, un chiffre en hausse de 11 points par rapport à 2011.
« Les jeunes adultes sont aujourd’hui les plus nombreux à être déjà montés à bord - et à vouloir repartir », souligne Léa Paolacci, chargée d’études chez FLASHS. Chez les 18-24 ans, 38 % ont déjà tenté l’aventure, contre 24 % chez les 35-64 ans. « Nous sommes loin d’une ambiance de boycott, ces résultats nous ont surpris ».
C’est ce qu'il faut retenir de l’étude Flashs menée du 13 au 14 mai 2025 pour Sinay, qui met en lumière un rapport ambivalent mais loin d’être hostile. 27 % des Français ont déjà embarqué, un chiffre en hausse de 11 points par rapport à 2011.
« Les jeunes adultes sont aujourd’hui les plus nombreux à être déjà montés à bord - et à vouloir repartir », souligne Léa Paolacci, chargée d’études chez FLASHS. Chez les 18-24 ans, 38 % ont déjà tenté l’aventure, contre 24 % chez les 35-64 ans. « Nous sommes loin d’une ambiance de boycott, ces résultats nous ont surpris ».
Deux freins à la croisière : le coût et la culpabilité écologique
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Cette progression s’accompagne d’un fort potentiel de développement : deux tiers des personnes interrogées (65 %) se disent prêtes à partir en croisière dans les cinq prochaines années, et jusqu’à 72 % des 18-34 ans. Un engouement qui tient d’abord à l’accumulation des escales (41 %), mais aussi au rapport qualité-prix (23 %) et à la curiosité (20 %).
Si l’envie est là, les freins demeurent. Le coût est cité comme premier facteur dissuasif (55 %), suivi par l’impact environnemental (36 %), en particulier chez les jeunes (48 % des 18-24 ans).
« C’est dans cette tension que se joue un rapport générationnel ambivalent », analyse la chargée d'études. Les plus jeunes assument davantage une culpabilité écologique, tout en exprimant une forme d’optimisme sur la capacité du secteur à se transformer.
Si l’envie est là, les freins demeurent. Le coût est cité comme premier facteur dissuasif (55 %), suivi par l’impact environnemental (36 %), en particulier chez les jeunes (48 % des 18-24 ans).
« C’est dans cette tension que se joue un rapport générationnel ambivalent », analyse la chargée d'études. Les plus jeunes assument davantage une culpabilité écologique, tout en exprimant une forme d’optimisme sur la capacité du secteur à se transformer.
La confiance loin d’être rompue
Ainsi, 49 % des croisiéristes déclarent avoir ressenti une forme de culpabilité écologique à bord, mais 40 % affirment le contraire. Quant à la confiance envers les compagnies pour améliorer leur bilan environnemental, elle est encore fragile (41 %), mais plus forte chez les moins de 35 ans (49 % contre 34 % chez les plus de 50 ans).
Enfin, l’étude confirme l’attente d’un tourisme maritime plus respectueux des territoires. Si les géants des mers fascinent 22 % des Français (32 % des moins de 35 ans), ils inquiètent ou rebutent un quart des répondants. Et 65 % des Français estiment que les villes d’escale doivent avant tout protéger leur environnement et la qualité de vie des habitants.
« L’exigence monte autour des effets locaux du tourisme maritime », conclut Léa Paolacci. Mais la confiance n’est pas rompue : chez les jeunes, elle s’accompagne d’une attente de transition. »
On rappellera la citation de Patrick Pourbaix, DG France de MSC : « le Français est un croisiériste qui s’ignore ».
Enfin, l’étude confirme l’attente d’un tourisme maritime plus respectueux des territoires. Si les géants des mers fascinent 22 % des Français (32 % des moins de 35 ans), ils inquiètent ou rebutent un quart des répondants. Et 65 % des Français estiment que les villes d’escale doivent avant tout protéger leur environnement et la qualité de vie des habitants.
« L’exigence monte autour des effets locaux du tourisme maritime », conclut Léa Paolacci. Mais la confiance n’est pas rompue : chez les jeunes, elle s’accompagne d’une attente de transition. »
On rappellera la citation de Patrick Pourbaix, DG France de MSC : « le Français est un croisiériste qui s’ignore ».