
En renonçant la première à ses croisières au Proche-Orient pour l’hiver 2025-2026, AIDA Cruises a donné le ton d’une saison marquée par les redéploiements - DepositPhotos.com, AntonGarin
Face à la situation au Proche-Orient, les compagnies de croisières s'adaptent pour l'hiver 2025-2026.
A commencer par AIDA Cruises, qui a annoncé l’annulation de toute sa saison hivernale au Moyen-Orient, initialement prévue avec l’AIDAprima.
Le navire sera redéployé vers l’Atlantique et la mer du Nord. C'est une première depuis 2006 pour la marque du groupe de Carnival.
Costa Croisières, également filiale de Carnival, a pris fin juillet la même décision : le Costa Toscana, attendu à Dubaï, restera finalement en Méditerranée avec un renforcement des itinéraires vers l’Afrique du Nord et les Canaries.
Le navire amiral restera en Méditerranée, proposant des itinéraires de 7 jours et des croisières plus longues vers des destinations en Europe du Sud et en Afrique du Nord, idéales pour la saison hivernale.
MSC Croisières conserve son positionnement dans le Golfe avec le MSC Euribia, basé à Dubaï pour l’hiver 2025-2026.
A commencer par AIDA Cruises, qui a annoncé l’annulation de toute sa saison hivernale au Moyen-Orient, initialement prévue avec l’AIDAprima.
Le navire sera redéployé vers l’Atlantique et la mer du Nord. C'est une première depuis 2006 pour la marque du groupe de Carnival.
Costa Croisières, également filiale de Carnival, a pris fin juillet la même décision : le Costa Toscana, attendu à Dubaï, restera finalement en Méditerranée avec un renforcement des itinéraires vers l’Afrique du Nord et les Canaries.
Le navire amiral restera en Méditerranée, proposant des itinéraires de 7 jours et des croisières plus longues vers des destinations en Europe du Sud et en Afrique du Nord, idéales pour la saison hivernale.
MSC Croisières conserve son positionnement dans le Golfe avec le MSC Euribia, basé à Dubaï pour l’hiver 2025-2026.
Celestyal laisse ses deux navires à Dubaï

Ces redéploiements traduisent la prudence des armateurs face à une zone instable.
Si les itinéraires maintenus permettront au Golfe de conserver une offre croisière cet hiver, le retrait de compagnies majeures comme AIDA et Costa pèsera forcément sur le marché local et sur les agences spécialisées.
Le précédent mer Rouge
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Cette prudence rappelle les perturbations de l’hiver dernier, lorsque les attaques contre des navires en mer Rouge avaient contraint la quasi-totalité des croisiéristes à détourner leurs itinéraires via le cap de Bonne Espérance.
Un choix de nouveau fait par MSC : l'armateur a informé ses passagers le 17 août dernier que l’itinéraire du World Cruise 2026 à bord du MSC Magnifica sera modifié pour éviter la mer Rouge.
La compagnie justifie sa décision par « l’instabilité géopolitique persistante dans la région », précisant qu’elle a été prise après « une évaluation complète » menée avec ses équipes de sécurité et ses partenaires externes.
L'an passé, ce rallongement de plusieurs milliers de milles avait bouleversé les croisières tour du monde, fragilisé la logistique des armateurs et alourdi leurs coûts opérationnels.
Comme à terre ou dans les airs, les tensions géopolitiques continuent d’imposer leur tempo au marché des croisières, poussant les compagnies à des arbitrages permanents entre sécurité, contraintes opérationnelles et attentes des clients.
Un choix de nouveau fait par MSC : l'armateur a informé ses passagers le 17 août dernier que l’itinéraire du World Cruise 2026 à bord du MSC Magnifica sera modifié pour éviter la mer Rouge.
La compagnie justifie sa décision par « l’instabilité géopolitique persistante dans la région », précisant qu’elle a été prise après « une évaluation complète » menée avec ses équipes de sécurité et ses partenaires externes.
L'an passé, ce rallongement de plusieurs milliers de milles avait bouleversé les croisières tour du monde, fragilisé la logistique des armateurs et alourdi leurs coûts opérationnels.
Comme à terre ou dans les airs, les tensions géopolitiques continuent d’imposer leur tempo au marché des croisières, poussant les compagnies à des arbitrages permanents entre sécurité, contraintes opérationnelles et attentes des clients.