La période est compliquée pour tout le monde et en particulier pour les compagnies aériennes.
Si le trafic est revenu en masse ces derniers mois grĂące aux revenge travellers (que lâon ne prĂ©sente plus), lââavant de lâappareilâ, lui, reste en dĂ©shĂ©rence.
La cabine avant ce sont les PremiÚres, bien sûr, mais aussi les Business voir les Business Plus.
Or ce sont ces deux catégories (surtout la 2e) qui sont censées mettre du beurre dans les épinards des transporteurs.
Sauf que depuis la crise sanitaire et la dĂ©sertion des Classes affaires par les hommes Ă©ponymes, Popey et Olive se font attendre pour doper les remplissagesâŠ
Pourquoi ? Parce que les hommes (et les femmes) dâaffaires se dĂ©placent moins quâautrefois et que les politiques voyages des entreprises se font plus restrictives au fur et Ă mesure que les Business se travestissent en PremiĂšres.
En effet, peu Ă peu, les tour managers serrent les boulons et marketeurs et pricing planchent sur lâĂ©volution et le coulissage voire lâintĂ©gration des diffĂ©rentes catĂ©gories.
Si le trafic est revenu en masse ces derniers mois grĂące aux revenge travellers (que lâon ne prĂ©sente plus), lââavant de lâappareilâ, lui, reste en dĂ©shĂ©rence.
La cabine avant ce sont les PremiÚres, bien sûr, mais aussi les Business voir les Business Plus.
Or ce sont ces deux catégories (surtout la 2e) qui sont censées mettre du beurre dans les épinards des transporteurs.
Sauf que depuis la crise sanitaire et la dĂ©sertion des Classes affaires par les hommes Ă©ponymes, Popey et Olive se font attendre pour doper les remplissagesâŠ
Pourquoi ? Parce que les hommes (et les femmes) dâaffaires se dĂ©placent moins quâautrefois et que les politiques voyages des entreprises se font plus restrictives au fur et Ă mesure que les Business se travestissent en PremiĂšres.
En effet, peu Ă peu, les tour managers serrent les boulons et marketeurs et pricing planchent sur lâĂ©volution et le coulissage voire lâintĂ©gration des diffĂ©rentes catĂ©gories.
Les déplacements professionnels toujours aux abonnés absents
Si on ne dispose ni de lâun ni de lâautre, il est Ă©vident quâon a tout intĂ©rĂȘt Ă mettre le paquet sur lâamĂ©lioration (ou pas) de la business, afin dâĂ©viter que les entreprises ne la dĂ©sertent dĂ©finitivement.
Quitte pour les cadres ravalĂ©s en Premium Ă mettre un ticket de leur poche leur permettant dâaccĂ©der Ă la catĂ©gorie au-dessus.
Car force est de reconnaĂźtre que malgrĂ© un siĂšge plus confortable que lâĂ©co, ces fauteuils dont lâinclinaison laisse Ă dĂ©sirer, ne conviennent pas pour des vols long-courrier et des cadres censĂ©s arriver frais et pimpants Ă leur rendez-vous dâaffairesâŠ
Last but not least : l'accÚs au lounge n'est pas autorisé avec un billet de ce type.
Ce mix produit est devenu dâautant plus vital que les dĂ©placements professionnels sont toujours aux abonnĂ©s absents par rapport Ă la pĂ©riode de 2019. Et quâon prĂ©dit mĂȘme quâune fraction pourrait ĂȘtre dĂ©finitivement perdueâŠ
Au cours de la derniĂšre dĂ©cennie les transporteurs proposant une PremiĂšre ont diminuĂ© drastiquement. On les compte dĂ©sormais sur les doigts des deux mains et encoreâŠ
Aujourdâhui en dehors des majors (Air France-KLM, Lufthansa, BritishâŠ) des compagnies du Golfe (Etihad, Emirates, QatarâŠ) et des asiatiques (Singapore, CathayâŠ), ce type de produit ne court pas les cockpit.
Mieux : mĂȘme pour celles dont le flagship et le prestige en exigent la conservation, les axes desservis sont scrupuleusement sĂ©lectionnĂ©s pour prĂ©server la recette.
En contrepartie, la Business se hausse de plus en plus du col chez beaucoup de transporteurs pour devenir une âpetiteâ PremiĂšre. Cela peut aller mĂȘme jusquâĂ la suiteâŠ
Le facteur humain est trop souvent négligé
Concepteurs et fabricants rivalisent dâimagination pour proposer des espaces toujours plus (trop ?) privatifs, parfois au dĂ©triment de lâexpĂ©rience client. Une bonne classe affaires câest bien sĂ»r un bon lit pour une nuit rĂ©paratrice, mais cela ne suffit pas.
Ce sont aussi les services au sol (lounge) et ensuite lâaccueil, la qualitĂ© du repas, des vins et la prĂ©venance et la convivialitĂ© de lâĂ©quipage, qui en font aussi partie intĂ©grante. Le facteur humain est trop souvent nĂ©gligĂ©. Jâen veux pour preuve quâon peut voler sur la mĂȘme compagnie, dans une classe identique, en ayant des feelings complĂštement opposĂ©s.
Avec la montée en puissance de la classe Affaires pour les raisons évoquées, seules les Compagnies disposant de moyens exceptionnels pour présenter des produits hors du commun tirent leur épingle du jeu. En effet, les clients exigent que le delta de prix (significatif) entre les deux catégories soit justifié.
Ce mouvement gĂ©nĂ©ral, trĂšs classes, tire aujourdâhui vers le haut toutes les catĂ©gories. Car si les PremiĂšres sont assiĂ©gĂ©es et les Business pratiquent la politique de la chaise vide, la classe Eco pourrait tirer aussi la langue, rongĂ©e par le rĂ©chauffement climatique et le Flygskam (*).
Pour garder les passagers au chaud, les compagnies mises sous pression sur les questions environnementales, vont devoir de plus en plus consentir des efforts pour Ă©viter lâhĂ©morragie de leur clientĂšle affaires vers le rail .
Une tentation de plus en plus forte en ce qui concerne les vols courts et moyen-courriers et qui accompagne le développement du réseau européen à grande vitesse.
(*) Flygskam : honte de prendre l'avion
Ce sont aussi les services au sol (lounge) et ensuite lâaccueil, la qualitĂ© du repas, des vins et la prĂ©venance et la convivialitĂ© de lâĂ©quipage, qui en font aussi partie intĂ©grante. Le facteur humain est trop souvent nĂ©gligĂ©. Jâen veux pour preuve quâon peut voler sur la mĂȘme compagnie, dans une classe identique, en ayant des feelings complĂštement opposĂ©s.
Avec la montée en puissance de la classe Affaires pour les raisons évoquées, seules les Compagnies disposant de moyens exceptionnels pour présenter des produits hors du commun tirent leur épingle du jeu. En effet, les clients exigent que le delta de prix (significatif) entre les deux catégories soit justifié.
Ce mouvement gĂ©nĂ©ral, trĂšs classes, tire aujourdâhui vers le haut toutes les catĂ©gories. Car si les PremiĂšres sont assiĂ©gĂ©es et les Business pratiquent la politique de la chaise vide, la classe Eco pourrait tirer aussi la langue, rongĂ©e par le rĂ©chauffement climatique et le Flygskam (*).
Pour garder les passagers au chaud, les compagnies mises sous pression sur les questions environnementales, vont devoir de plus en plus consentir des efforts pour Ă©viter lâhĂ©morragie de leur clientĂšle affaires vers le rail .
Une tentation de plus en plus forte en ce qui concerne les vols courts et moyen-courriers et qui accompagne le développement du réseau européen à grande vitesse.
(*) Flygskam : honte de prendre l'avion
L'article de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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