III. Les acteurs locaux de la filière tourisme.
Dispersés et isolés, souvent de trop petite taille pour affronter individuellement la diversité des marchés, les acteurs de la filière tourisme des destinations touristiques sont aujourd’hui dans l’incapacité structurelle de s’organiser collectivement.
Ils sont en concurrence avec des acteurs de plus grande taille (chaines intégrées d’hôtels ou de résidences, réseaux d’agences immobilières, …) qui disposent d’une puissance marketing suffisante pour fermement négocier de favorables conditions financières de distribution par les grandes plateformes du web.
Les structures institutionnelles du tourisme ont le devoir de faciliter et d’organiser la mise en marché de l’ensemble des produits réellement disponibles dans chaque destination. Elles devront mettre à disposition de leurs professionnels de véritables outils d’intelligence économique et de prospective de la demande.
Si tel n’était pas le cas, l’intermédiation entre l’offre et la demande serait définitivement le fait des grandes plateformes de distribution qui disposent de moyens financiers et technologiques qui leur assurent une puissance commerciale mondialisée.
Après une crise, il est habituel de constater que nos attitudes et nos décisions dépendent de la réaction politique et de la trajectoire que l’on nous a imposée de suivre.
Pour autant devons-nous rester les bras croisés en attendant d’être submergés par le flot des seules directives que l’on ne va pas manquer de nous communiquer et dont nous dirons qu’elles sont trop éloignées des problématiques de terrain ?
Ne nous trompons pas, la sortie de crise n’implique pas une reprise économique immédiate. Il faudra donner du temps au temps … certainement beaucoup de temps.
Dans chaque destination, il va falloir passer d’une logique de concurrence à celle de la coopération. Chaque destination va devoir s’engager dans une nouvelle façon de présenter commercialement l’ensemble de sa production afin d’obtenir une valeur globale présentant un effet de masse, nécessaire pour fournir les réseaux de distribution, sans pour autant gommer les spécificités de chacun.
Ils sont en concurrence avec des acteurs de plus grande taille (chaines intégrées d’hôtels ou de résidences, réseaux d’agences immobilières, …) qui disposent d’une puissance marketing suffisante pour fermement négocier de favorables conditions financières de distribution par les grandes plateformes du web.
Les structures institutionnelles du tourisme ont le devoir de faciliter et d’organiser la mise en marché de l’ensemble des produits réellement disponibles dans chaque destination. Elles devront mettre à disposition de leurs professionnels de véritables outils d’intelligence économique et de prospective de la demande.
Si tel n’était pas le cas, l’intermédiation entre l’offre et la demande serait définitivement le fait des grandes plateformes de distribution qui disposent de moyens financiers et technologiques qui leur assurent une puissance commerciale mondialisée.
Après une crise, il est habituel de constater que nos attitudes et nos décisions dépendent de la réaction politique et de la trajectoire que l’on nous a imposée de suivre.
Pour autant devons-nous rester les bras croisés en attendant d’être submergés par le flot des seules directives que l’on ne va pas manquer de nous communiquer et dont nous dirons qu’elles sont trop éloignées des problématiques de terrain ?
Ne nous trompons pas, la sortie de crise n’implique pas une reprise économique immédiate. Il faudra donner du temps au temps … certainement beaucoup de temps.
Dans chaque destination, il va falloir passer d’une logique de concurrence à celle de la coopération. Chaque destination va devoir s’engager dans une nouvelle façon de présenter commercialement l’ensemble de sa production afin d’obtenir une valeur globale présentant un effet de masse, nécessaire pour fournir les réseaux de distribution, sans pour autant gommer les spécificités de chacun.