IV. Quelle autorité pilotera ce renouveau ? Une situation de rupture avec la demande
La spirale infernale des prix ne sera plus le seul déterminant dans l’acte d’achat même si nous aurons toujours à nous confronter à des concurrents capables, sans délai, de réagir avec agilité pour lancer des promotions ou des baisses de prix « fracassantes ».
Les clientèles réfléchiront davantage au contenu de ce qu’elles achèteront.
L’époque de l’hyperconsommation et de l’accumulation matérialiste est derrière nous. Plus informés et parfois plus experts, les clients exigeront plus de transparence, plus de garanties sanitaires (programme de certification), plus de qualité, plus de sécurité.
Pour les destinations touristiques, le tournant vers plus de responsabilité va donc s’amplifier dans les années qui viennent. Enfin, la “vie connectée” (E. life), déjà largement amorcée, va s’accélérer au sein des foyers récemment confinés.
Le général Douglas MacArthur disait « les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard » La crise actuelle fait ressortir la fragilité des organisations pyramidales et hiérarchiques classiques.
Dans chaque destination, la dématérialisation des pratiques professionnelles aura, dans l’intervalle, accéléré son irrésistible et spectaculaire progression.
Le télétravail à grande échelle constituera l’une des briques majeure. Cela prendra du temps pour organiser et maîtriser ces évolutions mais c’est le moment de repenser notre manière de gérer ces étapes et ainsi de se préparer à ces importants changements.
Ma longue pratique professionnelle dans le monde du tourisme, mon analyse de cette situation particulièrement contraignante complétée par différents échanges avec des interlocuteurs proposant des points de vue prospectifs, me convainquent dans l’idée que les responsables des destinations touristiques vont avoir une réelle opportunité pour prendre une part active et décisive dans les évolutions incontournables des processus de mise en marché des offres disponibles.
Nous ne pourrons plus indéfiniment reproduire les recettes passées qui ont pendant trop longtemps été copiées sur le modèle d’organisation de la production des tour-opérateurs sans avoir, au niveau de chaque destination :
- la capacité d’instaurer une véritable politique d’achat,
- la nécessaire puissance commerciale pour conquérir « en temps réel » des clientèles volatiles et infidèles.
Il nous faut maintenant patiemment comprendre la façon dont cette crise transformera les activités touristiques et les milieux qui en vivent. Les premiers changements significatifs intéressant les méthodes de mise en marché des destinations touristiques concerneront : -
L’activation d’un plan global par destination de numérisation des activités des acteurs locaux,
- L’utilisation par chaque professionnel de solutions informatiques communicantes,
- le raccourcissement des circuits de mise à disposition des stocks actualisés des disponibilités d’hébergements, des offres de loisirs et des prestations annexes,
- les méthodes de management et les conditions de sollicitation des nombreux canaux de distribution numérique au contact des clientèles individuelles.
Les clientèles réfléchiront davantage au contenu de ce qu’elles achèteront.
L’époque de l’hyperconsommation et de l’accumulation matérialiste est derrière nous. Plus informés et parfois plus experts, les clients exigeront plus de transparence, plus de garanties sanitaires (programme de certification), plus de qualité, plus de sécurité.
Pour les destinations touristiques, le tournant vers plus de responsabilité va donc s’amplifier dans les années qui viennent. Enfin, la “vie connectée” (E. life), déjà largement amorcée, va s’accélérer au sein des foyers récemment confinés.
Le général Douglas MacArthur disait « les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard » La crise actuelle fait ressortir la fragilité des organisations pyramidales et hiérarchiques classiques.
Dans chaque destination, la dématérialisation des pratiques professionnelles aura, dans l’intervalle, accéléré son irrésistible et spectaculaire progression.
Le télétravail à grande échelle constituera l’une des briques majeure. Cela prendra du temps pour organiser et maîtriser ces évolutions mais c’est le moment de repenser notre manière de gérer ces étapes et ainsi de se préparer à ces importants changements.
Ma longue pratique professionnelle dans le monde du tourisme, mon analyse de cette situation particulièrement contraignante complétée par différents échanges avec des interlocuteurs proposant des points de vue prospectifs, me convainquent dans l’idée que les responsables des destinations touristiques vont avoir une réelle opportunité pour prendre une part active et décisive dans les évolutions incontournables des processus de mise en marché des offres disponibles.
Nous ne pourrons plus indéfiniment reproduire les recettes passées qui ont pendant trop longtemps été copiées sur le modèle d’organisation de la production des tour-opérateurs sans avoir, au niveau de chaque destination :
- la capacité d’instaurer une véritable politique d’achat,
- la nécessaire puissance commerciale pour conquérir « en temps réel » des clientèles volatiles et infidèles.
Il nous faut maintenant patiemment comprendre la façon dont cette crise transformera les activités touristiques et les milieux qui en vivent. Les premiers changements significatifs intéressant les méthodes de mise en marché des destinations touristiques concerneront : -
L’activation d’un plan global par destination de numérisation des activités des acteurs locaux,
- L’utilisation par chaque professionnel de solutions informatiques communicantes,
- le raccourcissement des circuits de mise à disposition des stocks actualisés des disponibilités d’hébergements, des offres de loisirs et des prestations annexes,
- les méthodes de management et les conditions de sollicitation des nombreux canaux de distribution numérique au contact des clientèles individuelles.