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Fondation Cartier et Tours de Notre-Dame : deux nouveaux joyaux pour faire briller Paris

36,3 millions de touristes ont visité le Grand Paris en 2024, soit en moyenne 100 000 par jour.


Depuis quelques jours, le cœur de Paris s’enrichit de deux nouveaux lieux culturels. On les a testés pour vous et on est revenu emballé. Seule contrainte : la forte affluence oblige à réserver, souvent plusieurs jours à l’avance.


Rédigé par le Lundi 27 Octobre 2025

La Fondation Cartier pour l'art contemporain, place du Palais Royal. (c).T.Beaurepère
La Fondation Cartier pour l'art contemporain, place du Palais Royal. (c).T.Beaurepère
Après la Fondation Louis Vuitton et la Pinault Collection, c’est au tour de Cartier de voir l’art en grand. Le 25 octobre, le groupe de luxe a inauguré sa nouvelle Fondation pour l’art contemporain.

Davantage qu’une nouveauté, il s’agit d’abord d’un déménagement. Ancrée dans un bâtiment de verre du XIVème arrondissement de la capitale depuis 1984, la Fondation Cartier voit plus grand en s’installant au cœur de Paris.

Elle a pris possession d’un gigantesque immeuble haussmannien iconique qui longe la rue de Rivoli, juste en face du Louvre. Construit en 1855 pour servir d’hôtel lors de l’Exposition universelle de 1855, devenu les Grands Magasins de Louvre en 1867, il abrita ensuite Le Louvre des Antiquaires en 1976.

Fondation Cartier : Un bâtiment réinventé par Jean Nouvel

L'architecte Jean Nouvel a totalement reconfiguré les lieux. (c).T.Beaurepère
L'architecte Jean Nouvel a totalement reconfiguré les lieux. (c).T.Beaurepère
Jean Nouvel, qui avait déjà conçu la première fondation il y a quarante ans, a totalement réinventé le bâtiment qui s’ouvre sur la place du Palais Royal. Rien n’a changé à l’extérieur mais son cœur a été métamorphosé.

L’architecte a imaginé de vastes espaces sur trois niveaux, éclairés par des baies sur lesquels poussent des jardins extérieurs (inaccessibles au public). L’univers blanc et noir, qui mêle le béton et l’acier à la pierre, est conçu pour accueillir des œuvres de grande taille.

Pour son ouverture, la nouvelle Fondation Cartier a vu les choses en grand, avec une exposition baptisée tout simplement « Exposition générale ». Jusqu’au 23 août, elle présente 600 œuvres (tableaux, photos, sculptures, illustrations sonores…) de plus de 100 artistes, qui ont jalonné les 40 années de l’histoire de la Fondation.

Une Fondation qui renforce l’offre culturelle au cœur de Paris

Un auditorium entièrement rouge (performances, conférences…), une librairie et un café complètent les installations, qui contribuent à renforcer l’offre culturelle dans le cœur de la capitale.

Les premières semaines promettent d’être chargées et il est conseillé de réserver. Le prix d’entrée est fixé à 15 €. Par-delà la découverte en individuel, la Fondation Cartier accueille les groupes, organise des « visites éclair » gratuites, des découvertes insolites accompagnées par l’équipe de médiation, mais aussi des visites en famille ou sur le thème de l’architecture.

A moins de cinq minutes de marche, on trouve le Musée du Louvre, le Musée des Arts Décoratifs ou encore la Pinault Collection (hébergée dans l’ancienne Bourse de Commerce).

A lire aussi : Le Louvre toujours sur le toit du monde

Tours de Notre-Dame : une jauge de 400 000 visiteurs par an

L'entrée de la visite est désormais située dans la tour sud (à droite sur la photo). (c).T.Beaurepère
L'entrée de la visite est désormais située dans la tour sud (à droite sur la photo). (c).T.Beaurepère
Il y également foule aux portes des tours de Notre-Dame de Paris. Dix mois après la réouverture de la cathédrale au public, elles sont accessibles depuis la fin du mois de septembre.

Géré par le Centre des Monuments Nationaux, le site est payant avec réservation obligatoire, souvent plusieurs jours à l’avance car la fréquentation est limitée à 400 000 visiteurs par an. Rappelons que l'accès à l'intérieur de la cathédrale est, lui, gratuit.

Là encore, il ne s’agit pas réellement d’une nouveauté puisqu’avant l’incendie, une visite des tours était proposée. Mais la reconstruction a permis d’imaginer une nouvelle expérience, bien plus spectaculaire. Le prix de la visite en profite pour grimper de 10 à 16 € .

Lire aussi : Tout savoir sur la réouverture de Notre-Dame de Paris

Une ascension par palier, qui réserve des surprises

Premier changement majeur : l’ascension ne se fait plus par la tour nord, mais par la tour sud. Pour la suite, mieux vaut être en bonne forme pour gravir (et redescendre) les 424 marches, et ne pas être claustrophobe car l’escalier en colimaçon se fait de plus en plus étroit au fil de l’ascension.

Passé ces quelques précautions, la nouvelle visite est époustouflante, avec divers paliers aménagés tout au long de l’ascension pour reprendre son souffle et améliorer ses connaissances. Une première salle médiévale permet d’admirer deux maquettes de la cathédrale et de découvrir au plus près deux authentiques gargouilles.

Trop fragilisées par l’incendie, elles ont été remplacées par des copies et ont trouvé une nouvelle vie dans cette salle où l’on peut également acheter des souvenirs.

La flèche de Notre-Dame comme on ne l’a jamais vu

Un nouvel escalier en bois a été construit pour grimper au sommet. (c)T.Beaurepère
Un nouvel escalier en bois a été construit pour grimper au sommet. (c)T.Beaurepère
Une seconde volée de marche grimpe jusqu’à la salle supérieure où une interprétation sonore reproduit le bruit des cloches qui ont résonné lors de quatre journées historiques, notamment le Sacre de Napoléon en 1804 et la Libération de Paris en 1944.

De-là, un magnifique escalier à double révolution en bois de 178 marches a été ajouté, éclairé par un fin fil de lumière. Il permet de découvrir la charpente de la tour qui date du XIXème siècle, à l’époque de la restauration par Viollet-le-Duc.

Et de grimper jusqu’au sommet de la tour, à 69 mètres au dessus de la Seine, pour apprécier la vue sur les toits et la nouvelle flèche de Notre-Dame coiffée de son coq doré ; et par-delà, découvrir Paris à 360° le long d’un cheminement tout autour de la tour. Une des plus belles vues sur la capitale, tout simplement époustouflante…

Un tête-à-tête avec les cloches

La visite propose une vue inédite sur la flèche reconstruite. (c)T.Beaurepère
La visite propose une vue inédite sur la flèche reconstruite. (c)T.Beaurepère
Les nouveautés ne s’arrêtent pas là. On arpente pour la première fois la « cour des citernes » qui s’étire entre les deux tours et on admire (derrière une vitre) la « forêt », comprenez la charpente reconstruite à l’identique. Gargouilles et chimères, pour rêver ou se faire peur, accompagnent les visiteurs.

Enfin, le nouveau parcours permet d’admirer les cloches au plus près, une première : le bourdon Emmanuel de 13,3 tonnes (la deuxième plus grosse cloche de France) installé en 1686 et le bourdon Marie fondu en 2012.

Reste à redescendre par la tour nord, accompagné par une expérience sonore intitulée « Souffles et scories » qui mêle sons de cloches, bruits des gestes des artisans, fragments de paroles et voix. Quant à Quasimodo, nous ne l’avons pas croisé…


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Tags : notre dame, paris
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