Cambriolage spectaculaire au retentissement mondial, le vol de bijoux au Louvre a marqué les esprits. Avec près de 9 millions de visiteurs annuels, ce braquage ne laisse personne indifférent. @depositphotos/neiezhmakov
Cambriolage spectaculaire au retentissement mondial, le vol de bijoux au Louvre a marqué les esprits. Avec près de 9 millions de visiteurs annuels, ce braquage ne laisse personne indifférent.
Dimanche 19 octobre, le Louvre a offert un spectacle digne d’Hollywood : en à peine sept minutes, des cambrioleurs ont dérobé plusieurs bijoux historiques d’une valeur inestimable dans la Galerie d’Apollon.
Un scénario à suspense, un monte-charge opportunément stationné et des joyaux disparus… le tout sous le regard médusé de la capitale. Résultat : trois jours de fermeture et un regain d’intérêt inattendu... pour la culture ? Non pas vraiment !
À peine rouvert, le musée a vu se presser les curieux, pas forcément pour admirer Mona Lisa ou la Victoire de Samothrace, mais pour contempler la fameuse fenêtre par laquelle les voleurs ont pénétré. Plus de 30.000 visiteurs ont fait la queue bien avant l'heure d'ouverture mercredi, jour où le musée pouvait accueillir à nouveau le public.
Les barrières et panneaux noirs dressés autour de la scène du crime rivalisent avec les chefs-d’œuvre, transformant le lieu... en attraction à part entière. Vous trouvez ça limite ?
On connaissait le dark tourisme qui consiste à organiser la visite de lieux étroitement associés à la mort ou à la souffrance. Un concept qui peut paraitre border line. Et bien le Louvre, quant à lui, vient d'inventer un nouvelle approche à ses dépens : le tourisme de braquage !
Dimanche 19 octobre, le Louvre a offert un spectacle digne d’Hollywood : en à peine sept minutes, des cambrioleurs ont dérobé plusieurs bijoux historiques d’une valeur inestimable dans la Galerie d’Apollon.
Un scénario à suspense, un monte-charge opportunément stationné et des joyaux disparus… le tout sous le regard médusé de la capitale. Résultat : trois jours de fermeture et un regain d’intérêt inattendu... pour la culture ? Non pas vraiment !
À peine rouvert, le musée a vu se presser les curieux, pas forcément pour admirer Mona Lisa ou la Victoire de Samothrace, mais pour contempler la fameuse fenêtre par laquelle les voleurs ont pénétré. Plus de 30.000 visiteurs ont fait la queue bien avant l'heure d'ouverture mercredi, jour où le musée pouvait accueillir à nouveau le public.
Les barrières et panneaux noirs dressés autour de la scène du crime rivalisent avec les chefs-d’œuvre, transformant le lieu... en attraction à part entière. Vous trouvez ça limite ?
On connaissait le dark tourisme qui consiste à organiser la visite de lieux étroitement associés à la mort ou à la souffrance. Un concept qui peut paraitre border line. Et bien le Louvre, quant à lui, vient d'inventer un nouvelle approche à ses dépens : le tourisme de braquage !
Les bijoux volés déjà en vente… sur Vinted
Le fabricant du monte-charge utilisé durant le casse a, lui aussi, profité de l'émotion suscitée pour promouvoir son appareil sur les réseaux sociaux
Le spectaculaire se mêle au numérique, et se transforme en buzz.
C'est à se demander si la scène du crime ne va pas devenir le nouveau selfie spot préféré des visiteurs ?
Un outil de storytelling touristique
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Au final, ce coup digne d’un film rappelle un adage bien connu : "Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi !"
Mais ce coup de projecteur malheureux pourrait bien se révéler éphémère. Et le buzz suscité autour de ce casse spectaculaire met en lumière les nombreux défis que le plus grand musée de France va devoir relever.
Derrière la vitrine triomphale se cachent des problèmes de sécurité, des équipements techniques obsolètes, climatisation défaillante pour les œuvres, ascenseurs en panne pour les personnes à mobilité réduite… Le Louvre se délite.
Le Musée se dresse aujourd’hui comme un monument à la fois glorieux et fragilisé. Alors qu’il attire des millions de visiteurs et joue un rôle central dans l’identité culturelle française, il doit faire face à des fissures : non seulement celles du bâtiment historique mais aussi celles d’un modèle menacé par la massification, l’usure des infrastructures, et des flux qui dépassent sa capacité, sans oublier la sécurité des visiteurs et la préservation des œuvres !
Le pari d’une « renaissance » est lancé, mais il s’accompagne d’interrogations légitimes : quel est le véritable avenir pour ce géant fragilisé du patrimoine mondial ?
Mais ce coup de projecteur malheureux pourrait bien se révéler éphémère. Et le buzz suscité autour de ce casse spectaculaire met en lumière les nombreux défis que le plus grand musée de France va devoir relever.
Derrière la vitrine triomphale se cachent des problèmes de sécurité, des équipements techniques obsolètes, climatisation défaillante pour les œuvres, ascenseurs en panne pour les personnes à mobilité réduite… Le Louvre se délite.
Le Musée se dresse aujourd’hui comme un monument à la fois glorieux et fragilisé. Alors qu’il attire des millions de visiteurs et joue un rôle central dans l’identité culturelle française, il doit faire face à des fissures : non seulement celles du bâtiment historique mais aussi celles d’un modèle menacé par la massification, l’usure des infrastructures, et des flux qui dépassent sa capacité, sans oublier la sécurité des visiteurs et la préservation des œuvres !
Le pari d’une « renaissance » est lancé, mais il s’accompagne d’interrogations légitimes : quel est le véritable avenir pour ce géant fragilisé du patrimoine mondial ?






Publié par Caroline Lelievre 















