« Aujourd'hui, il faut convaincre les utilisateurs de nos outils et de notre savoir-faire à chaque voyage », affirme Jean-Marcel Michonet, DG de Vairon Voyages  - Depositphotos.com, rawpixel
				 
			 
					 TourMaG - Que reprĂ©sente Vairon Voyages aujourdâhui ? 
					 
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Vairon Voyages est une entreprise assez ancienne, créée en 1948 par la famille Vairon, avant dâĂȘtre vendue en 2021 Ă Natale Scaglia, qui dĂ©tient aujourdâhui 100% des parts.
					 
					 
C'est un plateau d'affaires du rĂ©seau Selectour, dont lâactivitĂ© reprĂ©sentait 60 millions dâeuros en 2023 et devrait se situer entre 70 et 80 millions dâeuros en 2024.
					 
					 
Nous sommes trÚs portés sur le digital puisque 86% de notre volume de vente, cette année, vient des portails de réservations.
					 
					 
Lâentreprise compte 37 salariĂ©s et est basĂ©e Ă Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).
					 
					 
TourMaG - Quelle est votre typologie de clients ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Nous nous sommes spĂ©cialisĂ©s dans les organismes de santĂ©, sanitaires et sociaux puisque nous gĂ©rons pas mal d'hĂŽpitaux ou d'associations mĂȘme, comme l'AFM-TĂ©lĂ©thon et d'autres organismes sociaux.
					 
					 
Ce n'est pas une stratĂ©gie commerciale, c'est arrivĂ© comme ça. Nous avons un peu surfĂ© sur la vague Covid. Ensuite on a des entreprises du BTP, de la distribution et autres secteursâŠ
					 
					 
Notre stratĂ©gie de dĂ©veloppement nâest pas basĂ©e sur une typologie de clients.
					 
					 
TourMaG - Comment se dĂ©roule lâannĂ©e ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : 2024 sâinscrit dans la continuitĂ© de 2023, annĂ©e pendant laquelle nous sommes passĂ©s de 40 Ă 60 millions de chiffre d'affaires.
					 
					 
Nous avons fait pas mal dâacquisitions de nouveaux clients que nous sommes en train dâimplĂ©menter.
					 
					 
2024 apparait plus comme une année de structuration. Nous souhaitons nous focaliser sur le maintien des clients et l'approfondissement du service auprÚs de ces derniers.
			 Jean-Marcel Michonet : Vairon Voyages est une entreprise assez ancienne, créée en 1948 par la famille Vairon, avant dâĂȘtre vendue en 2021 Ă Natale Scaglia, qui dĂ©tient aujourdâhui 100% des parts.
C'est un plateau d'affaires du rĂ©seau Selectour, dont lâactivitĂ© reprĂ©sentait 60 millions dâeuros en 2023 et devrait se situer entre 70 et 80 millions dâeuros en 2024.
Nous sommes trÚs portés sur le digital puisque 86% de notre volume de vente, cette année, vient des portails de réservations.
Lâentreprise compte 37 salariĂ©s et est basĂ©e Ă Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).
TourMaG - Quelle est votre typologie de clients ?
Jean-Marcel Michonet : Nous nous sommes spĂ©cialisĂ©s dans les organismes de santĂ©, sanitaires et sociaux puisque nous gĂ©rons pas mal d'hĂŽpitaux ou d'associations mĂȘme, comme l'AFM-TĂ©lĂ©thon et d'autres organismes sociaux.
Ce n'est pas une stratĂ©gie commerciale, c'est arrivĂ© comme ça. Nous avons un peu surfĂ© sur la vague Covid. Ensuite on a des entreprises du BTP, de la distribution et autres secteursâŠ
Notre stratĂ©gie de dĂ©veloppement nâest pas basĂ©e sur une typologie de clients.
TourMaG - Comment se dĂ©roule lâannĂ©e ?
Jean-Marcel Michonet : 2024 sâinscrit dans la continuitĂ© de 2023, annĂ©e pendant laquelle nous sommes passĂ©s de 40 Ă 60 millions de chiffre d'affaires.
Nous avons fait pas mal dâacquisitions de nouveaux clients que nous sommes en train dâimplĂ©menter.
2024 apparait plus comme une année de structuration. Nous souhaitons nous focaliser sur le maintien des clients et l'approfondissement du service auprÚs de ces derniers.
"Convaincre les utilisateurs de notre savoir-faire Ă chaque voyage"
Jean-Marcel Michonet : Les acquisitions de nouveaux clients des deux derniĂšres annĂ©es ont entrainĂ© une augmentation du volume. Câest une bonne chose, parce qu'on voit dans les business reviews de nos clients que l'objectif de rĂ©duire les dĂ©placements est trĂšs clair.
D'ailleurs, beaucoup de sociétés clientes ont imposé dans la politique voyage l'obligation de réserver 14 jours avant le voyage. Si les voyageurs ne respectent pas ce délai, ils doivent se justifier.
TourMaG - Quels sont les enjeux actuels du business travel ?
Jean-Marcel Michonet : Pour lâagent de voyages, le premier enjeu est de confirmer sa valeur ajoutĂ©e auprĂšs de ses clients, parce que nous sommes challengĂ©s par Ă©normĂ©ment de nouveaux entrants, comme TravelPerk, FairJungle... C'est notre point de vigilance.
C'est une question d'image plus que de proposition de service. Ils ont un marketing de réseau. Ils sont trÚs performants parmi les start-up, les petites entreprises informatiques et grignotent petit à petit des parts de marché aux agents de voyages classiques.
Aujourd'hui, il faut convaincre les utilisateurs de nos outils et de notre savoir-faire à chaque voyage. Avec 86% d'online, on peut penser qu'on n'a pas besoin d'une équipe étoffée. En fait, c'est le contraire, parce que les 14% qui nous appellent ou qui nous envoient des mails sont beaucoup plus demandeurs qu'avant, quand on passait tout en offline.
CWT/Amex GBT : "Ce n'est pas inquiétant pour nous"
					 TourMaG - Que vous inspire le rachat de CWT par Amex GBT. ? 
					 
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Ăa ne nous touche pas. Nous sommes petits. Ce n'est pas inquiĂ©tant pour nous.
					 
					 
Quand vous ĂȘtes trop gros, il y a des petits clients qui ne vous intĂ©ressent plus. C'est dommage de dire ça.
					 
					 
Malheureusement, câest le cas chez moi Ă©galement, il y a des petits clients qui ne m'intĂ©ressent plus. Pourquoi ? Parce qu'ils me coĂ»tent de l'argent. Parce que le nombre de transactions est trop faible par rapport au savoir-faire quâils demandent Ă mes collaboratrices.
					 
					 
Pour ces mastodontes que sont CWT, Amex et autres, le fait simplement de se consolider en un seul Groupe va les amener Ă ĂȘtre tellement puissants qu'ils ne vont pas ĂȘtre intĂ©ressĂ©s par des petites entreprises. Ils vont s'attaquer Ă des gros, des gros que nous, nous ne pouvons pas gĂ©rer.
					 
					 
TourMaG - Faut-il s'attendre Ă d'autres acquisitions ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Oui, parce que c'est l'objectif de tout le monde. J'aimerais bien moi aussi atteindre des volumes importants. On a une croissance interne, mais pour aller plus vite, il faut obligatoirement de la croissance externe.
					 
					 
Et la croissance externe, elle se fait presque naturellement parce qu'il y a quand mĂȘme beaucoup d'agences de voyages aujourd'hui dont les patrons arrivent en fin de parcours et qui sont ou vont ĂȘtre en vente.
					 
					 
Je pense que les acquisitions vont se poursuivre. Je ne suis pas contre ça, car quand le marché évolue dans ce sens, il y a toujours des opportunités. Nous avons affaire aussi à des clients qui ont peur. Et nous jouons sur les peurs pour les ferrer.
					 
					 
Ma dĂ©marche commerciale auprĂšs des clients Amex aujourd'hui est de leur dire : « C'est un monstre qui se crĂ©e et vous allez ĂȘtre un numĂ©ro, chez moi, vous n'ĂȘtes pas un numĂ©ro, vous ĂȘtes un nom ».
			 Jean-Marcel Michonet : Ăa ne nous touche pas. Nous sommes petits. Ce n'est pas inquiĂ©tant pour nous.
Quand vous ĂȘtes trop gros, il y a des petits clients qui ne vous intĂ©ressent plus. C'est dommage de dire ça.
Malheureusement, câest le cas chez moi Ă©galement, il y a des petits clients qui ne m'intĂ©ressent plus. Pourquoi ? Parce qu'ils me coĂ»tent de l'argent. Parce que le nombre de transactions est trop faible par rapport au savoir-faire quâils demandent Ă mes collaboratrices.
Pour ces mastodontes que sont CWT, Amex et autres, le fait simplement de se consolider en un seul Groupe va les amener Ă ĂȘtre tellement puissants qu'ils ne vont pas ĂȘtre intĂ©ressĂ©s par des petites entreprises. Ils vont s'attaquer Ă des gros, des gros que nous, nous ne pouvons pas gĂ©rer.
TourMaG - Faut-il s'attendre Ă d'autres acquisitions ?
Jean-Marcel Michonet : Oui, parce que c'est l'objectif de tout le monde. J'aimerais bien moi aussi atteindre des volumes importants. On a une croissance interne, mais pour aller plus vite, il faut obligatoirement de la croissance externe.
Et la croissance externe, elle se fait presque naturellement parce qu'il y a quand mĂȘme beaucoup d'agences de voyages aujourd'hui dont les patrons arrivent en fin de parcours et qui sont ou vont ĂȘtre en vente.
Je pense que les acquisitions vont se poursuivre. Je ne suis pas contre ça, car quand le marché évolue dans ce sens, il y a toujours des opportunités. Nous avons affaire aussi à des clients qui ont peur. Et nous jouons sur les peurs pour les ferrer.
Ma dĂ©marche commerciale auprĂšs des clients Amex aujourd'hui est de leur dire : « C'est un monstre qui se crĂ©e et vous allez ĂȘtre un numĂ©ro, chez moi, vous n'ĂȘtes pas un numĂ©ro, vous ĂȘtes un nom ».
La RSE ? "Totalement incontournable"
					 TourMaG - Quelle est votre feuille de route pour les mois Ă  venir ? 
					 
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : En 2024, c'est vraiment dâasseoir toutes nos dĂ©marches de lâan passĂ©, annĂ©e pendant laquelle nous avons fait beaucoup d'acquisitions et obtenu plusieurs certifications ECOVADIS, certification ISO 26000 de lâAFNOR.
					 
					 
Nous en avions besoin. Nous avions une seule certification depuis 2013, AFNOR 241, qui était l'engagement de service, l'équivalence de l'ISO 9001 pour les agences de voyages, sur laquelle nous nous appuyions beaucoup. Elle nous a beaucoup aidés. C'est l'épine dorsale de notre service.
					 
					 
Par contre, nous n'avions rien sur la RSE. Et aujourd'hui, on ne peut pas faire un pas sans une question sur la RSE.
					 
					 
Nous avons également une certification B-réputation, qui prouve votre réputation.
					 
					 
TourMaG - La RSE est-elle incontournable aujourd'hui dans le voyage d'affaires ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Totalement incontournable. Il faut ĂȘtre RSE. Il faut avoir une certification RSE, mais pour autant, les entreprises ne changent pas leurs habitudes de voyage.
					 
					 
Il y a eu un petit basculement de l'avion vers le train, mais la limite reste l'économie. On pourrait trÚs bien faire un Paris-Toulouse en train, 5 heures de train, et revenir le lendemain, parce qu'on ne peut pas revenir le soir, mais, il faut ajouter une nuit d'hÎtel.
					 
					 
Donc, il y a un coût supplémentaire. Et ça, les entreprises ne vont pas le faire. C'est logique.
					 
					 
Les rĂ©sultats ne sont pas lĂ . Les certifications sont trĂšs ambitieuses, les entreprises font ce qu'elles peuvent pour ĂȘtre conformes au RSE sur tous les plans.
					 
					 
TourMaG - C'est compliqué de jouer sur les différents curseurs dans le voyage d'affaires ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Oui. On nous demande beaucoup de choses qui sont souvent impossibles. Il faut montrer qu'on fait le maximum pour le faire sans avoir le résultat escompté, mais toujours en expliquant qu'on est dessus.
					 
					 
Les entreprises clientes se déchargent sur l'agence en disant, nous, on veut avoir un niveau de RSE à ce niveau-là . Par exemple : on veut réduire 20 tonnes de CO2 cette année. On va leur dire, voilà , 20 tonnes de CO2, vous basculez tout l'avion sur le train au niveau national, vous ne prenez plus de location de voiture ou beaucoup moins, vous mutualisez les locations de voiture.
					 
					 
Dans les faits, ça ne se passe pas comme ça. Les choix de la direction RSE et des achats ne peuvent pas ĂȘtre appliquĂ©s aussi brutalement. Il faut du temps. C'est de l'accompagnement.
			 Jean-Marcel Michonet : En 2024, c'est vraiment dâasseoir toutes nos dĂ©marches de lâan passĂ©, annĂ©e pendant laquelle nous avons fait beaucoup d'acquisitions et obtenu plusieurs certifications ECOVADIS, certification ISO 26000 de lâAFNOR.
Nous en avions besoin. Nous avions une seule certification depuis 2013, AFNOR 241, qui était l'engagement de service, l'équivalence de l'ISO 9001 pour les agences de voyages, sur laquelle nous nous appuyions beaucoup. Elle nous a beaucoup aidés. C'est l'épine dorsale de notre service.
Par contre, nous n'avions rien sur la RSE. Et aujourd'hui, on ne peut pas faire un pas sans une question sur la RSE.
Nous avons également une certification B-réputation, qui prouve votre réputation.
TourMaG - La RSE est-elle incontournable aujourd'hui dans le voyage d'affaires ?
Jean-Marcel Michonet : Totalement incontournable. Il faut ĂȘtre RSE. Il faut avoir une certification RSE, mais pour autant, les entreprises ne changent pas leurs habitudes de voyage.
Il y a eu un petit basculement de l'avion vers le train, mais la limite reste l'économie. On pourrait trÚs bien faire un Paris-Toulouse en train, 5 heures de train, et revenir le lendemain, parce qu'on ne peut pas revenir le soir, mais, il faut ajouter une nuit d'hÎtel.
Donc, il y a un coût supplémentaire. Et ça, les entreprises ne vont pas le faire. C'est logique.
Les rĂ©sultats ne sont pas lĂ . Les certifications sont trĂšs ambitieuses, les entreprises font ce qu'elles peuvent pour ĂȘtre conformes au RSE sur tous les plans.
TourMaG - C'est compliqué de jouer sur les différents curseurs dans le voyage d'affaires ?
Jean-Marcel Michonet : Oui. On nous demande beaucoup de choses qui sont souvent impossibles. Il faut montrer qu'on fait le maximum pour le faire sans avoir le résultat escompté, mais toujours en expliquant qu'on est dessus.
Les entreprises clientes se déchargent sur l'agence en disant, nous, on veut avoir un niveau de RSE à ce niveau-là . Par exemple : on veut réduire 20 tonnes de CO2 cette année. On va leur dire, voilà , 20 tonnes de CO2, vous basculez tout l'avion sur le train au niveau national, vous ne prenez plus de location de voiture ou beaucoup moins, vous mutualisez les locations de voiture.
Dans les faits, ça ne se passe pas comme ça. Les choix de la direction RSE et des achats ne peuvent pas ĂȘtre appliquĂ©s aussi brutalement. Il faut du temps. C'est de l'accompagnement.
"Je n'ai pas les moyens de me battre contre la SNCF"
					 TourMaG - Vous avez parlé du train tout de suite. Est-ce que vous vendez beaucoup de train ? 
					 
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Oui. Nous vendons Ă peu prĂšs 30% de train.
					 
					 
En Europe et en France, on a vraiment diminuĂ© la part dâavion et le train a un peu augmentĂ©. Mais pas autant que je pensais, entre 12 et 13%.
					 
					 
TourMaG - Quel regard portez-vous sur les échanges de la distribution avec la SNCF ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : La baisse des commissions m'oblige Ă anticiper avec mes clients l'augmentation prochaine des frais d'agence sur le train.
					 
					 
Ăa m'oblige Ă ne plus passer par les GDS, enfin Ă essayer d'Ă©viter les GDS en demandant aux outils avec lesquels je travaille, KDS, The Treep, Goelett, d'ĂȘtre en direct avec la SNCF, pour rĂ©duire un peu tous ces coĂ»ts annexes.
					 
					 
Je n'ai pas les moyens de me battre contre la SNCF, alors j'essaie de m'adapter et d'anticiper. Je n'avais pas anticipé NDC, ça a été une grosse erreur de ma part.
					 
					 
Je pensais quâAir France allait nous accompagner et je me suis bien fait avoir parce que NDC est arrivĂ© comme un boulet. Ce sont les clients qui m'en ont parlĂ©. Il a fallu que je mette en place une formation pour les Ă©quipes. Ăa a Ă©tĂ© un coup de tonnerre.
					 
					 
Lire aussi : EDV : Quelle est la nouvelle convention de distribution signée avec la SNCF ?.
			 Jean-Marcel Michonet : Oui. Nous vendons Ă peu prĂšs 30% de train.
En Europe et en France, on a vraiment diminuĂ© la part dâavion et le train a un peu augmentĂ©. Mais pas autant que je pensais, entre 12 et 13%.
TourMaG - Quel regard portez-vous sur les échanges de la distribution avec la SNCF ?
Jean-Marcel Michonet : La baisse des commissions m'oblige Ă anticiper avec mes clients l'augmentation prochaine des frais d'agence sur le train.
Ăa m'oblige Ă ne plus passer par les GDS, enfin Ă essayer d'Ă©viter les GDS en demandant aux outils avec lesquels je travaille, KDS, The Treep, Goelett, d'ĂȘtre en direct avec la SNCF, pour rĂ©duire un peu tous ces coĂ»ts annexes.
Je n'ai pas les moyens de me battre contre la SNCF, alors j'essaie de m'adapter et d'anticiper. Je n'avais pas anticipé NDC, ça a été une grosse erreur de ma part.
Je pensais quâAir France allait nous accompagner et je me suis bien fait avoir parce que NDC est arrivĂ© comme un boulet. Ce sont les clients qui m'en ont parlĂ©. Il a fallu que je mette en place une formation pour les Ă©quipes. Ăa a Ă©tĂ© un coup de tonnerre.
Lire aussi : EDV : Quelle est la nouvelle convention de distribution signée avec la SNCF ?.
Business model : "Pour faire du forfait, il ne faut pas avoir dâoffline"
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					 TourMaG - OĂč en ĂȘtes-vous sur NDC ? Ătes-vous satisfait de NDC ?
					 
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : J'ai regardĂ© les chiffres le mois dernier, on avait bien augmentĂ© en off-line, uniquement en off-line. On utilise lâoutil The Treep, un SBT qui est sur NDC.
					 
					 
Pour nous, NDC est problématique car elle nous oblige à revenir 10 ans en arriÚre. Toute la partie facturation est manuelle. Idem pour les modifications et les échanges.
					 
					 
Les nouveautés à venir, comme OuiGo sont de belles avancées pour les clients, mais on a complÚtement oublié les agences de voyages.
					 
					 
TourMaG - Quel est votre business model aujourd'hui ? Comment voulez-vous le faire évoluer ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : Notre business model, il est au transactionnel. J'avais essayĂ© en 2022 de faire du forfait, ça n'a pas marchĂ© parce que je n'ai pas la structure pour. Pour faire du forfait, il ne faut pas avoir dâoffline.
					 
					 
Si vous avez de lâoffline, c'est compliquĂ©. Vous ne pouvez pas vous permettre de prendre 60 euros par personne et par mois au collaborateur actif. Ăa ne marche pas quand SuperTripper est Ă 8 euros et TravelPerk Ă 12âŹ. Leur systĂšme est intĂ©gralement online.
					 
					 
TourMaG - Avez-vous dâautres projets pour les mois Ă venir ?
					 
					 
Jean-Marcel Michonet : La stratĂ©gie est dâĂȘtre une entreprise digitale.
					 
					 
Je crois de moins en moins à la valeur ajoutée humaine dans l'organisation des déplacements. Les collaborateurs seront là pour gérer les exceptions ou pour les voyages de qualité, comme les services VIP, mais pas pour le voyage basique.
					 
					 
Jâai pour projet, Ă horizon 2025, d'utiliser l'intelligence artificielle pour pouvoir dicter Ă l'outil. Par exemple, je suis un utilisateur, je dis : « je vais partir demain Ă telle heure, je dois ĂȘtre Ă 9h Ă Toulouse, un taxi mâattendra pour aller je ne sais oĂč⊠»
					 
					 
L'outil va réserver pour le voyageur, mais le voyageur n'aura pas perdu de temps, parce qu'entre deux appels téléphoniques ou entre deux tùches, il peut trÚs bien prendre deux minutes pour dicter sa demande. Et ça, c'est l'avenir.
			 Jean-Marcel Michonet : J'ai regardĂ© les chiffres le mois dernier, on avait bien augmentĂ© en off-line, uniquement en off-line. On utilise lâoutil The Treep, un SBT qui est sur NDC.
Pour nous, NDC est problématique car elle nous oblige à revenir 10 ans en arriÚre. Toute la partie facturation est manuelle. Idem pour les modifications et les échanges.
Les nouveautés à venir, comme OuiGo sont de belles avancées pour les clients, mais on a complÚtement oublié les agences de voyages.
TourMaG - Quel est votre business model aujourd'hui ? Comment voulez-vous le faire évoluer ?
Jean-Marcel Michonet : Notre business model, il est au transactionnel. J'avais essayĂ© en 2022 de faire du forfait, ça n'a pas marchĂ© parce que je n'ai pas la structure pour. Pour faire du forfait, il ne faut pas avoir dâoffline.
Si vous avez de lâoffline, c'est compliquĂ©. Vous ne pouvez pas vous permettre de prendre 60 euros par personne et par mois au collaborateur actif. Ăa ne marche pas quand SuperTripper est Ă 8 euros et TravelPerk Ă 12âŹ. Leur systĂšme est intĂ©gralement online.
TourMaG - Avez-vous dâautres projets pour les mois Ă venir ?
Jean-Marcel Michonet : La stratĂ©gie est dâĂȘtre une entreprise digitale.
Je crois de moins en moins à la valeur ajoutée humaine dans l'organisation des déplacements. Les collaborateurs seront là pour gérer les exceptions ou pour les voyages de qualité, comme les services VIP, mais pas pour le voyage basique.
Jâai pour projet, Ă horizon 2025, d'utiliser l'intelligence artificielle pour pouvoir dicter Ă l'outil. Par exemple, je suis un utilisateur, je dis : « je vais partir demain Ă telle heure, je dois ĂȘtre Ă 9h Ă Toulouse, un taxi mâattendra pour aller je ne sais oĂč⊠»
L'outil va réserver pour le voyageur, mais le voyageur n'aura pas perdu de temps, parce qu'entre deux appels téléphoniques ou entre deux tùches, il peut trÚs bien prendre deux minutes pour dicter sa demande. Et ça, c'est l'avenir.





 
			 


 Publié par Caroline Lelievre 




					 
 
				
					 
 
				
					 
					 
						 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
 
				 









