
L'équipe de French Travel Partners a fêté ses 40 ans au pied de la tour Eiffel en compagnie de la direction d'AC Group et de quelques uns de ses plus fidèles partenaires - Photo : Lola Russell
TourMaG - French Travel Partners a célébré, cet été, son 40e anniversaire. Vous-même, Béatrice Graignic, travaillez au sein de l’agence réceptive depuis 39 ans. Vous êtes la mieux placée pour nous présenter l’agence…
Béatrice Graignic : Effectivement, nous avons fêté, en juin, les 40 ans de French Travel Partners au Bistro Parisien, avec vue sur la tour Eiffel et la Seine. Notre CEO Rob Russell était présent, venu spécialement de Londres.
Car, si French Travel Partners est une société française, elle fait tout de même partie depuis 2017 du groupe britannique AC Group, dont le siège est à Londres. Il s'agit d'un réceptif spécialiste de la Grande-Bretagne, de l'Irlande et de l'Écosse, qui dispose de bureaux à Londres, Edimbourg et Dublin, tandis que nous sommes 8 à Paris.
Nous couvrons donc tous ces pays-là en terme de réceptif pour les groupes et les individuels. Nous partageons, d'ailleurs, un certain nombre de clients.
En revanche, chez French Travel Partners, nous avons assez peu de clients en provenance du Royaume-Uni. Ils viennent surtout des Etats-Unis, d'Australie et d'autres pays d'Europe : Allemagne, Scandinavie, Europe du Sud.
TourMaG - French Travel Partners appartient-elle à AC Group ?
Béatrice Graignic : En grande partie, oui. Ils ont une part conséquente dans l'entreprise. Comme cela a toujours été le cas depuis 40 ans en réalité.
Au départ, notre agence était la filiale française de JacTravel. En 1997, l'actionnariat a changé, mais il s'agissait toujours de Britanniques principalement. C'est là que nous avons pris le nom de French Travel Partners.
Et donc, depuis 2017, nous faisons partie d'AC Group, qui emploie 85 personnes et dispose de bureaux dans 4 pays principalement, mais aussi - depuis le Covid - d'équipes ailleurs en Europe, comme à Palma en Espagne.
Cela ne nous a pas empêchés de mettre en place des synergies. Par exemple, nous travaillons tous sur le même logiciel. Cela apporte beaucoup de cohérence.
TourMaG - Vous travaillez uniquement en B2B ?
Béatrice Graignic : Oui, avec des tour-opérateurs et des agences internationales, qui viennent parfois avec leurs propres guides ou leurs propres accompagnateurs. Sinon, nous travaillons en direct avec des guides locaux, des autocaristes, des hôtels, etc.
Béatrice Graignic : Effectivement, nous avons fêté, en juin, les 40 ans de French Travel Partners au Bistro Parisien, avec vue sur la tour Eiffel et la Seine. Notre CEO Rob Russell était présent, venu spécialement de Londres.
Car, si French Travel Partners est une société française, elle fait tout de même partie depuis 2017 du groupe britannique AC Group, dont le siège est à Londres. Il s'agit d'un réceptif spécialiste de la Grande-Bretagne, de l'Irlande et de l'Écosse, qui dispose de bureaux à Londres, Edimbourg et Dublin, tandis que nous sommes 8 à Paris.
Nous couvrons donc tous ces pays-là en terme de réceptif pour les groupes et les individuels. Nous partageons, d'ailleurs, un certain nombre de clients.
En revanche, chez French Travel Partners, nous avons assez peu de clients en provenance du Royaume-Uni. Ils viennent surtout des Etats-Unis, d'Australie et d'autres pays d'Europe : Allemagne, Scandinavie, Europe du Sud.
TourMaG - French Travel Partners appartient-elle à AC Group ?
Béatrice Graignic : En grande partie, oui. Ils ont une part conséquente dans l'entreprise. Comme cela a toujours été le cas depuis 40 ans en réalité.
Au départ, notre agence était la filiale française de JacTravel. En 1997, l'actionnariat a changé, mais il s'agissait toujours de Britanniques principalement. C'est là que nous avons pris le nom de French Travel Partners.
Et donc, depuis 2017, nous faisons partie d'AC Group, qui emploie 85 personnes et dispose de bureaux dans 4 pays principalement, mais aussi - depuis le Covid - d'équipes ailleurs en Europe, comme à Palma en Espagne.
Cela ne nous a pas empêchés de mettre en place des synergies. Par exemple, nous travaillons tous sur le même logiciel. Cela apporte beaucoup de cohérence.
TourMaG - Vous travaillez uniquement en B2B ?
Béatrice Graignic : Oui, avec des tour-opérateurs et des agences internationales, qui viennent parfois avec leurs propres guides ou leurs propres accompagnateurs. Sinon, nous travaillons en direct avec des guides locaux, des autocaristes, des hôtels, etc.

Béatrice Graignic : Oui, nous connaissions déjà l'association et de nombreux membres, que nous croisons habituellement sur les événements professionnels et les congrès. Beaucoup sont spécialisés sur une région, alors que nous commercialisons toute la France.
J'apprécie beaucoup la solidarité qui s'est créée entre tous les membres, tout le monde se refile des tuyaux plutôt que de rester chacun dans son coin à faire son business.
TourMaG - Vous est-il arrivé de travailler de pair avec d'autres agences de France DMC Alliance depuis votre adhésion ?
Béatrice Graignic : Nous commençons tout juste ! Récemment nous avons concocté un séjour de 2-3 jours à Paris pour des Américains, qui poursuivaient leur voyage avec une agence bordelaise sur la thématique des vins et avec une croisière sur la Garonne. L'agence connait très bien sa région et nous Paris, depuis 40 ans que nous y sommes.
TourMaG - Votre agence produit une offre sur-mesure dans toute la France métropolitaine, pour les individuels et les groupes. Avez-vous tout de même des spécificités ?
Béatrice Graignic : Nous travaillons avec une clientèle historiquement germanophone, à hauteur d'au moins 30% de notre activité. Le reste est dispatché entre États-Unis, Canada, Scandinavie, Europe du Sud et Australie.
Quant aux offres, il peut y avoir des demandes pour un week-end à Paris ou sur la Côte d'Azur, pour une clientèle de proximité - Belgique, Allemagne, Autriche, Suisse - comme des circuits.
Nous accueillons des groupes d'Américains qui viennent pour deux semaines et nous leur proposons des itinéraires totalement à la carte, étant donné que nous ne travaillons qu'en B2B et sur un segment moyen à haut de gamme (4 étoiles minimum).
Les Américains demandent la Normandie, c'est une part importante de leur histoire. Mais la demande augmente pour d'autres régions comme l'Aquitaine et Bordeaux, et plus seulement pour des wine tours.
Enfin, les voyages thématiques ou de niche ont la cote et de notre côté, cela nous change du quotidien. Ça nous fait travailler les méninges pour créer des itinéraires sur-mesure. Nous sommes aussi positionnés sur les pèlerinages, la France regorgeant de lieux saints.

Rob Russell, CEO d'AC Group et Béatrice Graignic, directrice de French Travel Partners - Photo : Lola Russell
TourMaG - Comment se passe l'année 2025 pour French Travel Planners ?
Béatrice Graignic : 2025 est plutôt une bonne année, nous bénéficions d'un effet rebond après les Jeux Olympiques de 2024.
2026 s'annonce aussi très bien, nous recevons pas mal de demandes et de confirmations.
Nous sommes également en train de refaire notre site Internet, après avoir changé notre logo. En réalité, nous sommes en train de recréer un site qui mettra en avant toute notre offre, pour l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse et la France.
TourMaG - Depuis 40 ans, avez-vous des clients fidèles ou faut-il sans cesse prospecter ?
Béatrice Graignic : Nous avons des clients historiques, depuis 20 ans. Mais il faut sans arrêt continuer à trouver de nouveaux clients si on veut continuer à faire de la croissance, surtout après le passage du Covid.
Et puis, l'offre a évolué en 40 ans ! Le temps des "séries" où, chaque week-end, un car venait d'Allemagne est terminé ou presque. Nous ne traitons plus ce genre de demandes en tant que réceptif, les agences et les TO le font en direct.
La taille des groupes loisirs a aussi diminué et les hôtels acceptent des groupes de 15 ou 20 personnes, là où avant il fallait être au minimum 25. Les mentalités des clients évoluent aussi, ils demandent davantage d'expériences, de personnalisation. Les Américains adorent les cours de cuisine par exemple.
Nous accueillons aussi beaucoup de chorales et de fanfares des États-Unis, qui demandent à ce qu'on leur organise des concerts dans des églises ou qu'on leur trouve des endroits pour jouer.
Quant aux pèlerinages, si le chef du groupe est un prêtre, on nous demande de leur organiser des messes.
Lire aussi : Vendre la France : une question de moyens... ou d'envie ?
Béatrice Graignic : 2025 est plutôt une bonne année, nous bénéficions d'un effet rebond après les Jeux Olympiques de 2024.
2026 s'annonce aussi très bien, nous recevons pas mal de demandes et de confirmations.
Nous sommes également en train de refaire notre site Internet, après avoir changé notre logo. En réalité, nous sommes en train de recréer un site qui mettra en avant toute notre offre, pour l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse et la France.
TourMaG - Depuis 40 ans, avez-vous des clients fidèles ou faut-il sans cesse prospecter ?
Béatrice Graignic : Nous avons des clients historiques, depuis 20 ans. Mais il faut sans arrêt continuer à trouver de nouveaux clients si on veut continuer à faire de la croissance, surtout après le passage du Covid.
Et puis, l'offre a évolué en 40 ans ! Le temps des "séries" où, chaque week-end, un car venait d'Allemagne est terminé ou presque. Nous ne traitons plus ce genre de demandes en tant que réceptif, les agences et les TO le font en direct.
La taille des groupes loisirs a aussi diminué et les hôtels acceptent des groupes de 15 ou 20 personnes, là où avant il fallait être au minimum 25. Les mentalités des clients évoluent aussi, ils demandent davantage d'expériences, de personnalisation. Les Américains adorent les cours de cuisine par exemple.
Nous accueillons aussi beaucoup de chorales et de fanfares des États-Unis, qui demandent à ce qu'on leur organise des concerts dans des églises ou qu'on leur trouve des endroits pour jouer.
Quant aux pèlerinages, si le chef du groupe est un prêtre, on nous demande de leur organiser des messes.
Lire aussi : Vendre la France : une question de moyens... ou d'envie ?
TourMaG - Vous devez avoir un bon carnet d'adresses !
Béatrice Graignic : Effectivement, mais nous rencontrons tout de même des problèmes sur les grands sites, notamment à Paris, au musée du Louvre, à la tour Eiffel, ou Notre-Dame de Paris.
Il est très compliqué de réserver pour nos groupes.
TourMaG - Même en étant sur le marché depuis 40 ans, vous n'avez pas vos entrées ?
Béatrice Graignic : Depuis la réouverture de Notre-Dame de Paris, les groupes doivent réserver à l'avance en ligne, et un système de grands comptes a été mis en place, ce qui complique la tache pour les sociétés un peu plus petites.
C'est un problème récurrent qui est souvent abordé dans le groupe WhatsApp des membres de France DMC Alliance, car les places partent dans la journée et ensuite, il faut attendre trois mois pour les prochains créneaux.
C'est très contraignant pour nous, petites DMC, d'autant plus que nous sommes en règle - garantie financière, immatriculation Atout France - mais que ces grands comptes, qui sont pour certains des sociétés internationales revendant des activités touristiques dans le monde entier, ne le sont pas forcément.
Béatrice Graignic : Effectivement, mais nous rencontrons tout de même des problèmes sur les grands sites, notamment à Paris, au musée du Louvre, à la tour Eiffel, ou Notre-Dame de Paris.
Il est très compliqué de réserver pour nos groupes.
TourMaG - Même en étant sur le marché depuis 40 ans, vous n'avez pas vos entrées ?
Béatrice Graignic : Depuis la réouverture de Notre-Dame de Paris, les groupes doivent réserver à l'avance en ligne, et un système de grands comptes a été mis en place, ce qui complique la tache pour les sociétés un peu plus petites.
C'est un problème récurrent qui est souvent abordé dans le groupe WhatsApp des membres de France DMC Alliance, car les places partent dans la journée et ensuite, il faut attendre trois mois pour les prochains créneaux.
C'est très contraignant pour nous, petites DMC, d'autant plus que nous sommes en règle - garantie financière, immatriculation Atout France - mais que ces grands comptes, qui sont pour certains des sociétés internationales revendant des activités touristiques dans le monde entier, ne le sont pas forcément.
TourMaG - Quels sont vos projets en cette année anniversaire ? Avez-vous de nouveaux objectifs ?
Béatrice Graignic : Nous aimerions monter en gamme sur certains marchés et, bien évidemment continuer à croître sur ceux que l'on connait bien.
Nous envisageons également de développer progressivement notre offre MICE. Pour l'heure, il nous arrive de louer des salles de conférences ou d'organiser des séminaires pour des sociétés scandinaves notamment, mais c'est très ponctuel.
Quant à AC Group, il prévoit de clôturer l'année 2025 sur un chiffre d'affaires global de 25 millions de livres.
Lire aussi : Formation : France DMC Alliance s’allie à l’EPT pour valoriser le tourisme réceptif
Béatrice Graignic : Nous aimerions monter en gamme sur certains marchés et, bien évidemment continuer à croître sur ceux que l'on connait bien.
Nous envisageons également de développer progressivement notre offre MICE. Pour l'heure, il nous arrive de louer des salles de conférences ou d'organiser des séminaires pour des sociétés scandinaves notamment, mais c'est très ponctuel.
Quant à AC Group, il prévoit de clôturer l'année 2025 sur un chiffre d'affaires global de 25 millions de livres.
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