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Aérien : coulisses d’un été mouvementé et enjeux futurs [ABO]

Retrouvez tout ce qu'il s'est passé cet été !


Si vous avez décroché de l’actualité de l’aérien cet été, TourMaG est resté en veille pour vous et vous raconte ce qu'il s’est passé ces dernières semaines, ce qu’il faudra surveiller et ce à quoi s’attendre pour les compagnies aériennes en cette rentrée et dans les mois qui viennent.


Rédigé par le Lundi 25 Août 2025

Redécollons pour le suivi de l’actualité des compagnies aériennes et de son industrie. Photo : C.Hardin
Redécollons pour le suivi de l’actualité des compagnies aériennes et de son industrie. Photo : C.Hardin
En cette fin d’été, le secteur aérien est encore en pleine activité. Telle la fourmi de Jean de la Fontaine, les compagnies profitent de la saison estivale pour faire le plein de recettes et ainsi aborder le mieux possible le ralentissement de l’activité prévu en septembre dans une conjoncture pleine d’inconnues.

De notre côté, nous reprenons le suivi quotidien de l’activité du tourisme, du voyage, des transports et notamment celui du secteur de l’aérien.

En cette rentrée, voici quelques éléments de contexte et les sujets qui pourraient, dans ce secteur si évolutif, faire l’actualité dans les mois qui viennent.

Pour le transport aérien, si l’on considère les prévisions et notes de IATA, la conjoncture reste stable pour le moment malgré les graves tensions géopolitiques qui demeurent en cette rentrée.

On note cependant que contrairement à ce que pensaient les analystes de IATA, le chiffre de 5,22 milliards de passagers pour 2025 ne sera pas atteint et restera tout juste en dessous de la barre des 5 milliards.

Et sur le long terme, IATA maintient que le nombre de passagers devrait doubler d’ici 10 ans. Le transport aérien continue donc de se développer dans le monde, particulièrement en Asie.

Pour cet été et en Europe, Eurocontrol a relevé en juillet une augmentation de 3% du trafic par rapport à l’année dernière. La France n’en profite pas et stagne derrière le Royaume-Uni - l’aéroport d’Heathrow a battu son record de fréquentation le 1er août avec 270 869 passagers -, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.


Droits de douane : « Merci Boeing »

En France et en attendant un mois de septembre qui pourrait être mouvementé, la croissance même timide s’est révélée être une bonne surprise.

Les mauvaises nouvelles sont venues de ces droits de douane américains pour lesquels la Présidente de la Commission européenne, Ursula Van der Layen a « topé » tout sourire avec Donald Trump.

Un accord (pas encore ratifié) dénoncé par l’ensemble du secteur économique. « Une vassalisation, une capitulation, une fessée » les mots sont forts pour qualifier ce énième échec pour l’Europe à faire bloc pour résister.

Un accord d’autant plus déséquilibré que l’euro est fort et que le taux de change rend les produits européens plus chers pour les acheteurs américains.

Usine Boeing aux Etats Unis. Photo : C.Hardin
Usine Boeing aux Etats Unis. Photo : C.Hardin
Cet « accord » dont les contours sont encore très flous aujourd’hui épargne cependant le secteur aéronautique : « 0% de taxes sur les « aéronefs et pièces d'aéronefs »

Puissance des lobbys ? Non. La volonté de l’administration Trump d’aider un fleuron des États-Unis après une période difficile. En effet, les avions Boeing sont certes « made in USA », mais sont fabriqués avec une multitude d’éléments venant du monde entier.

Les B737 MAX par exemple sont équipés de moteurs LEAP-1B made in France par une coentreprise entre le français Safran et l’Américaine General Electric. Des droits de douane dégraderaient sérieusement la rentabilité du constructeur américain.

Rappelons que Boeing est le premier client à l’export des équipementiers français qui sont plus d’une centaine. Depuis 2016, Boeing dépense annuellement en moyenne, 4,3 milliards de dollars avec l’industrie aéronautique française.*

Mais l’avionneur américain bénéficie aussi du chantage aux droits de douane exercé sur les gouvernements par Donald Trump, partout où il passe. « Achetez américain ou je vous taxe à mort ». Et ça marche.

British Airways, Japan Airlines, Qatar Airways ont récemment passé de très grosses commandes, faisant revenir Boeing dans la course face à Airbus.

Départ de Ryanair : Volotea et Transavia en embuscade

En France, les compagnies qui opèrent au départ de l’hexagone attendent avec fébrilité de savoir quel sera le taux de la TSBA dans le prochain budget.

Ryanair quant à elle n’aura pas attendu les annonces et a décidé le 30 juillet dernier de quitter certains aéroports en région. Ainsi, la compagnie va supprimer 750 000 sièges, arrêtera ses opérations dans 3 aéroports, Bergerac, Brive, et Strasbourg et supprimera 25 lignes pour l’hiver 2025.

À court terme, cette décision pourrait avoir des conséquences négatives sur l’emploi, les revenus des petits aéroports régionaux. À plus long terme et si ce vide se comble avec d’autres opérateurs plus vertueux que Ryanair, ce coup de tonnerre de l’été n’aura pas été une si mauvaise nouvelle.

À Strasbourg on regrette ce départ. « Nous allons chercher une compagnie susceptible de reprendre ces lignes », a fait savoir l'aéroport cet été à nos confrères de l’Est Républicain.

Quelques heures plus tard, France Bleue (rebaptisée récemment « ICI ») nous apprenait que Volotéa allait reprendre les vols à destination d’Agadir et de Porto qu’abandonnera Ryanair en octobre prochain.

Le vide laissé par la compagnie irlandaise à Strasbourg à Toulouse ou Marseille pourrait-il aussi intéresser Transavia France ? TourMaG a posé la question à Ben Smith, le PDG du groupe.

« Aujourd'hui, il n'y aura pas de changement dans notre stratégie pour Transavia. Mais avec le changement de capacité dans certaines régions, bien sûr, ça pourrait être intéressant, mais pour ces lignes spécifiques que vous venez de mentionner, c'est trop tôt. Les capacités à faire évoluer sont des réflexions que nous faisons en permanence et nous verrons » nous a répondu Ben Smith.

Ce que nous savons c’est que pour cet automne, Transavia étendra encore son réseau en ouvrant de nouvelles lignes : Séville et Hurghada au départ de Toulouse, Bordeaux - Gran Canaria, Orly - Thessalonique, Nantes - Berlin et Marseille - Djerba.

TSBA : les ministres du Transport et du Tourisme pour la suppression.

À propos de cette fameuse taxe TSBA et alors que les ministres partaient en vacances, le secteur aérien aura cependant reçu avec espoir la déclaration de notre ministre du Tourisme Nathalie Delattre qui, emboitant le pas au ministre des Transports Philippe Tabarot, a plaidé le 31 juillet dernier pour la suppression pure et simple de cette taxe dans le prochain budget.

Réussiront ils à convaincre Bercy ? Réponse dans les semaines qui viennent.

La rentrée des compagnies françaises

Côté compagnies françaises, qui ne font pas de pause estivale, comment se passe l’été et quelles seront les actualités de la rentrée ? Air France - KLM est plutôt en forme et a publié durant cet été ses résultats pour le deuxième trimestre.

Globalement, le groupe a réalisé un très bon résultat avec 649 M€ de bénéfice net et une forte marge opérationnelle. On suivra cet automne l’avancée sur ses projets de consolidation en Europe.

Après avoir pris une participation de 19,9% dans la compagnie SAS, la saison 2 consistera pour le groupe français à devenir actionnaire majoritaire à 60,5% faisant de SAS une filiale similaire à KLM.

L’enjeu est de taille puisqu’il permettra au groupe de disposer de 700 avions et de disposer avec Copenhague d’un troisième Hub.

Concernant les projets sur Air Portugal qui eux aussi pourraient se concrétiser dans les mois qui viennent, Ben Smith a réitéré son intérêt dans le cadre de la cession de 49,9% du capital de la compagnie par le gouvernement portugais.

Par contre et concernant Air Europa dont Air France - KLM avait manifesté son intérêt pour acquérir 51%, le prix demandé semble trop cher. « Nous avons stoppé toute discussion avec eux » ont déclaré les dirigeants d’Air France - KLM.

La famille Hidalgo, principale actionnaire d’Air Europa et qui demandait 1 milliard d’euros, semble trop gourmande.

b[Rappelons que la compagnie espagnole s’est endettée pour faire face à la crise du Covid et qu’elle devra rembourser en tout 563 millions d’euros d’ici 2028.

Air France KLM est plutôt en forme au deuxième trimestre. Photo : C.Hardin
Air France KLM est plutôt en forme au deuxième trimestre. Photo : C.Hardin
Côté exploitation, après la signature, au mois de juin du partenariat « Connect France » avec le Groupe ADP pour faciliter les correspondances au sein du hub de CDG, une première initiative concrète a vu le jour en ce mois d’aout avec le « Short Connection Pass », un dispositif de priorisation des clients en transit à Paris en fonction du temps dont ils disposent pour effectuer leur correspondance.

Désormais, lorsqu’un temps de correspondance passe sous un certain seuil (par exemple 45 min pour une correspondance entre Toulouse et New York avec un changement de terminal, un traitement prioritaire sera automatiquement déclenché sans que les clients n’aient à en faire la demande.

Une première également pour Air France cet été, des pilotes de la compagnie française aux commandes de Boeing 777 de KLM.

Pour aider KLM à pallier la pénurie de pilotes pendant l’été, une cellule a été créée pour rendre possible le pilotage des appareils de la compagnie des Pays-Bas par des pilotes d’Air France avec un équipage commercial KLM.

Dossiers aux autorités, négociations avec les syndicats pour finalement un premier vol, Amsterdam - New York - Amsterdam le 16 juillet dernier.

Un moment historique dont s’est réjoui Ben Smith.

Corsair : Une décision de la Commission européenne attendue dans les semaines qui viennent. Photo : C.Hardin
Corsair : Une décision de la Commission européenne attendue dans les semaines qui viennent. Photo : C.Hardin
Corsair, de son côté, devrait faire parler d’elle en cette rentrée.

Pascal de Izaguirre, son PDG, attend plutôt placidement les décisions de la Commission européenne qui devrait dire dans les semaines qui viennent si le plan de sauvetage dont la compagnie a bénéficié respecte ou non les règles de l’Union en matière d’aides d’État.

En attendant, le réseau marche bien, les engagements de vente sont bons et seront en amélioration assez notable par rapport à l’été 2024, affirme le PDG.

« Je continue d’être serein, je fais comme si j’avais l’éternité devant moi et nous continuons de dérouler notre feuille de route stratégique », nous Pascal de Izaguirre en juillet.

Si elle trouve à redire sur ce plan de sauvetage, la commission peut-elle mettre e fin à l’aventure Corsair qui fêtera l’année prochaine ses 45 ans ? Non. Quelles pourraient être alors les sanctions prises à l’encontre de la compagnie ?

La contrainte de rembourser tout ou partie des aides reçues (136,9 millions d’euros) ou de réduire sa flotte ou encore, se voire imposer des restrictions opérationnelles pour compenser l’avantage « indu ».

Si sanctions il y a, nous suivrons comment l’état français s’emploiera à trouver les moyens pour limiter la casse. French bee a fait le plein sur sa nouvelle destination Montréal cet été et a ajouté une troisième fréquence et Air Caraïbes annonce pour cet hiver la reprise des vols directs vers Saint-Martin trois fois par semaine à partir du 12 décembre.

Aussi, les deux compagnies du Groupe Dubreuil (French bee et Air Caraïbes ndlr) ont signé le 6 août dernier un accord Interline avec Volotea, un partenariat permettant aux passagers de bénéficier d’un billet unique et d'un acheminement direct des bagages, pour voyager entre les capitales régionales européennes et les destinations de la Caraïbe, la Guyane, La Réunion et l’Amérique du Nord.

Dans l’océan Indien, nous avions fait le point fin juin avec Hugues Marchessaux, le PDG d’Air Austral.

Après de graves difficultés, la compagnie a commencé à remonter la pente avec une première étape importante marquée par un résultat d’exploitation positif de 2 millions d’euros, en amélioration de 42 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent.

Nous suivrons là aussi dans les mois qui viennent les efforts de la compagnie qui s’est donnée comme objectif pour 2026,un résultat net qui soit au minimum à l’équilibre, voire positif.

Air Tahiti Nui : L’heure est à l’analyse stratégique . Photo Air Tahiti Nui
Air Tahiti Nui : L’heure est à l’analyse stratégique . Photo Air Tahiti Nui
En Polynésie, nous nous intéresserons aux challenges que se sont fixés les dirigeants d’Air Tahiti Nui dans un contexte de concurrence accrue sur les routes clés entre Tahiti et l’Amérique du Nord face à Air France, United et French bee.

Pour la compagnie à la fleur de tiaré, l’heure est à l’analyse stratégique pour identifier de nouveaux marchés et l’étude d’une intégration dans une alliance pour renforcer la connectivité et les synergies.

Un des objectifs est aussi, pour cette année 2025 d’atteindre l’autonomie financière sans soutien public.

Plus au sud dans le pacifique, Aircalin entame son premier été en tant que compagnie de l’outremer directement reliée à Paris via Bangkok, rejoignant ainsi dans le club Air austral, Air Tahiti Nui, Corsair et Air Caraïbes.

Elle enregistre une forte de demande pour la Thaïlande depuis le marché « France » mais reste en dessous des objectifs sur la ligne Nouméa -Paris.

Comme tout le secteur économique de la Nouvelle-Calédonie et particulièrement le tourisme et l’aérien, les dirigeants d’Aircalin espèrent un retour à une situation définitivement apaisée pour dynamiser la ligne.

Une troisième fréquence est prévue pour novembre 2025. D’ici là nous suivrons attentivement en cette rentrée les discussions entre le FLNKS, les non indépendantistes et l’État.

Le 12 août dernier, le FLNKS s’est prononcé contre l'accord de Bougival, signé en juillet après plusieurs jours de négociations en présence de Manuel Valls, ministre des Outre-mer.

« Je ne me résigne pas », a écrit le ministre qui est actuellement sur le caillou pour tenter de relancer cet accord qui vise à définir un nouveau statut institutionnel pour le territoire.

Il avait d’ailleurs déclaré que l’accord devait être éclairé, approfondi, précisé et complété par un comité de rédaction. Le secteur du tourisme et de l’aérien en Nouvelle Calédonie suivront avec intérêt ce nouveau round.

ASL Airlines France aura, elle aussi, réalisé un été très dynamique avec l’inauguration de plusieurs lignes régulières inédites, qui sont venues compléter une offre en forte croissance, axée sur une connectivité renforcée au départ de plusieurs aéroports français vers le bassin méditerranéen et les Balkans.

La compagnie basée à CDG a ouvert cet été des liaisons directes entre Clermont-Ferrand et Alger, vers Pristina au départ de Paris-Charles de Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry et vers Bejaïa au départ de Saint-Étienne.

La Compagnie quant à elle devra être patiente. Prévu au mois de septembre prochain, le troisième Airbus A321neo permettant d’augmenter les fréquences et d’ouvrir potentiellement de nouvelles routes ne rejoindra la flotte qu’en 2026.

Ailleurs dans le monde

Ailleurs que dans l’hexagone, l’été a été marqué par quelques annonces importantes.

Si le groupe Air France - KLM a bien réussi son deuxième trimestre, c’est aussi le cas de ses grandes rivales :

Le Groupe Lufthansa (autorisé en juin dernier à acquérir une participation minoritaire de 10% dans Air Baltic ) a surpris en publiant un bénéfice opérationnel à 871 millions d'euros contre 805 millions prévus et en hausse de 3%.

IAG quant a lui a annoncé un bénéfice d’exploitation de 1,68 milliard d'euros, en hausse de 35,4% par rapport à l’année précédente et lui aussi supérieur à ce que prédisaient les analystes.

Au sein du groupe IAG, on a aussi appris cet été le tournant historique pris par Vueling en matière de flotte. Jusqu’à présent 100% Airbus, la compagnie espagnole intègrera en 2026, 50 Boeing 737 MAX.

Ces deux géants, à l’instar du groupe Air France - KLM, ont aussi fait part durant cet été que le rachat d’Air Europa, un temps envisagé n’était plus d’actualité.

Pratiquement dans la foulée, Air Europa a accepté l'offre de Turkish Airlines, dont nous avions récemment évoqué les grandes ambitions, qui propose de reprendre 26 % du capital de la compagnie espagnole pour 275 millions d'euros.

De quoi permettre à la compagnie turque de s'ouvrir les portes des liaisons entre l'Espagne et l'Amérique latine.

De l’autre côté des Alpes, le Conseil d’administration d’ITA Airways a approuvé début juillet le plan stratégique pour la période 2026 - 2030.

Il s’articulera autour de trois piliers stratégiques majeurs : le renforcement du positionnement concurrentiel, le développement du réseau et de la flotte et le renforcement de l’intégration au sein du Groupe Lufthansa.

En Grèce, Aegean Airlines va s’ouvrir vers de nouvelles frontières, plus lointaines grâce à l’acquisition confirmée en juillet dernier de deux Airbus A.321neoXLR pour se lancer vers l’Inde (New Dehli et Mumbai) en mars de l’année prochaine.

Bangalore, les Seychelles, les Maldives, Nairobi, Almaty et Lagos devraient suivre dans les années qui viennent. Pour Etihad, l’arrivée également d’A321LR, le 25 juillet dernier a été vécu au sein de l’entreprise comme « un moment extraordinaire, et qui change tout ce que nous pensions possible sur un monocouloir » selon Antonoaldo Neves, Chief Executive Officer d'Etihad Airways.

Une cabine révolutionnaire puisqu’elle offrira en plus d’une classe business et économique les toutes premières First Suites d'Etihad sur monocouloir.

L’avion sera programmé sur Paris en supplément de l’A380 et sur bien d’autres destinations qui s’ouvriront prochainement. TourMaG devrait pouvoir, dès octobre, vous raconter par le détail cette expérience de vol.

En Arabie Saoudite voisine et alors que Ryadh Air s’apprête à démarrer ses opérations, l’autorité de l’aviation civile saoudienne (GACA) a approuvé cet été la création d’une nouvelle compagnie low cost d'ici 2030,émanant d'un consortium de plusieurs investisseurs dont Air Arabia.

Rappelons que l’ambition du pays est d'atteindre 100 millions de visiteurs d’ici 2030. Alors que b Saudia]b se recentrera sur Djeddah et Riyad Air dans la capitale Riyad, cette nouvelle compagnie se développera à l’est, dans la province orientale à Damman à l'aéroport international King Fahd.

Enfin, le crash du 787 d’Air India à Ahmedabad, en Inde le 12 juin dernier, gardera encore à la rentrée et au-delà, ses mystères.

Comment et pourquoi les interrupteurs permettant l’injection du carburant dans les moteurs ont été coupés en pleine phase de décollage ? L’enquête se poursuit. Le 17 juillet dernier, la DGAC indienne a déclaré : « Qu’à ce stade, il est trop tôt pour tirer une conclusion définitive ».

L'enquête de l'AAIB ( Aircraft Accident Investigation Bureau) n'est pas encore terminée et elle appelle toutes les parties concernées à « attendre la publication du rapport final d'enquête une fois celle-ci terminée. »

Redécollage donc en ce jour, du suivi de l’actualité des compagnies aériennes et de son industrie dans un monde incertain, turbulent, dangereux, mais toujours et de plus en plus en demande de mobilité.

*chiffres Boeing

Christophe Hardin Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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