
Sur le plan des devises, la paire euro/dollar reste orientée à la hausse avec un objectif autour de 1,20 d’ici la fin de l’année - Depositphotos.com, chekat
Bonne nouvelle : la liquidité mondiale est abondante.
En un an, les banques centrales ont abaissé leurs taux à 168 reprises, un mouvement d’une ampleur exceptionnelle, le troisième plus important après ceux de 2009 et de la crise du Covid.
Ce cycle touche à sa fin dans la plupart des économies, sauf aux États-Unis, où les taux pourraient encore baisser de 1,5 à 2 points.
Cette politique monétaire très accommodante soutient le crédit et l’activité économique, réduisant ainsi le risque de récession.
Aux États-Unis, la Réserve fédérale semble toutefois intervenir un peu tard, alors que l’économie montre déjà des signes de redémarrage.
Combinées aux mesures budgétaires de l’administration Trump, ces baisses de taux pourraient entraîner une reprise de l’inflation en 2026, sans pour autant atteindre des niveaux inquiétants. Cette perspective pourrait cependant précipiter la fin du cycle d’assouplissement monétaire américain.
Malgré certaines craintes, le dollar reste la monnaie dominante. Selon la Banque des Règlements Internationaux, il représente encore 57,7% des réserves mondiales, un niveau quasi inchangé. L’euro reste stable autour de 20%, tandis que le yuan chinois recule légèrement à 2,1%.
Ces chiffres contredisent l’idée d’une dédollarisation : le billet vert conserve son statut de référence, faute d’alternative crédible, même si la diversification des réserves progresse lentement au profit de certaines devises émergentes.
En Europe, la croissance demeure modérée, mais inégale. Les pays du Sud, notamment l’Espagne, tirent la zone vers le haut avec une croissance estimée à 2,8% cette année, contre seulement 0,5 à 0,7% pour la France. Ce dynamisme espagnol s’explique par une discipline budgétaire retrouvée, un tourisme en plein essor et un bon usage des fonds européens, notamment dans les infrastructures et l’intelligence artificielle. Ce modèle reste difficile à reproduire en France.
Enfin, la Chine tiendra du 20 au 23 octobre 2025, le plénum du Parti communiste, un rendez-vous clé pour définir les grandes orientations économiques des prochaines années, alors que l’économie montre de timides signes de reprise.
A lire aussi : L’euro en route vers de nouveaux sommets face aux devises
En un an, les banques centrales ont abaissé leurs taux à 168 reprises, un mouvement d’une ampleur exceptionnelle, le troisième plus important après ceux de 2009 et de la crise du Covid.
Ce cycle touche à sa fin dans la plupart des économies, sauf aux États-Unis, où les taux pourraient encore baisser de 1,5 à 2 points.
Cette politique monétaire très accommodante soutient le crédit et l’activité économique, réduisant ainsi le risque de récession.
Aux États-Unis, la Réserve fédérale semble toutefois intervenir un peu tard, alors que l’économie montre déjà des signes de redémarrage.
Combinées aux mesures budgétaires de l’administration Trump, ces baisses de taux pourraient entraîner une reprise de l’inflation en 2026, sans pour autant atteindre des niveaux inquiétants. Cette perspective pourrait cependant précipiter la fin du cycle d’assouplissement monétaire américain.
Malgré certaines craintes, le dollar reste la monnaie dominante. Selon la Banque des Règlements Internationaux, il représente encore 57,7% des réserves mondiales, un niveau quasi inchangé. L’euro reste stable autour de 20%, tandis que le yuan chinois recule légèrement à 2,1%.
Ces chiffres contredisent l’idée d’une dédollarisation : le billet vert conserve son statut de référence, faute d’alternative crédible, même si la diversification des réserves progresse lentement au profit de certaines devises émergentes.
En Europe, la croissance demeure modérée, mais inégale. Les pays du Sud, notamment l’Espagne, tirent la zone vers le haut avec une croissance estimée à 2,8% cette année, contre seulement 0,5 à 0,7% pour la France. Ce dynamisme espagnol s’explique par une discipline budgétaire retrouvée, un tourisme en plein essor et un bon usage des fonds européens, notamment dans les infrastructures et l’intelligence artificielle. Ce modèle reste difficile à reproduire en France.
Enfin, la Chine tiendra du 20 au 23 octobre 2025, le plénum du Parti communiste, un rendez-vous clé pour définir les grandes orientations économiques des prochaines années, alors que l’économie montre de timides signes de reprise.
A lire aussi : L’euro en route vers de nouveaux sommets face aux devises
Taux de change : le point technique

D’après les dernières données de la Banque des Règlements Internationaux, les volumes quotidiens moyens ont grimpé de 7 500 à 9 600 milliards de dollars en trois ans.
Cette hausse coïncide avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir et l’« effet Libération », même s’il serait réducteur d’attribuer cette dynamique uniquement à sa politique.
Sur le plan des devises, la paire euro/dollar reste orientée à la hausse avec un objectif autour de 1,20 d’ici la fin de l’année. Un retournement de tendance ne serait envisageable qu’en cas de repli sous le seuil de 1,1580, ce qui semble peu probable pour l’instant.
La tendance reste également positive pour l’euro face à la livre sterling et au yen.
Lire aussi : L’euro poursuit sa hausse face au dollar et au yen
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,1700 |
1,1659 |
1,1909 |
1,2000 |
EUR/GBP |
0,8612 |
0,8589 |
0,8770 |
0,8823 |
EUR/CHF |
0,9278 |
0,9233 |
0,9410 |
0,9421 |
EUR/CAD |
1,6222 |
1,6180 |
1,6400 |
1,6422 |
EUR/JPY |
170,90 |
169,99 |
175,00 |
176,22 |
Les annonces à suivre :
La semaine s’annonce particulièrement calme sur le plan économique.
En Asie, la période de congés en Chine, qui se prolonge jusqu’au 8 octobre, réduit fortement la liquidité sur le yuan.
Aux États-Unis, peu d’indicateurs sont attendus, si ce n’est l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan. Cependant, depuis la crise du Covid, cet indicateur a perdu de sa pertinence comme baromètre avancé de l’économie américaine, en raison d’un taux de réponse désormais trop faible.
En Asie, la période de congés en Chine, qui se prolonge jusqu’au 8 octobre, réduit fortement la liquidité sur le yuan.
Aux États-Unis, peu d’indicateurs sont attendus, si ce n’est l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan. Cependant, depuis la crise du Covid, cet indicateur a perdu de sa pertinence comme baromètre avancé de l’économie américaine, en raison d’un taux de réponse désormais trop faible.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
06-08/10 |
X |
Chine |
Jours fériés |
Faible liquidité sur le yuan chinois. |
Faible |
10/10 |
11:00 |
USA |
Indice de confiance du consommateur de l’Université du Michigan (Octobre) |
Précédent à 55,1 en septembre. |
Moyen |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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