Gain d'attractivité, de visibilité, amélioration de la marque employeur... Faire de ses collaborateurs des ambassadeurs de son entreprise sur les réseaux sociaux et dans la vie de tous les jours comporte beaucoup de bénéfices. - Depositphotos
Et si vos employés étaient les meilleurs promoteurs de votre marque ?
C’est l’idée défendue par l’Employee Advocacy ou engagement collaborateur.
Une stratégie qui vise à mobiliser les salariés pour devenir des représentants de leur entreprise ou de la marque dans leur vie professionnelle, mais également dans leur vie de tous les jours notamment sur les réseaux sociaux.
« L’ambition est de dire, dans l’entreprise, tous les collaborateurs quel que soit leur poste sont le relais de la marque et de ses contenus, il n’y a pas que la direction et le service communication qui s’expriment », explique Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur de l’agence web et marketing de 1min30.com.
C’est l’idée défendue par l’Employee Advocacy ou engagement collaborateur.
Une stratégie qui vise à mobiliser les salariés pour devenir des représentants de leur entreprise ou de la marque dans leur vie professionnelle, mais également dans leur vie de tous les jours notamment sur les réseaux sociaux.
« L’ambition est de dire, dans l’entreprise, tous les collaborateurs quel que soit leur poste sont le relais de la marque et de ses contenus, il n’y a pas que la direction et le service communication qui s’expriment », explique Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur de l’agence web et marketing de 1min30.com.
Pourquoi adopter une employee advocacy ?
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Pour augmenter sa visibilité, son audience, améliorer l’expérience client, sa e-reputation, ou encore sa marque employeur, etc… le discours de ses employés et leurs activités sur les réseaux n’est pas à prendre à la légère. Ils constituent de puissants vecteurs de promotion.
Les réseaux sociaux restent les principaux canaux de communication de cette démarche, et il existe même des outils d’accompagnement, intégrant le partage de mur pour permettre de choisir le contenu à partager, l’automatisation de publication de tweets, etc…
« L’advocacy employee s’adresse aux prospects et candidats potentiels, mais peut également être utilisé lors d’un cocktail, à table en famille ou en déjeuner pro, préconise le fondateur de l’agence web et marketing 1min30.com. Il faut que ce soit un vrai paradigme pour le collaborateur, qu’il soit sûr de sa marque. »
Les réseaux sociaux restent les principaux canaux de communication de cette démarche, et il existe même des outils d’accompagnement, intégrant le partage de mur pour permettre de choisir le contenu à partager, l’automatisation de publication de tweets, etc…
« L’advocacy employee s’adresse aux prospects et candidats potentiels, mais peut également être utilisé lors d’un cocktail, à table en famille ou en déjeuner pro, préconise le fondateur de l’agence web et marketing 1min30.com. Il faut que ce soit un vrai paradigme pour le collaborateur, qu’il soit sûr de sa marque. »
Un atout pour les recrutements
Les marques font face depuis de nombreuses années à de la défiance sur les réseaux sociaux. Pour y remédier, le témoignage du salarié est un véritable appui. Ce dernier inspire davantage confiance et contribue au développement de l’attractivité de l’entreprise.
C’est le constat que fait Françoise Tragin, responsable recrutement et marque employeur SNCF. « La parole des collaborateurs est toujours un point très fort de l’engagement », confirme-t-elle.
L’employee advocacy permet ainsi d’atteindre les objectifs de recrutement. Face à la guerre des talents, la cooptation se développe dans les entreprises. L’engagement collaborateur réduit les temps de recrutement tout en augmentant leur qualité et en impliquant l’ensemble des collaborateurs dans la stratégie de recrutement.
D’ailleurs, lors de son denier événement ouvert au grand public et dédié à l’emploi, la SNCF a fait appel à du personnel opérationnel pour partager son expérience au sein de l’entreprise.
« C’était l’un de nos objectifs : permettre à nos collaborateurs de partager leur passion pour leur métier avec les candidats. Cela permet également de les valoriser », affirme Françoise Tragin.
Comment mesurer l’impact ? « L’engagement et la visibilité à travers les réseaux sociaux se mesure en se penchant sur le nombre de publications, de partages, de commentaires, etc... On peut également sonder ses salariés sur leur bien-être au travail et satisfaction », souligne Gabriel Gabi-Schwabel.
C’est le constat que fait Françoise Tragin, responsable recrutement et marque employeur SNCF. « La parole des collaborateurs est toujours un point très fort de l’engagement », confirme-t-elle.
L’employee advocacy permet ainsi d’atteindre les objectifs de recrutement. Face à la guerre des talents, la cooptation se développe dans les entreprises. L’engagement collaborateur réduit les temps de recrutement tout en augmentant leur qualité et en impliquant l’ensemble des collaborateurs dans la stratégie de recrutement.
D’ailleurs, lors de son denier événement ouvert au grand public et dédié à l’emploi, la SNCF a fait appel à du personnel opérationnel pour partager son expérience au sein de l’entreprise.
« C’était l’un de nos objectifs : permettre à nos collaborateurs de partager leur passion pour leur métier avec les candidats. Cela permet également de les valoriser », affirme Françoise Tragin.
Comment mesurer l’impact ? « L’engagement et la visibilité à travers les réseaux sociaux se mesure en se penchant sur le nombre de publications, de partages, de commentaires, etc... On peut également sonder ses salariés sur leur bien-être au travail et satisfaction », souligne Gabriel Gabi-Schwabel.
Une démarche volontaire
« Pour les grands groupes, il y a un vrai défi d’attractivité, face aux start-ups », constate Gabriel Dabi-Schwabel.
Il émet tout de même une réserve : « Quand le recours à cette stratégie se sent ou se voit, la notion d’authenticité disparaît. On peut sensibiliser ses salariés, mais c’est compliqué de leur imposer de diffuser sur les réseaux. » La démarche doit aller de soi…
Alors comment engager ses salariés ? « La démarche rejoint la marque employeur. Que faut-il mettre en place pour que mes collaborateurs se sentent bien au travail ? Soient épanouis ? Trouvent du sens à leurs missions ? C’est un vrai travail en profondeur de RH.
C’est facile de repeindre un mur et ajouter un baby-foot, c’est plus difficile de donner du plaisir à venir travailler à chacun. »
Il émet tout de même une réserve : « Quand le recours à cette stratégie se sent ou se voit, la notion d’authenticité disparaît. On peut sensibiliser ses salariés, mais c’est compliqué de leur imposer de diffuser sur les réseaux. » La démarche doit aller de soi…
Alors comment engager ses salariés ? « La démarche rejoint la marque employeur. Que faut-il mettre en place pour que mes collaborateurs se sentent bien au travail ? Soient épanouis ? Trouvent du sens à leurs missions ? C’est un vrai travail en profondeur de RH.
C’est facile de repeindre un mur et ajouter un baby-foot, c’est plus difficile de donner du plaisir à venir travailler à chacun. »