
En Guadeloupe, Pointe-à-Pitre concentre la très grande majorité des escales - Photo Purevision - Grand Port Maritime de Guadeloupe
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En Guadeloupe, la saison croisière 2024-2025 s'est achevée sur un bilan encourageant : 284 escales enregistrées, soit +16% par rapport à la saison précédente, pour environ 400 000 passagers. Douze de ces escales étaient inaugurales.
Et la prochaine saison s’annonce déjà prometteuse avec 298 escales programmées, dont une forte progression des escales de navires de luxe à Deshaies (+59%)]b, portée notamment par l’arrivée du Four Seasons Yacht.
Gros bémol : le départ de Costa Croisières vers La Romana, en République dominicaine, en raison du coût des billets d’avion depuis la métropole, grevés par la taxe carbone imposée par l’Union européenne (240 dollars de surcoût pour les Italiens et Allemands).
Une perte estimée à 15 000 passagers aériens pour l’aéroport Maryse Condé.
Rappelons que les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont, jusqu’en 2030, pas soumis au système d’échange de quotas d’émission de l’UE. Une épée de Damoclès pour la Guadeloupe ou la Martinique, qui évoluent dans une zone caribéenne très concurrentielle.
Un tourisme de croisière "exigeant" selon le CTIG

"Rien de pire qu’une déception", explique-t-elle, soulignant l'importance de bien préparer les passagers en amont, notamment sur des escales comme Les Saintes où l’on ne trouve pas de distillerie comme certains passagers peuvent l’imaginer.
Le CTIG travaille à diversifier les excursions pour proposer des expériences plus authentiques, et à impliquer davantage la population.
Un partenariat qualifiant avec un lycée hôtelier permet par exemple aux élèves de participer à l’accueil des croisiéristes à Pointe-à-Pitre, tout en alimentant une base de données grâce aux questionnaires qu’ils font remplir.
Qualité d’accueil, labels et carnaval
Aujourd’hui, 50% des commerçants de Pointe-à-Pitre sont labellisés Cruise Friendly.
D’autres initiatives visent à faire vivre la destination autrement, comme l’accueil spécifique des croisiéristes - le MSC Virtuosa était à Pointe-à-Pitre ce jour là - lors du Dimanche Gras (près de 80 000 participants pour ce jour de carnaval).
Une deuxième édition est prévue, le 15 février 2026. "Notre ambition, c’est de prendre des initiatives pour que certains navires modifient leur itinéraire pour en profiter", glisse Laurence Corenthin.
Des efforts sont également menés pour animer les dimanches à Pointe-à-Pitre, en lien avec les autorités locales et autour des questions de sécurité.
Le CTIG met aussi en avant l’application "Hello Guadeloupe", testée positivement lors du dernier Seatrade.
Accessible hors connexion, elle permet aux passagers de trouver facilement des points d’intérêt autour du port. Pour le CTIG, c’est aussi un outil de remontée d’informations et d’analyses terrain.
D’autres initiatives visent à faire vivre la destination autrement, comme l’accueil spécifique des croisiéristes - le MSC Virtuosa était à Pointe-à-Pitre ce jour là - lors du Dimanche Gras (près de 80 000 participants pour ce jour de carnaval).
Une deuxième édition est prévue, le 15 février 2026. "Notre ambition, c’est de prendre des initiatives pour que certains navires modifient leur itinéraire pour en profiter", glisse Laurence Corenthin.
Des efforts sont également menés pour animer les dimanches à Pointe-à-Pitre, en lien avec les autorités locales et autour des questions de sécurité.
Le CTIG met aussi en avant l’application "Hello Guadeloupe", testée positivement lors du dernier Seatrade.
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Durabilité et quotas à l’horizon
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Dans un territoire confronté de plein fouet au dérèglement climatique - avec notamment la prolifération des sargasses - la croisière doit aussi s’inscrire dans une logique de limitation des impacts.
Ainsi, les mouillages devront désormais être préalablement autorisés, et des quotas de passagers seront progressivement instaurés sur certains sites.
Malgré le départ d’un opérateur historique et des défis bien identifiés, la Guadeloupe poursuit son cap.
Les passagers français pourront profiter des escales du Costa Fascinosa ou du Pacifica ainsi que du MSC Virtuosa qui revient pour la 2e année consécutive.
Avec des dépenses moyennes de 81 dollars par passager, un tissu local mieux structuré et une saison 2025-2026 qui débutera dès le 2 novembre à la faveur de l’arrivée de l’Exploris One à Terre-de-Haut, la destination entend bien consolider sa place dans les itinéraires caribéens.
Ainsi, les mouillages devront désormais être préalablement autorisés, et des quotas de passagers seront progressivement instaurés sur certains sites.
Malgré le départ d’un opérateur historique et des défis bien identifiés, la Guadeloupe poursuit son cap.
Les passagers français pourront profiter des escales du Costa Fascinosa ou du Pacifica ainsi que du MSC Virtuosa qui revient pour la 2e année consécutive.
Avec des dépenses moyennes de 81 dollars par passager, un tissu local mieux structuré et une saison 2025-2026 qui débutera dès le 2 novembre à la faveur de l’arrivée de l’Exploris One à Terre-de-Haut, la destination entend bien consolider sa place dans les itinéraires caribéens.