« A contrario des deux prĂ©cĂ©dentes annĂ©es, pendant lesquelles nous avions soufferts Ă retardement du covid-19 et de lâattractivitĂ© du secteur, cette annĂ©e nous nâavons pas eu de difficultĂ©s de recrutement », affirme Julie Panadero, de lâESCAET. - @depositphotos/ArturVerkhovetskiy
Certains des Ă©tudiants ont dâores et dĂ©jĂ repris le chemin de lâĂ©cole. Et cette annĂ©e, les Ă©coles supĂ©rieures du tourisme ont le sourire !
« A contrario des deux prĂ©cĂ©dentes annĂ©es, pendant lesquelles nous avions soufferts Ă retardement du covid-19 et de lâattractivitĂ© du secteur, cette annĂ©e nous nâavons pas eu de difficultĂ©s de recrutement », affirme Julie Panadero, directrice coordination apprenants et relations entreprises de lâESCAET.
« Nous observons une meilleure qualité des profils, avec des étudiants plus investis dans la formation. Le redémarrage du secteur les rend plus serein », remarque-t-elle.
LâĂ©cole a atteint son quota dâapprenants le 26 aoĂ»t dernier. Ainsi 230 Ă©tudiants feront leur rentrĂ©e aprĂšs lâIFTM Top Resa, le lundi 9 octobre. « Dans un an ou deux, tous les indicateurs seront au vert pour le recrutement.
Le covid est derriÚre nous et les difficultés de recrutement seront moins importantes en bac +3 et bac +5 », anticipe Julie Panadero.
« A contrario des deux prĂ©cĂ©dentes annĂ©es, pendant lesquelles nous avions soufferts Ă retardement du covid-19 et de lâattractivitĂ© du secteur, cette annĂ©e nous nâavons pas eu de difficultĂ©s de recrutement », affirme Julie Panadero, directrice coordination apprenants et relations entreprises de lâESCAET.
« Nous observons une meilleure qualité des profils, avec des étudiants plus investis dans la formation. Le redémarrage du secteur les rend plus serein », remarque-t-elle.
LâĂ©cole a atteint son quota dâapprenants le 26 aoĂ»t dernier. Ainsi 230 Ă©tudiants feront leur rentrĂ©e aprĂšs lâIFTM Top Resa, le lundi 9 octobre. « Dans un an ou deux, tous les indicateurs seront au vert pour le recrutement.
Le covid est derriÚre nous et les difficultés de recrutement seront moins importantes en bac +3 et bac +5 », anticipe Julie Panadero.
Les bacheliers de nouveau conquis par le BTS tourisme
Comment expliquer ce regain dâintĂ©rĂȘt ? « La rĂ©forme de 2019 a permis de donner au BTS une orientation plus marketing, vente, mais aussi portĂ©e sur les technologies et lâinformation touristique. Il y a Ă©galement des cours sur la gestion de la relation clients », observe Julien Brillat.
La nouvelle mouture Parcoursup permet également de mettre en lumiÚre les formations post bac proposées par les écoles privées du tourisme.
Ainsi, lâIEFT a reçu 900 demandes pour son BTS Ă Lyon qui compte 70 places. « Nous nous interrogeons sur la qualitĂ© des profils. Nous avons un travail administratif important pour mesurer le degrĂ© de motivation.
Nous regardons les notes en langues, gĂ©ographie et organisons un Ă©change par tĂ©lĂ©phone avec lâĂ©lĂšve », explique le directeur de lâIEFT.
Plus de 100 BTS intĂ©greront prochainement lâEFHT en premiĂšre annĂ©e. « Une meilleure rentrĂ©e que lâannĂ©e passĂ©e », se fĂ©licite Kevin Giraudeau, directeur opĂ©rationnel de lâEFHT, qui a fait un travail de communication pour booster les recrutements.
« Nous avons renouvelĂ© notre partenariat avec TourMaG et participĂ© Ă lâIFTM. Outre la prĂ©sentation de nos formations, il a fallu parler aux Ă©tudiants du tourisme. Nous avons fait intervenir M. Lorin (NDLR : ancien directeur des salons IFTM Top Resa ) pour diffuser un message fĂ©dĂ©rateur auprĂšs de nos jeunes et montrer que le tourisme nâest pas mort.
Nous avons organisĂ© des rĂ©unions sur les mĂ©tiers du tourisme. CâĂ©tait notre devoir de leur dire que : oui, en ce moment ce nâest pas facile, en revanche, câest le meilleur moment dâĂȘtre en Ă©tude, car quand le secteur va repartir, nous aurons besoin de vous ! Câest une opportunitĂ© ! »
Lire aussi : Formation : tout ce que vous devez savoir sur la réforme du BTS Tourisme
Formation tourisme : lâalternance, « Câest devenu la normalitĂ© ! »
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Cette annĂ©e encore, lâintĂ©rĂȘt pour lâalternance ne se dĂ©ment pas.
« Le secteur a bien compris quâil y avait des enjeux liĂ©s Ă lâapprentissage. et que ça pouvait ĂȘtre une solution de recrutement », note Julie Panadero, de lâESCAET.
LâĂ©cole propose depuis 3 ans de suivre son bachelor et MBA en alternance et cherche Ă muter les offres dâapprentissage de ses partenaires en contrats dâapprentissage.
A lâIEFT oĂč les effectifs sont passĂ©s de 20% dâalternants en 2020 Ă 95% en 2023 , Julien Brillat, directeur, veut rappeler le cadre et mettre en garde Ă©tudiants et entreprises : « Lâalternance est un tremplin vers lâemploi non nĂ©gligeable. Mais lâapprenant doit avoir conscience quâil devient salariĂ© dâune entreprise et doit faire le deuil de sa vie Ă©tudiante.
Le rythme nâest pas le mĂȘme. En face, lâentreprise doit prendre le temps dâaccompagner. Lâalternance reste rĂ©cente dans le tourisme. Toutes les entreprises, dont les PME et TPE, nâosent pas sauter le pas. Il me reste des entreprises partenaires Ă trouver pour 50 Ă©tudiants en BTS. »
« Câest devenu la normalitĂ© ! », affirme Kevin Giraudeau. « Ce format permet aux jeunes de ne pas payer la formation et dâĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s. Pour les entreprises, le Gouvernement a mis des aides en place. Câest un gros avantage », prĂ©cise-t-il.
Les entreprises aussi en redemandent ! « Pour le MS Tourisme qui correspond au 4e et 5e annĂ©e, nous avons Ă©normĂ©ment dâoffres dâalternance de la part dâentreprises.
Nous avons dĂ» ouvrir une classe supplĂ©mentaire. Aujourdâhui, lâeffectif est de 370 Ă©lĂšves, nous pouvons aller jusquâĂ 400 Ă©tudiants », appuie le directeur opĂ©rationnel de lâEFHT.
Un succĂšs que Kevin Giraudeau impute entre autres Ă Parcoursup. En rĂ©fĂ©rençant le BTS Tourisme de lâĂ©tablissement, la plateforme dâadmission post bac a permis Ă lâEFHT de faire le plein de bacheliers qui poursuivent ensuite en bachelor, puis intĂšgrent le MS Tourisme.
LâarrivĂ©e au sein de lâĂ©quipe dâun ancien salariĂ© du groupe TUI a Ă©galement permis de faire la promotion de lâĂ©cole auprĂšs des professionnels du tourisme et de nouer des partenariats avec une centaine dâentreprises.
Dâailleurs, aprĂšs Avis Budget Group, Astotel est le deuxiĂšme groupe du secteur touristique Ă crĂ©er une classe dĂ©diĂ©e en BTS Tourisme avec lâĂ©cole parisienne.
LâĂ©tablissement organisera un job dating le 12 septembre avec une quinzaine de recruteurs.
« Le secteur a bien compris quâil y avait des enjeux liĂ©s Ă lâapprentissage. et que ça pouvait ĂȘtre une solution de recrutement », note Julie Panadero, de lâESCAET.
LâĂ©cole propose depuis 3 ans de suivre son bachelor et MBA en alternance et cherche Ă muter les offres dâapprentissage de ses partenaires en contrats dâapprentissage.
A lâIEFT oĂč les effectifs sont passĂ©s de 20% dâalternants en 2020 Ă 95% en 2023 , Julien Brillat, directeur, veut rappeler le cadre et mettre en garde Ă©tudiants et entreprises : « Lâalternance est un tremplin vers lâemploi non nĂ©gligeable. Mais lâapprenant doit avoir conscience quâil devient salariĂ© dâune entreprise et doit faire le deuil de sa vie Ă©tudiante.
Le rythme nâest pas le mĂȘme. En face, lâentreprise doit prendre le temps dâaccompagner. Lâalternance reste rĂ©cente dans le tourisme. Toutes les entreprises, dont les PME et TPE, nâosent pas sauter le pas. Il me reste des entreprises partenaires Ă trouver pour 50 Ă©tudiants en BTS. »
« Câest devenu la normalitĂ© ! », affirme Kevin Giraudeau. « Ce format permet aux jeunes de ne pas payer la formation et dâĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s. Pour les entreprises, le Gouvernement a mis des aides en place. Câest un gros avantage », prĂ©cise-t-il.
Les entreprises aussi en redemandent ! « Pour le MS Tourisme qui correspond au 4e et 5e annĂ©e, nous avons Ă©normĂ©ment dâoffres dâalternance de la part dâentreprises.
Nous avons dĂ» ouvrir une classe supplĂ©mentaire. Aujourdâhui, lâeffectif est de 370 Ă©lĂšves, nous pouvons aller jusquâĂ 400 Ă©tudiants », appuie le directeur opĂ©rationnel de lâEFHT.
Un succĂšs que Kevin Giraudeau impute entre autres Ă Parcoursup. En rĂ©fĂ©rençant le BTS Tourisme de lâĂ©tablissement, la plateforme dâadmission post bac a permis Ă lâEFHT de faire le plein de bacheliers qui poursuivent ensuite en bachelor, puis intĂšgrent le MS Tourisme.
LâarrivĂ©e au sein de lâĂ©quipe dâun ancien salariĂ© du groupe TUI a Ă©galement permis de faire la promotion de lâĂ©cole auprĂšs des professionnels du tourisme et de nouer des partenariats avec une centaine dâentreprises.
Dâailleurs, aprĂšs Avis Budget Group, Astotel est le deuxiĂšme groupe du secteur touristique Ă crĂ©er une classe dĂ©diĂ©e en BTS Tourisme avec lâĂ©cole parisienne.
LâĂ©tablissement organisera un job dating le 12 septembre avec une quinzaine de recruteurs.






Publié par Caroline Lelievre 












