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Jean da Luz, une vie faite de rencontres et de défis

Retour sur le parcours du fondateur de TourMaG.com


Beaucoup d’entre vous le connaissent sous sa casquette de journaliste. D’autres à travers ses ouvrages. Mais les participants à la convention des EDV Centre Est 2025 ont pu découvrir tout un pan de la vie de Jean da Luz, le fondateur de TourMaG.com, dont il n’avait jamais osé parler. Aujourd’hui, nous vous proposons de revenir sur la séquence émotion de ce congrès, qui s’est tenu en Égypte en octobre dernier.


Rédigé par le Mardi 18 Novembre 2025

Après 26 ans à la tête de TourMaG, Jean da Luz a décidé de passer la main à son fils Fabien pour se lancer dans l’écriture de ses romans - Photo : TourMaG
Après 26 ans à la tête de TourMaG, Jean da Luz a décidé de passer la main à son fils Fabien pour se lancer dans l’écriture de ses romans - Photo : TourMaG
Plutôt discret sur sa vie privée, Jean da Luz, le fondateur de TourMaG.com, a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses lors de la convention 2025 des Entreprises du Voyage Centre Est en Égypte.

Durant une bonne heure, il s’est livré comme jamais face à Yannick Faucon, le président régional des EDV.

Plutôt réservé quand il s’agissait de parler de sa vie privée, il a ensuite repris de l’assurance au moment d’aborder sa carrière professionnelle.

Mais c’est par une citation qu’il a choisi de démarrer l’exercice, celle de Paul Éluard : « Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous ». « Cette citation résume ma vie, les moments importants de ma carrière également.

Je pense qu’elle définit aussi l'autodétermination de l'individu par rapport à son destin
», a commenté Jean da Luz, qui souhaitait également coller au thème de la convention : « Réunir ».


Jean da Luz, sa jeunesse au Portugal

Grâce au legs de sa fortune, Calouste-Gulbenkian permet au Portugal de créer un réseau de bibliobus qui irriguera le pays. (DR Wikipedia)
Grâce au legs de sa fortune, Calouste-Gulbenkian permet au Portugal de créer un réseau de bibliobus qui irriguera le pays. (DR Wikipedia)
Ceux qui le fréquentent savent déjà que ce journaliste de métier adore utiliser moultes expressions et métaphores, tant à l’oral que dans ses « papiers ».

Un talent assez remarquable pour un homme qui a appris le français à l’adolescence, en seulement quelques mois.

Car Jean da Luz est né au Portugal, à Olhão, une petite ville au sud de Faro. « Ma maman était femme au foyer, mon papa électricien. Je suis issu d'une famille très modeste », a-t-il expliqué devant l’assemblée.

Très jeune, il se passionne déjà pour la lecture et l’écriture, mais les déménagements liés au travail paternel le contraignent à changer souvent d'école. Malgré ces turbulences, il décroche son certificat d'études. « À l'époque, la lecture était un luxe, surtout au Portugal qui n'était pas le pays le plus riche d'Europe et qui subissait la dictature de Salazar », a-t-il ajouté.

Pour pouvoir assouvir sa passion, il profite d’un tout nouveau concept : le bibliobus. « Je fais à ce moment-là la première rencontre importante de ma vie mais "posthume" », explique le fondateur de TourMaG, en citant Calouste Gulbenkian, un mécène richissime, surnommé « Monsieur 5% », qui, à sa mort, lègue toute sa fortune au Portugal.

« Le pays, avec sa fondation, crée un réseau de bibliobus qui va irriguer tout le pays, et permettre à des enfants, ainsi qu’à des adultes, de s'instruire grâce à ce réseau ».

Puis, à 11 ans, Jean da Luz décide de partir travailler à Lisbonne. « Je voulais contribuer à sortir ma famille de cette situation modeste, même avec un petit salaire. À l'époque, au Portugal, il n'y avait pas d'âge légal pour travailler. Il fera donc plein de petits boulots : apprenti électricien, coursier, et même dactylographe, lorsqu'il apprend à taper à la machine, se remémore-t-il.

Ces tâches diverses vont se poursuivre durant 4 ou 5 ans. « Les années passent tandis que le Portugal est engagé, à l'époque, dans une guerre coloniale atroce, notamment en Angola et au Mozambique, pour défendre l'empire que Salazar veut conserver à tout prix.

Des milliers de Portugais quittent le pays parce qu'ils ne veulent pas faire l'armée - qui peut durer jusqu'à sept ans - et dont certains reviennent souvent atrocement mutilés ou ne reviennent pas
», souligne-t-il.

A 16 ans, son périple pour rejoindre la France

Avec sa mère dans les années 60
Avec sa mère dans les années 60
Alors, quand Yannick Faucon lui demande s’il est possible d’immigrer dans les années 1960, la réponse est sans détour : « Pour ma classe sociale, c'est complètement impossible, puisque le pays n'autorise pas l'immigration. On n'accorde de passeport qu'aux familles riches. Après, il y a des passeurs qui proposent leurs services via le nord du Portugal vers la France et vers d'autres pays », poursuit-il.

En 1968, Jean a 16 ans et il est « complètement fauché ». Il gagne l'équivalent de 20 euros par mois qu’il partage avec sa famille.

Il commence à se dire qu’il n’aura d'autre choix que d'aller combattre pour le Portugal en Angola ou en Mozambique. Puis il fait, à nouveau, une rencontre décisive dans son parcours de vie.

Il s’agit d’Eduardo, un voisin qui a vécu en France, et qui commence à lui parler de la France comme d'un pays de cocagne, une sorte de nouvel Eldorado. « Il me parle des salaires, du niveau social, de liberté d'opinion... Du coup, pour moi qui vis dans le quart monde, ces révélations sont capitales pour la suite de ma vie. ».

A l'époque, il travaille alors comme coursier chez un disquaire et fait la navette entre la "Baixa" et le quartier du Chiado. Au retour d'une commande, il tombe dans la rue sur un portefeuille qui contient l'équivalent de 200 euros. « Cet argent ne suffira pas à payer un passeur, parce que c'est beaucoup plus cher. En revanche, elle va me permettre de me payer un billet de train pour me rendre jusqu'à la frontière avec l'Espagne », poursuit-il.

Arrivé là, seul, il traverse à gué le fleuve qui sépare les deux pays et traverse en stop tout le pays. Son objectif : atteindre la frontière d'Irun en faisant du stop.

Au bout d’une semaine, il atteint son objectif. « Eduardo m'avait expliqué que le plus difficile était de passer la frontière espagnole, et qu'une fois de l’autre côté, les autorités françaises étaient assez cool, parce qu'à l'époque, le besoin de main-d'œuvre est tel que les douaniers ferment les yeux et délivrent facilement des permis de séjour ».

Mais les douaniers espagnols n’ont pas l’intention de laisser passer un mineur. Qui plus est, non accompagné.

Après avoir analysé les différentes possibilités, il opte pour le train qu'il va prendre pour sauter juste avant la frontière, au moment où il ralentit pour changer d’aiguillage. « Quand je descends, la peur au ventre, j’essaie de me comporter comme quelqu'un qui habiterait dans le secteur. L'idée d'avoir raté la frontière et d'être toujours en Espagne me hante.

Les premiers kilomètres me persuadent que j'ai réussi mon coup. Pourtant j'ai toujours la crainte d’être rattrapé et ramené à la case départ. Je commence à voir les plaques d'immatriculation des voitures, différentes de celles de l'autre côté.

Et puis je vois garée sur un pont, à l'arrière d'une voiture, du matériel de maçon. Et là, j'ai une sorte de révélation. Je me dis : je suis dans le pays où même les maçons ont une voiture. Et ça, c'était quelque chose d'extraordinaire pour moi, la confirmation que j'étais arrivé sur une autre planète
», se souvient Jean da Luz.

A Marseille, un nouveau départ, encore une fois

En 1975, Jean da Luz a rencontré Christiane, « la personne la plus importante dans ma vie », qu’il épousera trois ans plus tard - Photo : AB
En 1975, Jean da Luz a rencontré Christiane, « la personne la plus importante dans ma vie », qu’il épousera trois ans plus tard - Photo : AB
Après quelques jours, il finit par rejoindre son oncle et sa tante, installés à Perpignan avec leurs cinq enfants.

Il est très bien accueilli et comprend vite qu’il va devoir travailler pour participer aux frais de la famille. La question de l’instruction scolaire se pose alors. « Intégrer une école à 16 ans ? J'étais pile-poil au milieu du gué. Trop vieux pour intégrer le système scolaire.

La seule solution que m'a trouvée ma tante, c'était un CAP de maçon, à Rivesaltes. J'y suis allé car je n'avais pas trop le choix, mais j’en ai gardé un très mauvais souvenir. J'ai été le seul de ma promotion à rater le diplôme
», se souvient Jean da Luz.

Après avoir travaillé quelques temps chez un peintre en bâtiment, il finit par déménager à Marseille, pour suivre à nouveau ses parents qui, entre temps, ont rejoint la France.

Un nouveau départ, un nouvel horizon, de nouveaux challenges.

Dans la Cité phocéenne, il emménage dans une cité d'urgence « qui n'a pas très bonne réputation », dans un appartement « dépouillé de toutes ses portes » par un locataire mécontent.

Un beau jour il rencontre cet homme. Ils sympathisent et il lui fait part de son envie d’élever son niveau d’instruction.

Il entend parler pour la première fois de la Capacité en droit, qui permet d’accéder à une équivalence du bac. Nous sommes en 1975, et Jean décide de tenter sa chance. Tant et si bien qu'après il entre en licence et finira par décrocher une Maîtrise en droit à Aix-en-Provence.

C’est aussi cette année-là qu’il rencontre Christiane, « la personne la plus importante dans ma vie » qu’il épousera trois ans plus tard. « Un homme n'est rien sans sa femme », lance-t-il ému aux larmes devant les professionnels. Une émotion communicative, qui a tiré des larmes dans l’assemblée.

À l’été 1976, il décroche la fameuse capacité en droit, avec le soutien de Christiane. « Elle m'a soutenu dans tous mes projets. Et je pense que si elle n'avait pas été là, TourMaG n'existerait pas aujourd'hui », a affirmé le fondateur du magazine.

Les débuts en tant que journaliste

S’il est encore loin du journalisme, il s’en rapproche peu à peu. « A cette époque-là, je cherche du travail. Frais émoulu de la Faculté, je frappe aux portes des cabinets d'avocats, mais n’étant pas issu du sérail, c'est très difficile.

Je suis alors recruté en tant que courtier en immobilier d'entreprise. Dans le même temps, je propose des chroniques juridiques à un journal d'annonces légales qui s'appelle Les Nouvelles Affiches de Marseille, mais qui n’est pas intéressé.

En revanche, ils me demandent de couvrir des conférences de presse et je commence à travailler pour eux. Je décroche un CDI et j'y resterai sept ans...
», se souvient-il.

Amoureux de l’écriture et des tournures de phrases, il suit peu à peu sa vocation première. « Une petite flamme au fond de moi s'est rallumée et après sept ans de collaboration, j'ai quitté le journal pour lancer mon premier média dans un secteur en vogue : celui des lettres confidentielles. Il y en avait dans tous les secteurs : économie, juridique, etc.

J’en lance une, hebdomadaire, qui s'appelle « La lettre multimédia ». Je suis évidemment le seul salarié, le seul entrepreneur, le seul créateur, le seul balayeur aussi
», plaisante-t-il.

Cette lettre va perdurer 3 à 4 ans et donner au journaliste ses premières notions de la création d'entreprise. Ensuite, il crée, avec des amis journalistes, « La lettre du business » vouée à l'économie régionale. « Nous avions une toute petite entreprise de 3 - 4 personnes, mais qui commençait à compter. Ce média confidentiel était à l'époque, très connu dans les milieux économiques en PACA. ».

TourMaG, le début d'une aventure...

Jean da Luz, une vie faite de rencontres et de défis
Cette période s’achève en 1990, quand Jean da Luz, redevenu pigiste indépendant, apprend la naissance d’un nouveau journal « Le quotidien du tourisme », créé par Pierre Doulcet.

Il tente alors sa chance et découvre à la fois le magazine et le milieu du tourisme. C’est « l’effet waouh » pour Jean, habitué à évoluer dans un secteur relativement plus austère « où les gens ne se parlaient pas beaucoup. Il y a peu de secteurs économiques où les concurrents se rencontrent, dialoguent », constate-t-il devant l’auditoire.

Après quelques années de bons et loyaux services et voyant son quota de piges se réduire, il doit prendre une décision : « abandonner le secteur ou persévér ? Vous connaissez la réponse », a-t-il lancé aux auditeurs.

Mais comment créer un nouveau média professionnel en partant de zéro et surtout, face à de grands groupes de presse ?

« A l'époque, créer un journal papier était juste impossible, étant donné les moyens nécessaires. Impossible de faire de la concurrence à ces journaux-là, qui étaient installés ».

Passionné par les nouvelles technologies, il s’intéresse de très près aux nouveaux médias et à la naissance du web aux États-Unis.

En 1997, sa passion du voyage l'emporte. Il se lance. « Je crée TourMaG chez moi, entre la poire et le fromage, et en inscrivant à la newsletter une vingtaine de professionnels qui, à l'époque, avaient des adresses e-mail », relate le patron de presse.

TourMaG et le 11 septembre 2001

Quelques mois plus tard, une jeune femme l’aborde lors d’une conférence de presse. Elle se présente comme une étudiante en master de journalisme, orienté vers les nouvelles technologies.

Il s’agit de Céline Eymery, qui est aujourd’hui la rédactrice en chef de TourMaG. « Céline est une sorte de surdouée : sportive, intellectuelle, dynamique... ».

Alors que les perspectives semblent relativement limitées et que le business model reste à inventer, tous deux s’installent dans un garage de la rue de la Palud à Marseille. Très vite, ils lancent une newsletter quotidienne, même si on les regarde « comme des extraterrestres » .

Et puis arrive le 11 septembre 2001. « Cet événement a eu, pour nous, un effet de booster. Nous étions en direct avec les États-Unis et nous donnions en live de l'information aux professionnels, de façon quasi instantanée. C'est à partir de ce moment-là que le secteur a compris l'intérêt de la démarche et a commencé à nous prendre au sérieux », a poursuivi Jean da Luz.

Au démarrage, le dirigeant continue à écrire des piges pour d’autres journaux, jusqu’au jour où Vacances Transat le contacte.

C’est le début des encarts publicitaires, qui vont constituer la principale ressource du journal, encore aujourd’hui.

Au début des années 2000, l’équipe s’étoffe avec Fabien da Luz, le fils aîné de Jean et de Christiane, qui va prendre en charge la partie commerciale et marketing.

« Le pari était de réussir à faire comprendre aux annonceurs qu'on était une alternative à la presse traditionnelle. Et dans le même temps, d'avoir un média aussi indépendant, objectif et réactif que possible dans un secteur où les lecteurs sont aussi les annonceurs.

Pour ce faire, notre pari était de multiplier le nombre de nos annonceurs, de façon à ce que chacun ne puisse pas peser sur la ligne éditoriale du journal. C'est comme cela que nous avons réussi à sortir des informations que d'autres ne sortaient pas. Nous avons essuyé une dizaine de procès, mais c'était le prix à payer et lapreuve de notree indépendance.
», a rappelé Jean da Luz.

Un changement de paradigme pendant la pandémie

Jean da Luz a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses face à Yannick Faucon, lors de la convention 2025 des Entreprises du Voyage Centre Est en Égypte - Photo : AB
Jean da Luz a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses face à Yannick Faucon, lors de la convention 2025 des Entreprises du Voyage Centre Est en Égypte - Photo : AB
En 2020, la pandémie de Covid-19 frappe le secteur de plein fouet et, du jour au lendemain, TourMaG voit ses annonceurs disparaître, tandis que la Rédaction ne reçoit plus d’informations des services de communication, eux aussi à l’arrêt.

« Nous devons relever un double challenge : survivre et continuer de paraître. La plupart de nos confrères tirent le rideau et, avec nos confrères de l’Echo Touristique, nous relevons le challenge », a recontextualisé Jean da Luz.

La Direction sait qu’elle peut tenir quelques mois, mais la presse professionnelle ne figure pas dans la première liste des entreprises ayant droit à des aides gouvernementales. Avec l’appui des Entreprises du Voyage, elle parvient à figurer dans la deuxième.

« On courbe le dos, on laisse passer... En parallèle, il y a ce défi rédactionnel qui consiste à continuer à sortir un journal tous les jours.

Ce défi va nous permettra de changer complètement notre paradigme. Au au lieu d'attendre l'information, nous allons au devant de celle-ci en contactant tous les jours les professionnels, qu'ils soient distributeurs, réceptifs, tour-opérateurs.

Nous mettons en avant toutes les initiatives, ainsi que l’offre France, qui est la seule issue possible
», a poursuivi le fondateur de TourMaG.

C’est à ce moment que votre magazine préféré lance son concept de « verticales », avec la rubrique « Partez en France ».

Pour pallier le manque de financements des annonceurs traditionnels, il se tourne vers les Offices du tourisme, CDT et CRT, qui ne peuvent pas investir leurs budgets à l’international. « Nous avons aussi créé un salon virtuel qui s'appelait "Partez en France et en Outre-mer". Les aides arrivant, nous avons commencé à sortir la tête hors de l’eau. Finalement, le Covid a été aussi une opportunité de changer notre façon de travailler, comme pour beaucoup d'entreprises ».

TourMaG, d'un modèle totalement ouvert aux abonnements payants

En 2025, Jean da Luz a décidé de passer la main à son fils Fabien pour se consacrer à « sa deuxième carrière » : l’écriture de romans (voir encadré).

« Je lui fais une confiance totale. Et puis, il est entouré d'une équipe fantastique », a-t-il affirmé.

Néanmoins, il garde toujours un œil sur son « bébé » et un avis sur l’évolution du secteur de la presse, notamment à l’heure de l’intelligence artificielle. « Beaucoup d'entreprises considèrent l'IA comme une solution miracle.

Pour moi, ce n'est qu'un outil.
Un outil fantastique, mais qui ne crée rien. C'est une fantastique base de données qui répond à vos questions en remoulinant son contenu. Pour les journalistes, c'est aussi un outil qui permet aux journalistes de consacrer davantage de temps au service de l'investigation et du reportage
», a-t-il partagé.

Mais « l'IA ne vérifie pas les informations. Elle n’est pas en mesure d’appeler un décideur pour avoir davantage d’informations (...) « le lecteur qui cherche une information avec l’IA trouve une info déjà datée de 24 heures. Là où l’IA sort l'information du jour, Tourmag sort l'information du lendemain. »

Finalement, l’IA devrait permettre au magazine d'améliorer encore la valeur ajoutée apportée aux lecteurs et de développer toujours plus son système d’abonnements.

Car si Jean da Luz, en créant TourMaG, a cassé les codes de la presse professionnelle touristique en proposant uniquement des articles gratuits, il a également décidé de renverser la vapeur après la pandémie.

Alors que le secteur du tourisme se concentre, et que les annonceurs se réduisent, TourMaG a dû revoir une nouvelle fois son modèle économique : toujours plus qualitatif, toujours plus d'analyses et d'enquêtes, autrement dit, de la valeur ajoutée qui ne repose pas sur la reprise de communiqués de presse.

C'est pour cela qu'aujourd'hui, le magazine demande à ses lecteurs de le soutenir d’une autre manière : en payant pour accéder à une partie du contenu, réservé aux abonnés.

Lire aussi : Presse tourisme B2B : l'urgence d'un nouveau modèle !

Une seconde carrière dans l'écriture

L'Affaire Marvin Brown, son 2e thriller vient juste de sortir.
L'Affaire Marvin Brown, son 2e thriller vient juste de sortir.
Après 26 ans à la tête de TourMaG, Jean da Luz a décidé de passer la main à son fils Fabien pour se lancer dans l’écriture de romans. Il sillonne toujours le globe et est l’auteur de deux thrillers déjà parus : Mortelle machination et L'affaire Marvin Brown.

Un troisième thriller d'espionnage, "Opération Leningrad", sortira au printemps 2026.

« Mon premier bouquin, je l'ai écrit tout en étudiant la technique, le suspense, tout ce qui fait le bon thriller : les cliffhangers, les personnages, etc. J'avais lu qu'écrire un bouquin, c'est un peu comme gravir une montagne. Maintenant je sais que c'est encore plus dur. », conclut-il.

Pour le contacter, vous pouvez lui écrire sur son email professionnel ( jdaluz@tourmag.com ) ou personnel ( jeandaluz@gmail.com ) ou bien le suivre sur ses réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook et Instagram.
Il a également un site web auteur : www.Jeandaluz-figueiredo.fr ou vous pouvez-vous inscrire à la newsletter pour recevoir son actualité littéraire.



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