TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo TourMaG  




La "PĂ©nurie de talents"... info ou intox ? 🔑

la chronique de Marie-Sophie Zambeaux, responsable recrutement - Editorialiste RH


« PĂ©nurie de talents », sauf Ă  habiter dans une grotte, vous n’avez pas pu Ă©chapper Ă  cette expression que l’on voit fleurir de plus en plus un peu partout. A croire que tout d’un coup et subitement, il n’y aurait plus de candidats ni de « ressources » Ă  embaucher en 2022. Info ou intox ?


Rédigé par le Vendredi 4 Novembre 2022

PĂ©nurie de talents : il n’y a pas moins de candidats ou de talents, ils sont juste plus difficiles Ă  convaincre et cela nĂ©cessite donc d’accepter et d’ĂȘtre prĂȘt Ă  changer et Ă  adapter ses pratiques de recrutement - Depositphotos.com Auteur ilixe48
PĂ©nurie de talents : il n’y a pas moins de candidats ou de talents, ils sont juste plus difficiles Ă  convaincre et cela nĂ©cessite donc d’accepter et d’ĂȘtre prĂȘt Ă  changer et Ă  adapter ses pratiques de recrutement - Depositphotos.com Auteur ilixe48
Pour moi cette affirmation est fausse et ce Ă  plusieurs titres.

Tout d’abord, il n’y a pas moins de candidats ou de talents, ils sont juste plus difficiles Ă  convaincre et cela nĂ©cessite donc d’accepter et d’ĂȘtre prĂȘt Ă  changer et Ă  adapter ses pratiques de recrutement avec, comme premier rĂ©flexe, d’accorder une importance toute particuliĂšre Ă  l’expĂ©rience candidat.

A lire : Guerre des talents : 3 conseils pour améliorer vos recrutements

Un autre changement structurant est la fin du modĂšle du « plug and play » Ă  savoir Ă  chaque besoin une compĂ©tence correspondante immĂ©diatement opĂ©rationnelle et embauchable existe sur le marchĂ©. Cela n’est plus forcĂ©ment le cas mais ce n’est pas dramatique pour autant.

Cela peut mĂȘme ĂȘtre l’opportunitĂ© pour les organisations de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir des viviers de candidats « sous-exploitĂ©s » et dont elles ne tirent pas suffisamment parti.

Il existe, en effet, de multiples viviers de candidats que les organisations « historiquement » ne considĂšrent pas suffisamment : leurs propres collaborateurs passĂ©s et actuels, les personnes ayant un trou dans leur CV, les seniors, les personnes en situation de handicap, en reconversion, les jeunes


Bref, la rĂ©alitĂ© dans toute sa complexitĂ©, mais aussi avec ses nombreuses opportunitĂ©s ! Autant de possibilitĂ©s Ă  portĂ©e de main pour qui veut bien s’en saisir et accepte de changer sa vision de l’emploi et du recrutement !


Pénurie de talents, quid des salariés actuels

Les organisations ont la fùcheuse tendance de ne pas penser suffisamment au levier de la mobilité interne.

Pourtant face aux difficultĂ©s actuelles de recrutement, l’un des premiers rĂ©flexes est de se concentrer sur ses propres collaborateurs.

D’ailleurs selon une Ă©tude [1], 60% des postes Ă  pourvoir au sein d’une organisation pourraient ĂȘtre occupĂ©s par son personnel actuel si tant est que soient mis en place les programmes adĂ©quats de formation, d’accompagnement et de montĂ©e en compĂ©tences.

Cette maniĂšre de procĂ©der permet, en outre, second effet kiss cool, de fidĂ©liser ses collaborateurs, de lutter contre la hausse du turnover et d’arrĂȘter le « i[tonneau des DanaĂŻdes des RH ! La baignoire des talents se vid[ant] presque plus vite qu’elle ne se remplit]i ». [2],

Les anciens salariés

Dans la mĂȘme veine, un autre vivier sous-exploitĂ© par les entreprises est celui de leurs propres anciens collaborateurs partis vers de nouvelles aventures pour reprendre l’expression consacrĂ©e.

Il est indispensable de garder en tĂȘte ces anciens collaborateurs et de mettre en place une politique volontariste Ă  leur encontre pour les informer des opportunitĂ©s de poste Ă  pourvoir et leur permettre tout simplement de rĂ©intĂ©grer l’entreprise.

Cette pratique portant le nom de recrutement boomerang est une tendance lourde du monde du travail vouĂ©e Ă  fortement s’intensifier au cours des prochaines annĂ©es et d’autant plus que, selon la derniĂšre infographie d’UKG rĂ©sumant une Ă©tude internationale rĂ©alisĂ©e dĂ©but 2022 , 60 % des dĂ©missionnaires français pendant la crise du covid dĂ©clarent « qu’ils Ă©taient mieux dans leur emploi prĂ©cĂ©dent ». [3] Une vĂ©ritable aubaine pour les employeurs français


Je ne peux ainsi que recommander aux organisations de dĂ©velopper, d’encourager et de structurer le recrutement boomerang en mettant, par exemple, en place et en animant un rĂ©seau d’anciens ou d’alumni.

Les entreprises ont beaucoup Ă  y gagner (coĂ»ts d’acquisition rĂ©duits, onboarding facilitĂ©, motivation accrue du salariĂ© rĂ©embauchĂ©, transmission de nouveaux savoir-faire, retentissement positif sur la marque employeur
). [4]
Mais pour ce faire, elles doivent dĂ©finitivement changer leur mentalitĂ© et cesser de fermer leurs portes aux dĂ©missionnaires. Elles doivent accorder une rĂ©elle importance Ă  la gestion des dĂ©parts de leurs collaborateurs ainsi qu’à leur processus d’offboarding, multiplier les initiatives pour maintenir le contact et le lien avec leurs ex-collaborateurs et remanier en consĂ©quence leur processus de recrutement.

Les personnes ayant fait une pause professionnelle

C’est malheureux Ă  dire mais, en France, en 2022, les candidats ayant effectuĂ© des pauses professionnelles et prĂ©sentant un « trou » dans leur CV suscitent toujours de la mĂ©fiance mĂȘme si les mentalitĂ©s Ă©voluent petit Ă  petit sur le sujet. C’est peut-ĂȘtre un des traits de l’idĂ©alisme français : vouloir la perfection.

C’est cependant un doux rĂȘve car la vie est loin d’ĂȘtre un long fleuve tranquille que ce soit pour les entreprises ou bien pour les candidats.

HĂ©las, les recruteurs et plus largement les organisations ont tendance Ă  stigmatiser et Ă  discriminer les candidats prĂ©sentant un « trou » dans leur parcours. Ces candidats apparaissent comme Ă  « risque » : risque qu’ils s’absentent Ă  nouveau pendant une longue pĂ©riode, risque qu’ils soient instables, risque qu’ils aient du mal Ă  reprendre le rythme du travail, risque qu’ils ne soient pas opĂ©rationnels assez rapidement, risque qu’ils retombent malades, risque qu’ils soient tout simplement mauvais voire ingĂ©rables car s’ils ont Ă©tĂ© Ă©loignĂ©s pendant plusieurs mois du monde du travail c’est qu’il y a peut-ĂȘtre « anguille sous roche » voire « baleine sous gravillon » (incompĂ©tence, problĂšme de comportement
).

Or il existe d’innombrables raisons de s’ĂȘtre arrĂȘtĂ© plusieurs mois durant son parcours professionnel : prolongation de quelques semaines ou de quelques mois de son congĂ© maternitĂ© pour profiter un peu plus de son bĂ©bĂ©, accompagnement des derniĂšres semaines de la vie d’un proche, rĂ©flexion sur sa carriĂšre et son avenir professionnel, voyage et dĂ©couverte du monde, dĂ©mĂ©nagement, accompagnement de son conjoint dans sa mobilitĂ©, Ă©criture d’un livre, bĂ©nĂ©volat, deuil, combat contre la maladie sous toutes ses formes, formation, licenciement Ă©conomique etc. 
 les motifs sont multiples car la vie n’est pas linĂ©aire et c’est exactement la mĂȘme chose pour le parcours professionnel !

Je ne peux que recommander aux organisations de cesser d’avoir « peur » de ces trous et, au contraire, de porter un regard diffĂ©rent sur ces pauses professionnelles afin d’en percevoir la rĂ©elle richesse et de bĂ©nĂ©ficier de ce vivier de candidats trop souvent dĂ©laissĂ©s mais qui ont tant Ă  apporter !

Les seniors

Un autre vivier de candidats et de compétences sous-exploité est clairement celui des seniors en France.

Le taux d’emploi des travailleurs dits seniors en France - Ă  savoir des salariĂ©s ĂągĂ©s de 55 Ă  64 ans – s’élĂšve Ă  56% en France et demeure bien infĂ©rieur Ă  la moyenne europĂ©enne qui s’élĂšve Ă  59%. Ce sont des milliers de compĂ©tences qui ne sont pas mises Ă  profit par les organisations et c’est un beau gĂąchis.

La faute en incombe aux prĂ©jugĂ©s et clichĂ©s en tous genres qui sĂ©vissent sur les seniors. Sur ce sujet, je recommande la lecture de la rĂ©cente enquĂȘte [5] menĂ©e par Ipsos pour l'association A CompĂ©tence Egale qui offre un regard croisĂ© sur la sĂ©nioritĂ© et l’accĂšs Ă  l’emploi et interroge tous azimuts aussi bien les candidats eux-mĂȘmes que les personnes en charge du recrutement.

On y apprend que 63% des recruteurs déclarent qu'il existe des freins réels à la présentation ou à la sélection de candidats seniors et que ce chiffre grimpe à 80% auprÚs des recruteurs évoluant au sein d'un cabinet de recrutement.

Pour les recruteurs, ces freins sont avant tout liĂ©s aux difficultĂ©s pressenties d'adaptation et d'intĂ©gration, Ă  la faible adaptation aux nouvelles technologies et Ă  la rĂ©sistance aux changements supposĂ©es ainsi qu’à la santĂ© jugĂ©e plus fragile. Ils oublient trop souvent que les seniors ont, par dĂ©finition, de l’expĂ©rience et sont donc Ă  mĂȘme d’éclairer des problĂ©matiques complexes.

Bref, les candidats seniors restent encore trop souvent victimes de stéréotypes et de préjugés fortement ancrés !

Les personnes en situation de handicap

C’est un euphĂ©misme de dire que les personnes en situation de handicap constituent un vivier de candidats insuffisamment considĂ©rĂ© et reconnu Ă  sa juste valeur en France.

Certes, les employeurs publics et privés de plus de 20 salariés sont assujettis à une obligation d'emploi de 6 % de personnes en situation de handicap et doivent s'acquitter d'une contribution financiÚre s'ils n'atteignent pas cet objectif.

Mais les travailleurs en situation de handicap reprĂ©sentaient, en 2020, seulement 3,5% de l’ensemble des employĂ©s du secteur privĂ© encore loin de ce seuil lĂ©gal de 6%. [6]

De plus, le taux de chĂŽmage des personnes handicapĂ©es s’établissait Ă  la fin du premier semestre 2022 Ă  14% contre 8% pour l’ensemble de la population, un taux presque deux fois plus Ă©levĂ© que la population gĂ©nĂ©rale.

Ce chiffre est cependant encourageant selon l’Agefiph (organisme en charge de l’insertion professionnelle de personnes handicapĂ©es dans le privĂ©) car le taux de chĂŽmage s’élevait Ă  19% avant la crise du covid.

Les difficultĂ©s de recrutement liĂ©es Ă  la pandĂ©mie semblent ĂȘtre venues Ă  bout de certaines rĂ©ticences des organisations et les avoir motivĂ©es Ă  recruter davantage de collaborateurs handicapĂ©s.

Il reste cependant une bonne marge de manƓuvre du cĂŽtĂ© des entreprises pour faire bouger les lignes sur le sujet et faire en sorte de rapprocher au maximum ces deux taux. La premiĂšre responsabilitĂ© sociale d’une entreprise, c’est d’avoir des collaborateurs reprĂ©sentatifs de la population du pays dans lequel elle opĂšre.

L'Agefiph s'est d’ailleurs fixĂ© un objectif de 4 % de travailleurs handicapĂ©s en 2024 qui reprĂ©senterait une augmentation de 150 000 Ă  200 000 salariĂ©s, en visant notamment des secteurs en tension, comme l'hĂŽtellerie et la restauration, le transport, le bĂątiment ou encore le numĂ©rique.

Les personnes en reconversion professionnelle

Un autre pool de candidats à ne pas oublier est celui des personnes en reconversion professionnelle qui représentent une manne non négligeable pour les organisations.

« Selon France CompĂ©tences, 25 % des actifs du privĂ© (salariĂ©s et indĂ©pendants) dĂ©claraient, dĂ©but 2021, avoir connu au moins une reconversion depuis 5 ans. Et 17 % avaient rĂ©alisĂ© une reconversion active et volontaire, c’est-Ă -dire en engageant personnellement des dĂ©marches pour y parvenir. Sur ces 17 %, 9 % correspondent Ă  des changements de mĂ©tier. » [7]

Ces chiffres sont à comparer à ceux du baromÚtre CentreInffo de 2021 selon lequel « 20 % des salariés préparaient, début 2021, une reconversion professionnelle, tandis que 27 % envisageaient de le faire » soit 47% au total en 2021 versus 30% en 2015.

Comme on le pressentait, la crise sanitaire que nous venons de vivre a jouĂ© un rĂŽle d’accĂ©lĂ©rateur de questionnements sur le sens et les conditions d’exercice de son activitĂ© et a donc intensifiĂ© chez les salariĂ©s l’envie de changer de mĂ©tier ou d’orientation professionnelle.

Ne reste plus qu’aux organisations Ă  s’organiser pour attirer, recruter, accueillir, intĂ©grer et former au mieux ces candidats ultra-motivĂ©s en reconversion professionnelle.

Les jeunes et l’alternance

Enfin, je finirai avec le vivier des « jeunes en alternance » Ă  savoir des candidats ayant moins de 30 ans et recherchant un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Traditionnellement, les organisations ont toujours eu en France des réticences à recruter des jeunes en alternance leur préférant des personnes plus expérimentées et plus rapidement opérationnelles.

C’est fort dommage car l’embauche de ces jeunes et tout particuliĂšrement d’alternants prĂ©sente de nombreux avantages pour les organisations. Cela leur permet de former directement des salariĂ©s Ă  des mĂ©tiers en tension dits « pĂ©nuriques » sur lesquels elles Ă©prouvent beaucoup de difficultĂ©s Ă  recruter, de les former aux mĂ©thodes de travail et spĂ©cificitĂ©s propres Ă  leur organisation et surtout de les embaucher pleinement opĂ©rationnels Ă  l’issue mĂȘme de leur alternance.

L’intĂ©gration de ces alternants dans l’entreprise est, de plus, rendue beaucoup plus simple, facile et fluide. Enfin, c’est une solution de recrutement au coĂ»t financier raisonnable adaptĂ©e au budget de toutes les entreprises notamment des TPE et tout particuliĂšrement avec les aides exceptionnelles Ă  l'embauche d'alternants mises en Ɠuvre par le gouvernement qui ont dopĂ© de maniĂšre exceptionnelle l’embauche de jeunes en alternance avec 526 000 nouveaux contrats en 2020 et 718 000 en 2021.

Alors, pourquoi s’en priver ?!?

Conclusion

PĂ©nurie de talents, on en entend tellement parler matin, midi et soir qu’on finirait par prendre pour argent comptant cette expression sans prendre la peine de la challenger. Pourtant Ă  bien y regarder, est-elle juste et appropriĂ©e ?

Comme vous l’aurez compris en me lisant, cette expression est, selon moi, fausse et ce à plusieurs titres.
Tout d’abord, et comme expliquĂ© dans l’introduction, il n’y a pas moins de candidats ou de talents, ils sont juste plus difficiles Ă  convaincre et d’autre part, il existe de nombreux viviers de candidats « sous-exploitĂ©s » par les entreprises dont elles ne tirent pas suffisamment parti.

Il ne tient pourtant qu’à elles d’ouvrir leurs chakras et de s’emparer de ces possibilitĂ©s et compĂ©tences Ă  portĂ©e de main ! Il faudra cependant qu’elles acceptent de sortir, une bonne fois pour toutes, de la gestion panurgique des talents !

Just do it !

Références

[1] Article « Future-Proofing Your Organization. » de Michael Mankins, Eric Garton et Dan Schwatz | HBR – septembre/octobre 2021

[2] « DRH : mission ou démission : 3 pistes d'action à l'heure du choix » de Thomas Chardin

[3] Etude UKG

[4] Article “ Le recrutement boomerang ” de Marie-Sophie Poggi-Zambeaux | RH info

[5] Etude « Les Seniors et l’accĂšs Ă  l’emploi 2022 » menĂ©e par Ipsos pour l'association A CompĂ©tence Egale|

[6] Le taux d’emploi en 2021 des travailleurs en situation de handicap n’est pas encore connu et devrait l’ĂȘtre en novembre 2022.

[7] France Compétences


Lu 2997 fois

Notez

Commentaires

1.Posté par Agent de voyages en reconver le 07/11/2022 15:22 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Il faut surtout accorder une importance particuliĂšre aux salaires....
Avez les salaires de misĂšre qui sont proposĂ©s et les compĂ©tences requises, le mĂ©tier ne fait plus rĂȘver. Il faut juste arrĂȘter de trouver un tas d'excuses lĂ  oĂč il y a une Ă©vidence.
Les patrons ouvriront ils les yeux ?
Pour ma part, je pars aprĂšs vingt annĂ©es et 1500€ de salaire. Et je ne pense pas que j'aurai du mal Ă  trouver un meilleur salaire en faisant une reconversion lol... TrĂšs loin de lĂ  !

2.Posté par Sandrine POTET le 08/11/2022 12:15 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
C’est totalement une intox đŸ‘ŽđŸ» Cette Ă©tude ne tient pas compte de toutes les tranches d’ñge 🙄
Je pense que ceux qui sont difficiles Ă  convaincre n’ont pas ou trĂšs peu eu d’expĂ©riences professionnelles, parce que arrivĂ© Ă  un certain Ăąge, on fait moins les difficiles! Par contre, bizarrement ce sont les recruteurs qui font les difficiles et pointilleux!

3.Posté par Sandrine CE le 08/11/2022 16:16 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
C'est vrai, beaucoup d'offres d'emploi pour le poste d'agent de voyage mais en matiĂšre de recrutement c'est la croix et la banniĂšre. Pour faire la formation de billetiste c'est sans problĂšme mais une fois la certification Amadeus, dĂ©solĂ© on ne prend pas de dĂ©butant.En plus, en France les employeurs bloquent sur l'Ăąge. A l'approche de la 50aine, on est plus bon pour une reconversion. Un cv trop fourni pose problĂšme. Mais regardez un peu les compĂ©tences de cette personne et surtout croyez un peu en sa motivation. Trop de chipotage, arrĂȘtez un peu

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitÎt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la mĂȘme rubrique :
< >









































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias