Alors que le secteur du tourisme espérait aborder l’automne avec sérénité, la conjoncture nationale vient assombrir l’horizon.
L'arrière saison s'annonce belle dans les carnets commandes, mais l'agenda politique pourrait bel et bien jouer les troubles fêtes.
À quelques jours d’intervalle, deux rendez-vous majeurs s’annoncent : le vote de confiance prévu le 8 septembre et la journée de blocage annoncée le 10, deux jours plus tard.
En fin de semaine dernière une troisième échéance est venue se greffer aux deux précédentes : l'appel à la grève de l'intersyndicale, et du SNCTA, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, le 18 septembre.
De quoi mettre la boule au ventre à tous les professionnels du tourisme.
Un climat social et politique qui s'ajoute à un contexte international tout aussi tendu.
Entre les (faux ?) espoirs de la fin de la guerre en Ukraine, et l'enlisement de la guerre à Gaza, le monde reste suspendu à des conflits dont l'issue laisse à désirer.
L'arrière saison s'annonce belle dans les carnets commandes, mais l'agenda politique pourrait bel et bien jouer les troubles fêtes.
À quelques jours d’intervalle, deux rendez-vous majeurs s’annoncent : le vote de confiance prévu le 8 septembre et la journée de blocage annoncée le 10, deux jours plus tard.
En fin de semaine dernière une troisième échéance est venue se greffer aux deux précédentes : l'appel à la grève de l'intersyndicale, et du SNCTA, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, le 18 septembre.
De quoi mettre la boule au ventre à tous les professionnels du tourisme.
Un climat social et politique qui s'ajoute à un contexte international tout aussi tendu.
Entre les (faux ?) espoirs de la fin de la guerre en Ukraine, et l'enlisement de la guerre à Gaza, le monde reste suspendu à des conflits dont l'issue laisse à désirer.
Sans oublier, le projet de loi finance 2026 qui pourrait encore bouger

Sans oublier, le projet de loi finance 2026 qui pourrait encore bouger, voir tomber, laissant les entreprises dans un épais brouillard.
Dans cet environnement, l'incertitude n’est plus l’exception mais la règle, et le secteur du tourisme en subit directement les répercussions.
Car plus que tout autre, le voyage est sensible aux signaux extérieurs. La moindre incertitude géopolitique, la crainte d’un blocage ou la perspective d’une baisse de pouvoir d’achat, suffisent à freiner la demande.
Comme nous le résumait Raouf Benslimane, Président de Thalasso n°1 et ÔVoyages : "Le pire c'est l'incertitude et nous y sommes les deux pieds dedans".
La rentrée s’annonce donc comme un exercice d’équilibriste
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Pour les professionnels, la rentrée s’annonce donc comme un exercice d’équilibriste. La mi-septembre est une période stratégique pour engranger les ventes hiver et maintenir l’élan de l'arrière-saison.
Les consommateurs pourraient adopter une posture d'attente qu’il s’agisse de projets de voyage ou plus largement de consommation.
Pour les acteurs du secteur, cette rentrée s'annonce donc sous tension.
Entre envie d'évasion, et réflexe de prudence, nous saurons assez vite vers quel côté la balance penchera.
Reste un atout en période troublée : la réassurance. On en veut pour preuve les données récentes, analysées par le Financial Times, qui attestent outre-Manche du regain des ventes de voyages à forfait.
"Car le spectre des guerres, des incendies de forêt et des grèves des travailleurs incite les vacanciers à rechercher une plus grande protection".
Les professionnels du tourisme ont cet atout entre leurs mains. Suffira-t-il à compenser les incertitudes et à rassurer des consommateurs fébriles ?
L'avenir nous le dira très vite...
Les consommateurs pourraient adopter une posture d'attente qu’il s’agisse de projets de voyage ou plus largement de consommation.
Pour les acteurs du secteur, cette rentrée s'annonce donc sous tension.
Entre envie d'évasion, et réflexe de prudence, nous saurons assez vite vers quel côté la balance penchera.
Reste un atout en période troublée : la réassurance. On en veut pour preuve les données récentes, analysées par le Financial Times, qui attestent outre-Manche du regain des ventes de voyages à forfait.
"Car le spectre des guerres, des incendies de forêt et des grèves des travailleurs incite les vacanciers à rechercher une plus grande protection".
Les professionnels du tourisme ont cet atout entre leurs mains. Suffira-t-il à compenser les incertitudes et à rassurer des consommateurs fébriles ?
L'avenir nous le dira très vite...