TourMaG.com - L'aérien connait un début de saison chaotique, avec des pénuries de personnel, des grÚves, une flambée du baril de pétrole. Comment qualifieriez-vous l'été de Corsair ?
Pascal de Izaguirre : Les avions sont pleins et c'est trĂšs satisfaisant.
Au niveau de l'activité, la saison estivale sera supérieure à celle de 2019 chez Corsair. Les coefficients de remplissage sont trÚs élevés sur toutes les lignes, nous en sommes contents.
Quand vous regardez en arriÚre, tout le monde se questionnait pour savoir quand le retour à la normale aurait lieu dans l'aérien. Nous entendions parler de 2025 ou 2027. Finalement, nous sommes revenus quasiment au trafic de 2019, dÚs cet été.
Je ne parle pas seulement de Corsair.
Cela résulte de la frustration accumulée et de l'envie de voyager. Nous nous demandons tous si cette reprise sera durable ou si nous assistons à un feu de paille. Du fait que les voyageurs réservent en derniÚre minute, nous n'avons pas de visibilité sur l'hiver.
Nous en saurons plus à la rentrée, sur le climat social et économique. Alors, ne boudons pas notre plaisir.
Pascal de Izaguirre : Les avions sont pleins et c'est trĂšs satisfaisant.
Au niveau de l'activité, la saison estivale sera supérieure à celle de 2019 chez Corsair. Les coefficients de remplissage sont trÚs élevés sur toutes les lignes, nous en sommes contents.
Quand vous regardez en arriÚre, tout le monde se questionnait pour savoir quand le retour à la normale aurait lieu dans l'aérien. Nous entendions parler de 2025 ou 2027. Finalement, nous sommes revenus quasiment au trafic de 2019, dÚs cet été.
Je ne parle pas seulement de Corsair.
Cela résulte de la frustration accumulée et de l'envie de voyager. Nous nous demandons tous si cette reprise sera durable ou si nous assistons à un feu de paille. Du fait que les voyageurs réservent en derniÚre minute, nous n'avons pas de visibilité sur l'hiver.
Nous en saurons plus à la rentrée, sur le climat social et économique. Alors, ne boudons pas notre plaisir.
Corsair : "2021/2022 ne sera pas un bon exercice"
Pascal de Izaguirre : Je vous parlais du trafic, si nous regardons les coûts de production, le problÚme est que tout s'emballe.
Si le prix du pĂ©trole redescend un petit peu, il est quand mĂȘme 2 fois supĂ©rieur Ă ce qu'il Ă©tait en 2019. Vous ajoutez l'impact de la paritĂ© euro-dollar qui touche nos budgets, le pĂ©trole, la maintenance, le loyer des avions en dollars, l'effet est lourd.
TourMaG.com - Ces augmentations et la montée en capacité d'Air France, impactent-elles le business modÚle de Corsair ?
Pascal de Izaguirre : C'est clair, surtout que les hausses de tarifs pratiquées par les compagnies ne reflÚtent pas la réalité économique.
Dans l'ensemble, aux Antilles, les capacités sont trÚs importantes et en forte hausse ces derniers mois. Il existe de nombreuses offres, et il est certain que nous ne trouvons pas dans nos prix moyens la traduction de toutes les augmentations passées.
Forcément, nous avons un sujet de répercussion de la hausse généralisée de tous nos coûts de production.
Nous sommes en bout de chaßne, nous subissons l'augmentation des redevances des aéroports, celles de la sureté aérienne, les assistances en escale, le catering... Le transport aérien paye la facture de cette inflation générale.
TourMaG.com - Est-il possible d'arriver à un certain équilibre budgétaire ?
Pascal de Izaguirre : Sur l'exercice 2021-2022, bien sûr que non.
Notre exercice a commencé le 1er octobre, avec à ce moment-là , l'apparition du variant Omicron, puis nous avons enchainé avec la crise sociale aux Antilles. Elle nous a fortement impactés.
Il ne faut pas se faire d'illusions : 2021/2022 ne sera pas un bon exercice, ce sera mĂȘme un nouveau mauvais exercice. C'est comme ça.
Corsair : "Nous envisageons d'ouvrir Bamako sur une large durée en 2023"
TourMaG.com - Vous parliez des conflits sociaux. Dans le mĂȘme temps vous ouvrez Cotonou au BĂ©nin. Est-ce pour ĂȘtre moins exposĂ© aux problĂ©matiques des Antilles Françaises ?
Pascal de Izaguirre : J'aime bien les vieux dictons populaires qui sont le fruit de la sagesse. Il en est un qui dit : ne pas mettre tous ses Ćufs dans le mĂȘme panier.
C'est un principe de bon sens. L'intĂ©rĂȘt de Corsair, autour des deux piliers que sont les Antilles et l'OcĂ©an Indien, est de diversifier ses destinations. Il est pertinent de dĂ©velopper l'Afrique, un continent avec moins d'intensitĂ© concurrentielle, avec des tarifs plus Ă©levĂ©s que ceux pratiquĂ©s dans les DOM-TOM.
Bamako est ouvert jusqu'au 18 septembre 2022. Nous attendons de voir comment la situation politique et géopolitique va évoluer au Mali, pour la suite.
A l'heure oĂč nous nous parlons, nous envisageons de rouvrir la ligne en 2023 sur une pĂ©riode plus large que cet Ă©tĂ© (16 juin 2022 jusquâau 18 septembre 2022). Nous sommes trĂšs satisfaits de cette ligne, qui affiche sun remplissage quasiment Ă 100% sur Paris-Bamako.
Nous avons annoncé le lancement de Cotonou (Bénin) à raison de 3 vols par semaine, toute l'année. Il y a un trÚs fort soutien et un accueil des autorités béninoises, nous sommes trÚs attendus.
TourMaG.com - Contrairement au Mali, oĂč le climat politique est trĂšs dĂ©gradĂ©, au BĂ©nin la situation parait-elle meilleure ?
Pascal de Izaguirre : Le pays offre de réelles perspectives de développement touristique. Les projets sont trÚs impressionnants, avec un Club Med attendu en 2025, un Sofitel, mais aussi une meilleure valorisation des sites touristiques.
Un musée sera créé dans le cadre de la restitution des 26 trésors royaux. Dans les 18 à 24 prochains mois, le pays va changer de dimension, notamment sur le marché français.
Le climat économique est bon, c'est une opportunité intéressante. Emmanuel Macron s'y rend pour une visite officielle cette semaine.
Pascal de Izaguirre : J'aime bien les vieux dictons populaires qui sont le fruit de la sagesse. Il en est un qui dit : ne pas mettre tous ses Ćufs dans le mĂȘme panier.
C'est un principe de bon sens. L'intĂ©rĂȘt de Corsair, autour des deux piliers que sont les Antilles et l'OcĂ©an Indien, est de diversifier ses destinations. Il est pertinent de dĂ©velopper l'Afrique, un continent avec moins d'intensitĂ© concurrentielle, avec des tarifs plus Ă©levĂ©s que ceux pratiquĂ©s dans les DOM-TOM.
Bamako est ouvert jusqu'au 18 septembre 2022. Nous attendons de voir comment la situation politique et géopolitique va évoluer au Mali, pour la suite.
A l'heure oĂč nous nous parlons, nous envisageons de rouvrir la ligne en 2023 sur une pĂ©riode plus large que cet Ă©tĂ© (16 juin 2022 jusquâau 18 septembre 2022). Nous sommes trĂšs satisfaits de cette ligne, qui affiche sun remplissage quasiment Ă 100% sur Paris-Bamako.
Nous avons annoncé le lancement de Cotonou (Bénin) à raison de 3 vols par semaine, toute l'année. Il y a un trÚs fort soutien et un accueil des autorités béninoises, nous sommes trÚs attendus.
TourMaG.com - Contrairement au Mali, oĂč le climat politique est trĂšs dĂ©gradĂ©, au BĂ©nin la situation parait-elle meilleure ?
Pascal de Izaguirre : Le pays offre de réelles perspectives de développement touristique. Les projets sont trÚs impressionnants, avec un Club Med attendu en 2025, un Sofitel, mais aussi une meilleure valorisation des sites touristiques.
Un musée sera créé dans le cadre de la restitution des 26 trésors royaux. Dans les 18 à 24 prochains mois, le pays va changer de dimension, notamment sur le marché français.
Le climat économique est bon, c'est une opportunité intéressante. Emmanuel Macron s'y rend pour une visite officielle cette semaine.
Corsair : "Nous sommes intéressés par Madagascar"
TourMaG.com - L'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy était venu donner un coup de main pour ouvrir Dakar, mais cela n'avait pas pu se faire. Avez-vous d'autres projets d'ouverture de lignes en Afrique ?
Pascal de Izaguirre : Nous sommes Ă l'affut, nous regardons beaucoup de choses.
Je déplore que peu de pays d'Afrique francophone aient libéralisé leur ciel. Nous subissons donc tout un carcan d'anciens accords aériens bilatéraux, vieux de plusieurs décennies qui ne favorisent pas l'évolution du trafic.
Par chance au Cameroun et au Mali, ils ont une politique de ciel ouvert. Puis au Bénin, le chef de l'Etat (Patrice Talon, ndlr) a souhaité notre arrivée.
Nous sommes aussi intéressés par Madagascar.
TourMaG.com - En parlant de flotte, avez-vous officialisé la commande des 4 Airbus A330neo ?
Pascal de Izaguirre : Absolument, l'opération a été approuvée par nos actionnaires, lors du conseil de surveillance du 8 juillet 2022.
J'ai signé le contrat de commande le 13 juillet dernier. C'est un élément des plus enthousiasmants pour Corsair, puisque nous avons reçu 5 A330 neo entre avril 2021 et mai 2022. Nous recevrons les 4 autres au cours de l'année 2024.
Nous aurons alors l'une des flottes les plus jeunes du monde, à l'échelle mondiale, fin 2024. Elle aura en moyenne 2 ans.
C'est un investissement important pour nous, car ces avions ont des coûts de location plus chers, mais derriÚre, ils présentent des avantages, comme la consommation de kérosÚne.
Si nous avions gardé les 747, nous serions en trÚs grande difficulté.
TourMaG.com - Vous ĂȘtes bloquĂ© par l'Europe, pour agrandir la flotte, en raison des aides de l'Etat accordĂ©es Ă Corsair. Une fois le dĂ©lai dĂ©passĂ©, est-ce que Corsair pourrait agrandir sa flotte ?
Pascal de Izaguirre : Nous sommes contraints par Bruxelles de maintenir notre flotte Ă 9 appareils jusqu'au 30 septembre 2023.
Nous ne nous interdisons absolument pas de commander des appareils supplémentaires, car avec notre portefeuille de lignes, nous occupons toute la flotte. Ouvrir des nouvelles destinations passera par l'augmentation du nombre d'avions.
Pascal de Izaguirre : Nous sommes Ă l'affut, nous regardons beaucoup de choses.
Je déplore que peu de pays d'Afrique francophone aient libéralisé leur ciel. Nous subissons donc tout un carcan d'anciens accords aériens bilatéraux, vieux de plusieurs décennies qui ne favorisent pas l'évolution du trafic.
Par chance au Cameroun et au Mali, ils ont une politique de ciel ouvert. Puis au Bénin, le chef de l'Etat (Patrice Talon, ndlr) a souhaité notre arrivée.
Nous sommes aussi intéressés par Madagascar.
TourMaG.com - En parlant de flotte, avez-vous officialisé la commande des 4 Airbus A330neo ?
Pascal de Izaguirre : Absolument, l'opération a été approuvée par nos actionnaires, lors du conseil de surveillance du 8 juillet 2022.
J'ai signé le contrat de commande le 13 juillet dernier. C'est un élément des plus enthousiasmants pour Corsair, puisque nous avons reçu 5 A330 neo entre avril 2021 et mai 2022. Nous recevrons les 4 autres au cours de l'année 2024.
Nous aurons alors l'une des flottes les plus jeunes du monde, à l'échelle mondiale, fin 2024. Elle aura en moyenne 2 ans.
C'est un investissement important pour nous, car ces avions ont des coûts de location plus chers, mais derriÚre, ils présentent des avantages, comme la consommation de kérosÚne.
Si nous avions gardé les 747, nous serions en trÚs grande difficulté.
TourMaG.com - Vous ĂȘtes bloquĂ© par l'Europe, pour agrandir la flotte, en raison des aides de l'Etat accordĂ©es Ă Corsair. Une fois le dĂ©lai dĂ©passĂ©, est-ce que Corsair pourrait agrandir sa flotte ?
Pascal de Izaguirre : Nous sommes contraints par Bruxelles de maintenir notre flotte Ă 9 appareils jusqu'au 30 septembre 2023.
Nous ne nous interdisons absolument pas de commander des appareils supplémentaires, car avec notre portefeuille de lignes, nous occupons toute la flotte. Ouvrir des nouvelles destinations passera par l'augmentation du nombre d'avions.
Corsair : "La compagnie n'est pas en mesure d'accorder des augmentations de salaire"
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TourMaG.com - Un de vos actionnaires nous avait confiĂ© par le passĂ© que Corsair devrait ĂȘtre la compagnie des outre-mer. En misant beaucoup sur l'Afrique, quels pourrait ĂȘtre le slogan et la stratĂ©gie de dĂ©marcation ?
Pascal de Izaguirre : C'est une bonne question.
Nous continuons de développer notre implantation dans les outre-mer, en faisant des recrutements commerciaux aux Antilles et à la Réunion. La compagnie des outre-mer, cela reste une caractéristique fondamentale, mais nous ne nous interdisons rien.
Ce développement se fait avec le plein soutien des actionnaires et des collectivités territoriales (Guadeloupe et Martinique, ndlr) qui sont à notre capital. Notre réseau évoluera en fonction des perspectives et opportunités.
TourMaG.com - Pour revenir Ă l'actualitĂ©, le printemps et le dĂ©but de l'Ă©tĂ© ont Ă©tĂ© relativement chauds socialement chez Corsair. Des prĂ©avis et des grĂšves ont eu lieu. OĂč en sont tous les conflits sociaux ?
Pascal de Izaguirre : Nous sommes à la détente, c'est le calme plat.
Je sais que vous ĂȘtes trĂšs bien informĂ© de la situation sociale de Corsair. Chez les PNC, sur les 5 syndicats, nous avons signĂ© un accord avec 4 d'entre eux. La CFTC n'a pas signĂ© cet accord. Je n'ai aucune inquiĂ©tude sur l'aspect social.
Au sujet des PNT, il y a eu la menace d'un préavis, mais aucun n'a été déposé. Les syndicats des pilotes ont déclaré qu'il n'y aura pas de préavis de grÚve pour cet été. Je me félicite d'avoir des interlocuteurs sociaux lucides et responsables.
Nous devons rĂ©aliser une bonne saison estivale. AprĂšs deux annĂ©es de vaches maigres, nous ne pouvons pas nous permettre d'accorder des hausses de salaire. Par contre, la problĂ©matique du pouvoir d'achat ne doit pas ĂȘtre Ă©ludĂ©e.
TourMaG.com - Justement pour en avoir parlé avec eux, derniÚrement, aucun des salariés et des syndicats n'évoque une situation sociale apaisée. Ils nous ont tous dit que les conflits sociaux sont remis à plus tard en raison de l'état économique de la compagnie, donc par peur d'une défaillance en cas de grÚve...
Pascal de Izaguirre : Je vais ĂȘtre trĂšs clair, la compagnie n'est pas en mesure d'accorder des augmentations de salaire. C'est du simple bon sens.
Pour l'instant, il n'y a pas de grain Ă moudre, donc je ne vais pas en distribuer. L'heure n'est pas Ă une revalorisation salariale, mais Ă la restauration de nos marges.
DÚs que la situation s'améliorera, nous nous rappellerons des efforts des salariés. Ce n'est pas la priorité du moment.
Pascal de Izaguirre : C'est une bonne question.
Nous continuons de développer notre implantation dans les outre-mer, en faisant des recrutements commerciaux aux Antilles et à la Réunion. La compagnie des outre-mer, cela reste une caractéristique fondamentale, mais nous ne nous interdisons rien.
Ce développement se fait avec le plein soutien des actionnaires et des collectivités territoriales (Guadeloupe et Martinique, ndlr) qui sont à notre capital. Notre réseau évoluera en fonction des perspectives et opportunités.
TourMaG.com - Pour revenir Ă l'actualitĂ©, le printemps et le dĂ©but de l'Ă©tĂ© ont Ă©tĂ© relativement chauds socialement chez Corsair. Des prĂ©avis et des grĂšves ont eu lieu. OĂč en sont tous les conflits sociaux ?
Pascal de Izaguirre : Nous sommes à la détente, c'est le calme plat.
Je sais que vous ĂȘtes trĂšs bien informĂ© de la situation sociale de Corsair. Chez les PNC, sur les 5 syndicats, nous avons signĂ© un accord avec 4 d'entre eux. La CFTC n'a pas signĂ© cet accord. Je n'ai aucune inquiĂ©tude sur l'aspect social.
Au sujet des PNT, il y a eu la menace d'un préavis, mais aucun n'a été déposé. Les syndicats des pilotes ont déclaré qu'il n'y aura pas de préavis de grÚve pour cet été. Je me félicite d'avoir des interlocuteurs sociaux lucides et responsables.
Nous devons rĂ©aliser une bonne saison estivale. AprĂšs deux annĂ©es de vaches maigres, nous ne pouvons pas nous permettre d'accorder des hausses de salaire. Par contre, la problĂ©matique du pouvoir d'achat ne doit pas ĂȘtre Ă©ludĂ©e.
TourMaG.com - Justement pour en avoir parlé avec eux, derniÚrement, aucun des salariés et des syndicats n'évoque une situation sociale apaisée. Ils nous ont tous dit que les conflits sociaux sont remis à plus tard en raison de l'état économique de la compagnie, donc par peur d'une défaillance en cas de grÚve...
Pascal de Izaguirre : Je vais ĂȘtre trĂšs clair, la compagnie n'est pas en mesure d'accorder des augmentations de salaire. C'est du simple bon sens.
Pour l'instant, il n'y a pas de grain Ă moudre, donc je ne vais pas en distribuer. L'heure n'est pas Ă une revalorisation salariale, mais Ă la restauration de nos marges.
DÚs que la situation s'améliorera, nous nous rappellerons des efforts des salariés. Ce n'est pas la priorité du moment.







Publié par Romain Pommier















