
Après avoir parcouru toutes les mers du monde, Frédéric Jansen dévoile les 5 croisières à faire une fois dans sa vie - DepositPhotos.com, welcomia
Tout d’abord, je tiens à vous souhaiter une bonne rentrée à tous et à toutes !
Parlons du sujet : "Les croisières à faire une fois dans sa vie". J'aimerais rappeler, avant d'entrer dans le vif du sujet, que le mot "croisière" est associé en règle générale aux gros navires, alors qu'il existe vraiment une multitude de produits.
On connaît les plus gros paquebots : Icon of the Seas (2024) et Star of the Seas (2025), 365 mètres de long (plus de 3,5 fois la taille d’un terrain de football), 7 600 pax pour 2 350 membres d’équipage, soit presque dix milles âmes à bord.
Mais à l’opposé, le plus petit catamaran - le Catlante 560 - mesure 17,06 mètres de long et dispose de 4 cabines passagers et 2 cabines pour l’équipage...
Dans cette chronique, je vais parler des croisières "à faire une fois dans sa vie" : comprenez par là des croisières magiques, car marquantes, car inoubliables, car... immanquables. On ne vit qu’une fois, et la vie passe vite, donc autant en profiter.
Alors quelles sont-elles ? Le choix n’est pas facile, et je vais me limiter à 5 destinations, ou plutôt à 5 voyages.
J’aurais pu inclure dans cette chronique "faire le tour du monde en croisière". Mais mes expériences passées ne sont pas favorables à ce type de voyage. Pourquoi ? Je vous en parlerai peut-être dans un autre article.
Mes choix ci-dessous ne veulent pas dire que je n’adore pas les autres voyages, les autres destinations ; c’est juste une question de choix, sans classement pour autant... bien que mon type de croisière préféré reste la transatlantique.
Lire aussi : Agents de voyages : que conseiller à vos clients avant une croisière ?
Parlons du sujet : "Les croisières à faire une fois dans sa vie". J'aimerais rappeler, avant d'entrer dans le vif du sujet, que le mot "croisière" est associé en règle générale aux gros navires, alors qu'il existe vraiment une multitude de produits.
On connaît les plus gros paquebots : Icon of the Seas (2024) et Star of the Seas (2025), 365 mètres de long (plus de 3,5 fois la taille d’un terrain de football), 7 600 pax pour 2 350 membres d’équipage, soit presque dix milles âmes à bord.
Mais à l’opposé, le plus petit catamaran - le Catlante 560 - mesure 17,06 mètres de long et dispose de 4 cabines passagers et 2 cabines pour l’équipage...
Dans cette chronique, je vais parler des croisières "à faire une fois dans sa vie" : comprenez par là des croisières magiques, car marquantes, car inoubliables, car... immanquables. On ne vit qu’une fois, et la vie passe vite, donc autant en profiter.
Alors quelles sont-elles ? Le choix n’est pas facile, et je vais me limiter à 5 destinations, ou plutôt à 5 voyages.
J’aurais pu inclure dans cette chronique "faire le tour du monde en croisière". Mais mes expériences passées ne sont pas favorables à ce type de voyage. Pourquoi ? Je vous en parlerai peut-être dans un autre article.
Mes choix ci-dessous ne veulent pas dire que je n’adore pas les autres voyages, les autres destinations ; c’est juste une question de choix, sans classement pour autant... bien que mon type de croisière préféré reste la transatlantique.
Lire aussi : Agents de voyages : que conseiller à vos clients avant une croisière ?
Une croisière transatlantique

Alors oui, je suis d’accord, c’est un autre type de voyage. On a le temps, et on est lié avec les éléments de la nature. On oublie les visites à terre, les excursions, les "se lever tôt".
Il y a moins d’annonces, plus de calme donc. Ce n’est pas un hasard d’avoir pu croiser tellement d’artistes pendant ces voyages en mer, car ils recherchaient le calme, l’inspiration. Et ils ont eu plus que cela. La nature est généreuse avec celles et ceux qui recherchent la paix.
"Ah oui, mais j’ai peur de m’ennuyer avec toutes ces journées en mer..." pourraient avancer vos clients. Comment ? Venez avec trois livres en transatlantique et je vous assure que vous ne finirez pas le premier !
La mer unit les gens. Sans (pouvoir) débarquer tous les jours, elle unit davantage les passagers. Mais pas que, car ils auront un lien particulier avec les membres d’équipage, qui seront plus accessibles, plus présents (ils les verront plus souvent). Et puis on a le temps, donc cela change la donne !
Ils pourront profiter des activités organisées, bien sûr. Et une direction intelligente organisera peu d’activités mais des bonnes, afin que toutes et tous soient présents (la qualité versus la quantité), et que les passagers "attendent" ces moments où il se passe quelque chose, tout en les organisant en mode crescendo (peu au début et "feux d’artifice" vers la fin).
Sans trop vouloir en dire, car il faut à mon sens garder des surprises, des activités spéciales sont organisées par l’équipage lors des transatlantiques, et elles seront appréciées par tous, car uniques. Bon allez, comme vous êtes sympathiques, je vous donne un exemple d’activité : le baptême du passage de la ligne de l’équateur. Je n’en dis pas plus.
D'ailleurs, une transatlantique d’Est en Ouest, c’est avoir tous les soirs le coucher de soleil devant soi, à l’horizon, à la proue du navire.
Nous organisions avec un commandant, l’équipage et un musicien un petit rituel : nous chantions le chant latin "Salve Regina" à chaque coucher de soleil, à l’avant du navire. Rien que d’y penser j’en ai la chair de poule. Pour la petite histoire, nous ne faisions qu’imiter ce que faisaient tous les soirs Christophe Colomb et ses équipages, quelques centaines d’années auparavant. Le respect des traditions reste important pour certains marins, bien heureusement.
L’odeur de la mer, la couleur de la mer, tout cela change au fil des jours, et la houle sera légère, régulière, donc elle bercera les passagers. Je dirais même qu’elle est agréable. Les siestes après le déjeuner seront un délice, avec l’impression de vivre deux journées en une seule (pour celles et ceux qui découvraient la sieste, c’était souvent ce commentaire qui revenait !).
De plus, tous les deux jours, le bord annonce qu’il rallonge la nuit d’une heure… une heure de rêves en plus !
Parlons de prix : une croisière transatlantique reste, dans le monde des croisières, la formule la plus avantageuse au niveau rapport qualité-prix.
Sur quel navire ? Je n’en ai aucun intérêt financier, donc je vous donnerai deux options :
- à bord d’un paquebot britannique pour son côté "old school" avec la traditionnelle heure du thé, les soirées élégantes, et pour son côté historique. Il faut jouer le jeu…
- la deuxième option sera, à l’opposé, bien plus "cool", bien que d’une élégance unique en son genre, un vrai voilier 5 mâts de 220 pax maximum (selon mon expérience, les passagers seront moins de 100 à bord lors de ce voyage).
L’Arctique
J’entends encore trop souvent parler d’Islande, de Norvège, de Finlande quand je demande à quelqu’un s’il a déjà été en Arctique.
Dans ma tête, et après avoir voyagé dans ces régions, le véritable Arctique c’est le Svalbard (dont le Spitzberg), le Groenland, la mer de Baffin, et le coté du Nunavut canadien. Je n’inclus pas ici l’Alaska, qui est magnifique. Je me dois de faire des choix pour cet article.
L’avantage certain du Svalbard ? C’est l’aventure polaire la plus proche de la France. Cette île peut se faire en 8 jours - 7 nuits et devient donc "l’amuse bouche" pour toute personne qui souhaite "tester" une croisière polaire. Je recommande.
Et vu que le Svalbard réduit de plus en plus la présence de navires de croisières dans sa région, ainsi que le nombre par jour de turn around à l’aéroport de Longyearbyen (LYR), ne tardez pas.
Le top du top en Arctique, c’est la Mer de Baffin, avec la terre de Baffin (là où il y a une plus grande probabilité de voir les ours polaires et même des narvals !).
Le voyage est plus long (je conseille 11 nuits au minimum), choisissez le voyage qui fait le tour en sens inverse des aiguilles d’une montre, suivant la route des icebergs (transportés par les courants).
Prenez une carte : depuis Kangerlussuaq, il faut faire route vers le nord (baie de Disko), monter encore et puis traverser vers l’Ouest pour rejoindre le Nunavut canadien. Retour vers Kangerlussuaq, ou continuer vers le sud, en passant le Prince Christian Sound pour rejoindre d’Ouest en Est l’Islande (et continuer avec un circuit à terre sur cette magnifique île, à voir et à visiter au moins une fois dans sa vie !).
Lire aussi : À bord d’un navire de croisière : 20 métiers méconnus mais essentiels !
Dans ma tête, et après avoir voyagé dans ces régions, le véritable Arctique c’est le Svalbard (dont le Spitzberg), le Groenland, la mer de Baffin, et le coté du Nunavut canadien. Je n’inclus pas ici l’Alaska, qui est magnifique. Je me dois de faire des choix pour cet article.
L’avantage certain du Svalbard ? C’est l’aventure polaire la plus proche de la France. Cette île peut se faire en 8 jours - 7 nuits et devient donc "l’amuse bouche" pour toute personne qui souhaite "tester" une croisière polaire. Je recommande.
Et vu que le Svalbard réduit de plus en plus la présence de navires de croisières dans sa région, ainsi que le nombre par jour de turn around à l’aéroport de Longyearbyen (LYR), ne tardez pas.
Le top du top en Arctique, c’est la Mer de Baffin, avec la terre de Baffin (là où il y a une plus grande probabilité de voir les ours polaires et même des narvals !).
Le voyage est plus long (je conseille 11 nuits au minimum), choisissez le voyage qui fait le tour en sens inverse des aiguilles d’une montre, suivant la route des icebergs (transportés par les courants).
Prenez une carte : depuis Kangerlussuaq, il faut faire route vers le nord (baie de Disko), monter encore et puis traverser vers l’Ouest pour rejoindre le Nunavut canadien. Retour vers Kangerlussuaq, ou continuer vers le sud, en passant le Prince Christian Sound pour rejoindre d’Ouest en Est l’Islande (et continuer avec un circuit à terre sur cette magnifique île, à voir et à visiter au moins une fois dans sa vie !).
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La Polynésie française
Comment ne pas tomber amoureux de ce pays, de ses paysages, de sa culture, de ses gens, de son accent, de ses odeurs, de sa mer chaude et turquoise, de sa nourriture ?
Vous l’avez compris, le Fenua a touché mon cœur il y a longtemps déjà.
Alors oui, c’est loin, et je comprends qu'en 2025 avec un "budget voyage en Polynésie française" on puisse faire, par exemple, trois voyages aux Philippines ou en Thaïlande. Mais la Polynésie... cela vaut la peine. Vraiment.
Et la croisière reste le meilleur rapport qualité-prix, car vos clients vont voir beaucoup d’endroits différents en un minimum de temps.
Il faut compter minimum 10 nuits de croisière et ne pas aller à Tahiti pour 8 jours /7 nuits. Vous souriez ? Trop de voyageurs européens le font encore. Voir Tahiti, oui, mais il faut bien le faire. Donc y rester un minimum de 10 nuits.
Trois semaines reste la meilleure durée, en prenant le temps d’aller jusqu’aux lointaines Marquises. Aller en Polynésie sans voir les Marquises, c’est être Australien, aller en France et ne pas voir Paris.
En croisière, l’itinéraire îles de la Société, Tuamotu et Marquises (15 jours) reste pour moi le best of. C’est un enchantement. On en arrive même à aimer ses pluies, et à ce propos j’éviterai la période février-mars, là où une année j’ai eu 4 semaines (3 croisières) avec de la pluie constante, annulant 90% des activités, tous les jours, pendant 3 voyages consécutifs…
La meilleure période ? Tous les autres mois de l’année avec une petite préférence pour la fin de l’été, car la probabilité de voir des baleines est plus grande !
Vous l’avez compris, le Fenua a touché mon cœur il y a longtemps déjà.
Alors oui, c’est loin, et je comprends qu'en 2025 avec un "budget voyage en Polynésie française" on puisse faire, par exemple, trois voyages aux Philippines ou en Thaïlande. Mais la Polynésie... cela vaut la peine. Vraiment.
Et la croisière reste le meilleur rapport qualité-prix, car vos clients vont voir beaucoup d’endroits différents en un minimum de temps.
Il faut compter minimum 10 nuits de croisière et ne pas aller à Tahiti pour 8 jours /7 nuits. Vous souriez ? Trop de voyageurs européens le font encore. Voir Tahiti, oui, mais il faut bien le faire. Donc y rester un minimum de 10 nuits.
Trois semaines reste la meilleure durée, en prenant le temps d’aller jusqu’aux lointaines Marquises. Aller en Polynésie sans voir les Marquises, c’est être Australien, aller en France et ne pas voir Paris.
En croisière, l’itinéraire îles de la Société, Tuamotu et Marquises (15 jours) reste pour moi le best of. C’est un enchantement. On en arrive même à aimer ses pluies, et à ce propos j’éviterai la période février-mars, là où une année j’ai eu 4 semaines (3 croisières) avec de la pluie constante, annulant 90% des activités, tous les jours, pendant 3 voyages consécutifs…
La meilleure période ? Tous les autres mois de l’année avec une petite préférence pour la fin de l’été, car la probabilité de voir des baleines est plus grande !
Les Caraïbes sur un bateau de moins de 200 pax
Pour une croisière dans les Caraïbes, je vous conseille d'opter pour les vrais voiliers, c’est à dire les "clippers" de 200 pax maximum. Pas un paquebot sur lequel on a mis des mâts et des voiles pour que cela fasse joli. Ou, en 2025, pour que cela soit écolo... (en 2030, y'aura-t il des éoliennes à bord ?).
Rien de tel que de naviguer entre les îles caribéennes avec ce vent chaud dans la figure et cette sensation unique de liberté, sans le bruit des moteurs.
Vos clients pourront même participer aux manœuvres, hisser les voiles, apprendre à faire des nœuds marins et même participer à une soirée Pirates. Ils seront dans les Caraïbes, après tout !
A côté des voiliers, je me dois de vous parler d’un concept encore peu connu dans le monde des croisières : la croisière en catamaran. Pourquoi ? Parce que l’on y pense pas ou que l'on pense que c’est trop cher. Et quand on ne connaît pas, on se trompe souvent sur des idées reçues. Mais non, il ne faut pas louer le catamaran entièrement !
Pour info, c'est au début des années 2000 qu'une compagnie de catamaran (française !) a inventé le concept de la croisière à la cabine : Catlante Catamarans. Le mot "catamaran" provient du tamoul kattumaram, qui signifie "bois liés" ou "troncs attachés ensemble".
L'origine du mot a été rapportée par l'explorateur et pirate anglais William Dampier, qui a décrit ces embarcations lors de ses voyages dans le golfe du Bengale au début du XVIIIe siècle. Le mot a été introduit en anglais à partir de cette période, puis a été adopté dans d'autres langues, y compris le français.
Au cours de mes 20 années de carrière à bord, les passagers les plus heureux à bord étaient les familles de deux ou trois générations qui se retrouvent et passent des moments uniques et précieux.
A la deuxième place des pax les plus heureux à bord : les groupes d’amis. Le point commun ? Le nombre, souvent entre 8 et 12. Et la volonté de se retrouver ensemble et d’être libres.
Le catamaran offre cela, exactement cela.
Rien de tel que de naviguer entre les îles caribéennes avec ce vent chaud dans la figure et cette sensation unique de liberté, sans le bruit des moteurs.
Vos clients pourront même participer aux manœuvres, hisser les voiles, apprendre à faire des nœuds marins et même participer à une soirée Pirates. Ils seront dans les Caraïbes, après tout !
A côté des voiliers, je me dois de vous parler d’un concept encore peu connu dans le monde des croisières : la croisière en catamaran. Pourquoi ? Parce que l’on y pense pas ou que l'on pense que c’est trop cher. Et quand on ne connaît pas, on se trompe souvent sur des idées reçues. Mais non, il ne faut pas louer le catamaran entièrement !
Pour info, c'est au début des années 2000 qu'une compagnie de catamaran (française !) a inventé le concept de la croisière à la cabine : Catlante Catamarans. Le mot "catamaran" provient du tamoul kattumaram, qui signifie "bois liés" ou "troncs attachés ensemble".
L'origine du mot a été rapportée par l'explorateur et pirate anglais William Dampier, qui a décrit ces embarcations lors de ses voyages dans le golfe du Bengale au début du XVIIIe siècle. Le mot a été introduit en anglais à partir de cette période, puis a été adopté dans d'autres langues, y compris le français.
Au cours de mes 20 années de carrière à bord, les passagers les plus heureux à bord étaient les familles de deux ou trois générations qui se retrouvent et passent des moments uniques et précieux.
A la deuxième place des pax les plus heureux à bord : les groupes d’amis. Le point commun ? Le nombre, souvent entre 8 et 12. Et la volonté de se retrouver ensemble et d’être libres.
Le catamaran offre cela, exactement cela.
L’Antarctique
L’Antarctique, c'est un autre monde, une autre planète. Vos clients ne reviendront pas les mêmes après un voyage en Antarctique.
C’est même dur d’en parler. Alors je vais laisser parler mon cœur.
Dans tous mes voyages, et avant d’aller pour la première fois en Antarctique, ce qui me touchait le plus, ce avec quoi je revenais, ce qui m’avait "rempli", c’était la bonté, le sourire, la générosité des gens, des habitants.
Et là, en Antarctique, pas d’habitants, pas de culture, pas de monuments. Il faut changer sa manière de voir les choses, avoir de nouveaux yeux.
Les seuls habitants sont des animaux, et ils sont très intéressés par la présence humaine ; ils viennent vers les passagers et, pour la plupart, ne sont pas dangereux (je vous rappelle que les ours polaires sont en Arctique et non en Antarctique).
La culture devient sculpture : les icebergs et les flancs de glaciers, les nuages et les autoroutes de manchots, etc.
Les monuments, sont ces montagnes qui se reflètent à l’identique dans une mer d’huile, où apparaît le matin un manchot, puis deux, puis une centaine un peu plus loin. Ensuite, à l’heure du déjeuner, une baleine, puis deux, et ensuite le soir, une orque, puis deux... suivies par la famille. Et dans le ciel, ces oiseaux, à l’horizon ces paysages, ce calme, cette sérénité, ces couleurs, avec cette non couleur ou nuance qu’est le blanc qui prédomine. Fermez les yeux, vous y êtes presque…
Une partie culturelle très importante se passe également à bord, avec ces récits d’aventuriers en Antarctique qui sont plus passionnants les uns que les autres.
Proposez à vos clients le voyage le plus long, là où le navire passera le plus de temps possible en péninsule antarctique, c’est-à-dire sur le continent antarctique. Et si le navire passe par la Géorgie du Sud, alors c’est la cerise sur le gâteau.
Et le tout sur un navire de 200 pax ou moins. Jamais plus ! Ne faites pas cette erreur que les passagers nord-américains font trop souvent. Pas plus que 200 pax à bord pour l’Antarctique.
Il est vrai qu’en dix ans le nombre de croisières en Antarctique a explosé. L’IAATO (International Association of Antarctic Tour Operators) fait un travail remarquable de régulation et de contrôle depuis 1991, et l’équilibre n’est jamais facile à atteindre, mais je pense sincèrement qu’ils y arrivent. Ensemble. Car l’exceptionnel mérite d’être aimé, et donc protégé.
C’est même dur d’en parler. Alors je vais laisser parler mon cœur.
Dans tous mes voyages, et avant d’aller pour la première fois en Antarctique, ce qui me touchait le plus, ce avec quoi je revenais, ce qui m’avait "rempli", c’était la bonté, le sourire, la générosité des gens, des habitants.
Et là, en Antarctique, pas d’habitants, pas de culture, pas de monuments. Il faut changer sa manière de voir les choses, avoir de nouveaux yeux.
Les seuls habitants sont des animaux, et ils sont très intéressés par la présence humaine ; ils viennent vers les passagers et, pour la plupart, ne sont pas dangereux (je vous rappelle que les ours polaires sont en Arctique et non en Antarctique).
La culture devient sculpture : les icebergs et les flancs de glaciers, les nuages et les autoroutes de manchots, etc.
Les monuments, sont ces montagnes qui se reflètent à l’identique dans une mer d’huile, où apparaît le matin un manchot, puis deux, puis une centaine un peu plus loin. Ensuite, à l’heure du déjeuner, une baleine, puis deux, et ensuite le soir, une orque, puis deux... suivies par la famille. Et dans le ciel, ces oiseaux, à l’horizon ces paysages, ce calme, cette sérénité, ces couleurs, avec cette non couleur ou nuance qu’est le blanc qui prédomine. Fermez les yeux, vous y êtes presque…
Une partie culturelle très importante se passe également à bord, avec ces récits d’aventuriers en Antarctique qui sont plus passionnants les uns que les autres.
Proposez à vos clients le voyage le plus long, là où le navire passera le plus de temps possible en péninsule antarctique, c’est-à-dire sur le continent antarctique. Et si le navire passe par la Géorgie du Sud, alors c’est la cerise sur le gâteau.
Et le tout sur un navire de 200 pax ou moins. Jamais plus ! Ne faites pas cette erreur que les passagers nord-américains font trop souvent. Pas plus que 200 pax à bord pour l’Antarctique.
Il est vrai qu’en dix ans le nombre de croisières en Antarctique a explosé. L’IAATO (International Association of Antarctic Tour Operators) fait un travail remarquable de régulation et de contrôle depuis 1991, et l’équilibre n’est jamais facile à atteindre, mais je pense sincèrement qu’ils y arrivent. Ensemble. Car l’exceptionnel mérite d’être aimé, et donc protégé.
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Je me rends compte en écrivant cet article qu’il nous faut avoir plusieurs vies (sourire).
La vie est faite de choix, c’est dur parfois de choisir mais, en tant qu’agent de voyages, je le pense sincèrement, vous êtes là pour déclencher quelque chose chez vos clients, pour provoquer ce déclic, pour rendre possible ce voyage, facile et sûr.
Au final le client doit avoir confiance en vous.
C’est sûr que les chiffres sont importants, mais parlez avec votre cœur : la passion, cela n’a pas de prix.
Bon vent et bonnes ventes !
La vie est faite de choix, c’est dur parfois de choisir mais, en tant qu’agent de voyages, je le pense sincèrement, vous êtes là pour déclencher quelque chose chez vos clients, pour provoquer ce déclic, pour rendre possible ce voyage, facile et sûr.
Au final le client doit avoir confiance en vous.
C’est sûr que les chiffres sont importants, mais parlez avec votre cœur : la passion, cela n’a pas de prix.
Bon vent et bonnes ventes !
Frédéric Jansen est un consultant d'origine belge et avant d’avoir récemment officié à terre pendant 7 ans comme Global Brand Ambassador pour une compagnie française, il a été directeur de croisière durant 20 ans pour 9 compagnies de croisières, à bord de 20 navires différents.
Organisateur et accompagnateur de voyages extrêmes pour une clientèle haut de gamme, il a voyagé dans le monde entier avec une passion pour les langues, les rencontres avec les populations et les cultures locales.
Il est sur le point de publier son premier ouvrage « Journal de Bord d’un Directeur de Croisière » (en deux versions, française et anglaise), où il retrace ses anecdotes de voyage les plus incroyables.
Il a également participé récemment à plusieurs émissions : Héros avec Faustine Bollaert (RTL) ; Legend avec Guillaume Pley (YouTube) et NRJ Belgique avec Mike.
Organisateur et accompagnateur de voyages extrêmes pour une clientèle haut de gamme, il a voyagé dans le monde entier avec une passion pour les langues, les rencontres avec les populations et les cultures locales.
Il est sur le point de publier son premier ouvrage « Journal de Bord d’un Directeur de Croisière » (en deux versions, française et anglaise), où il retrace ses anecdotes de voyage les plus incroyables.
Il a également participé récemment à plusieurs émissions : Héros avec Faustine Bollaert (RTL) ; Legend avec Guillaume Pley (YouTube) et NRJ Belgique avec Mike.