A quoi doit ressembler le tourisme de demain ? C'est la question que s'est posé le secteur cette année - et à laquelle il a amorcé une réponse - Copyright : pawel-janiak-unsplash
Comme le temps passe vite. Qu’il est loin le temps où, en 2020, Emmanuel Macron comparait les défenseurs de la décroissance à des « amish » : en 2022, le président sonnait « la fin d’une certaine forme d’abondance » pour annoncer, du moins dans le discours, une volonté d’aller vers un monde plus sobre.
Cette année, le rapport du GIEC est passé presque inaperçu. Et pour cause : il paraissait au moment même où Vladimir Poutine envahissait l’Ukraine. La COP27 a accouché d’une souris. La COP15 (mais si, vous savez, sur la biodiversité) n’a pas tellement fait parler d’elle…
Avec une crise climatique et une écoanxiété à leur comble, il est compliqué de voir du positif.
Et pourtant, lorsqu’on se penche sur les articles parus dans cette rubrique durant l’année 2022, on peut y trouver une lueur d’espoir. Une prise de conscience des touristes, des entreprises et des actions qui petit à petit se généralisent.
Allez, on fait le bilan, calmement, (en 25 articles, quand même, il faut ce qu'il faut : on n'a pas tous les jours 25 ans !) pour commencer 2023 sous de bons auspices.
Cette année, le rapport du GIEC est passé presque inaperçu. Et pour cause : il paraissait au moment même où Vladimir Poutine envahissait l’Ukraine. La COP27 a accouché d’une souris. La COP15 (mais si, vous savez, sur la biodiversité) n’a pas tellement fait parler d’elle…
Avec une crise climatique et une écoanxiété à leur comble, il est compliqué de voir du positif.
Et pourtant, lorsqu’on se penche sur les articles parus dans cette rubrique durant l’année 2022, on peut y trouver une lueur d’espoir. Une prise de conscience des touristes, des entreprises et des actions qui petit à petit se généralisent.
Allez, on fait le bilan, calmement, (en 25 articles, quand même, il faut ce qu'il faut : on n'a pas tous les jours 25 ans !) pour commencer 2023 sous de bons auspices.
La crise climatique et le surtourisme s’enflamment
Avec une crise climatique largement entamée, le tourisme doit plus que jamais s’adapter aux urgences environnementales et sociales.
On l’a vu cet été, avec un stress hydrique et une sécheresse malheureusement largement prévisibles.
Alors que certains territoires voyaient les touristes désertés pour cause de chaleurs trop intense (et sans spoiler, ça n’est qu’un début) ; d’autres zones ont, cette année encore, dû faire face à des vagues de sur-tourisme et la pollution qui va avec.
Ça n’est pas en 2022 que la tendance à la détestation du touriste a pu se résorber… Devant de tels débordements, les institutions et les pros du tourisme tentent, testent et réfléchissent.
On l’a vu cet été, avec un stress hydrique et une sécheresse malheureusement largement prévisibles.
Alors que certains territoires voyaient les touristes désertés pour cause de chaleurs trop intense (et sans spoiler, ça n’est qu’un début) ; d’autres zones ont, cette année encore, dû faire face à des vagues de sur-tourisme et la pollution qui va avec.
Ça n’est pas en 2022 que la tendance à la détestation du touriste a pu se résorber… Devant de tels débordements, les institutions et les pros du tourisme tentent, testent et réfléchissent.
On s’interroge sur l’avenir du tourisme
Et cette année, dans TourMaG, nous avons fait la part belle à ces réflexions. Au moment où le tourisme se cherche un avenir durable dans tous les sens du terme, nous avons posé la question à des intellectuels.
Nous avons aussi donné la parole à des pros qui essaient d’ouvrir de nouvelles voies vers un tourisme plus responsable et plus équitable, alors que l’ATES ouvrait ses premiers dialogues du Tourisme Équitable.
Qui sont les touristes ? Vers où vont-ils ? Quel est l’avenir de l’industrie du tourisme et dans quelle direction aller ? Autant de questions que les voyageurs eux-mêmes se posent. Cette année, plusieurs études ont prouvé qu’ils attendaient des réponses de la part d’un secteur qu’ils attendent au tournant.
Nous avons aussi donné la parole à des pros qui essaient d’ouvrir de nouvelles voies vers un tourisme plus responsable et plus équitable, alors que l’ATES ouvrait ses premiers dialogues du Tourisme Équitable.
Qui sont les touristes ? Vers où vont-ils ? Quel est l’avenir de l’industrie du tourisme et dans quelle direction aller ? Autant de questions que les voyageurs eux-mêmes se posent. Cette année, plusieurs études ont prouvé qu’ils attendaient des réponses de la part d’un secteur qu’ils attendent au tournant.
Au sujet de l'avenir du tourisme,
Lire : Crise climatique : pourquoi les agences de voyages doivent s’engager
Lire : Le tourisme durable, un critère pour 93% des voyageurs
Lire : J.-F. Rial "La maison brûle... mais il est encore possible de limiter la propagation..."
Lire : Entre autonomie et folklorisation : le tourisme sur le fil
Lire : Jean-Didier Urbain : "Le touriste, ça n’est pas un gisement naturel"
Lire : Le slow tourisme peut-il s'ancrer dans nos sociétés ?
Lire : "Un tourisme de masse en croissance ne sera jamais durable" selon Timothée Parrique
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Le greenwashing épinglé
Une année pleine de réflexion certes, mais une année marquée aussi par l’action ! Car s’il se questionne sur son avenir, le tourisme montre enfin du doigt ceux qui ne jouent pas le jeu.
L’écoblanchiment - ou greenwashing n’est pas une nouveauté et l’industrie du tourisme ne fait pas exception. Mais cette année, elle a su se regarder en face, se remettre en question, et se défendre contre ceux qui profitaient des attentes des voyageurs pour repeindre leur communication en vert.
Et si on s’attendait à ce que des ONG comme Greenpeace montrent du doigt certains acteurs de l’aérien, il était bien plus étonnant de voir des institutions comme la mairie de Marseille s’en prendre à la croisière, ou des acteurs du tourisme avoir le courage de porter plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire.
L’écoblanchiment - ou greenwashing n’est pas une nouveauté et l’industrie du tourisme ne fait pas exception. Mais cette année, elle a su se regarder en face, se remettre en question, et se défendre contre ceux qui profitaient des attentes des voyageurs pour repeindre leur communication en vert.
Et si on s’attendait à ce que des ONG comme Greenpeace montrent du doigt certains acteurs de l’aérien, il était bien plus étonnant de voir des institutions comme la mairie de Marseille s’en prendre à la croisière, ou des acteurs du tourisme avoir le courage de porter plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire.
Au sujet de l'écoblanchiment,
Lire : Climat : Greenpeace épingle Air France, Ryanair, Easyjet and co
Lire : Pub et Greenwashing : "Ce que Lufthansa fait passer sur son action est faux, tout simplement"
Lire : Greenwashing : Guillaume Jouffre dépose une plainte contre Skyscanner
Lire : Greenwashing : une pétition contre les pratiques de Skyscanner
Lire : Greenwashing : l’aérien se paie la SNCF et gagne ! Oui mais...
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La RSE sort du bois
Prenant acte des urgences environnementales et de la nécessité d’évoluer, le secteur cherche à s’adapter.
On voit de plus en plus d’acteur revendiquer une politique RSE (responsabilité sociale des entreprises) ambitieuse.
Cette année encore, Atout France et Logis Hotel étaient main dans la main pour aider le monde de l’hôtellerie-restauration à opérer sa mue.
D’autres se posent la question des labels : comment les unifier et faciliter la compréhension par le secteur et surtout ses clients des actions mises en place ?
Et TourMaG, modestement, a essayé d’accompagner les professionnels du tourisme dans leur transition. De manière didactique, nous avons voulu expliquer les enjeux, et vous donner des astuces pour aller plus loin.
On voit de plus en plus d’acteur revendiquer une politique RSE (responsabilité sociale des entreprises) ambitieuse.
Cette année encore, Atout France et Logis Hotel étaient main dans la main pour aider le monde de l’hôtellerie-restauration à opérer sa mue.
D’autres se posent la question des labels : comment les unifier et faciliter la compréhension par le secteur et surtout ses clients des actions mises en place ?
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Au sujet de la RSE et des solutions concrètes,
Lire : La RSE, kezako ? Explications en 3 points !
Lire : Démarche RSE : foncez, ce n’est pas si compliqué !
Lire : Tourisme durable : être engagé est une "question de survie" !
Lire : Les écolabels vont-ils être les arbitres du tourisme ?
Lire : Comment la France veut devenir la première destination durable au monde
Lire : Calculer l’empreinte carbone en ferry, c’est enfin possible
Lire : Chronotrains : quelles destinations à portée de train ?
Lire : Comment réduire votre empreinte numérique ?
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Aller plus loin en 2023
Le voyages responsable, ça n'est pas une préoccupation neuve. On s'y penchait déjà avec les Palmes du tourisme durable pendant la période pré-covid, avec la série Voyages Vert Vous ensuite, et le lancement de la rubrique Voyages Responsable.
C'est dans cette dynamique qu'en 2022, nous avons lancé la première édition des Césars du Voyage Responsable. Ouverte au plus grand nombre, pour être le plus démocratique possible et montrer que petits ou grands, on peut tous s'y mettre, ensemble.
On termine notre quart de siècle sur des questions importantes et notre métier, après tout, c'est aussi d'essayer d'y répondre en analysant, décryptant, en vulgarisant.
Comme vous, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
On va chercher des solutions inspirantes, des agents de voyages qui prennent des directions inattendues, des TO originaux… On va continuer de demander à des intellectuels et des pros de (re)penser le tourisme. On va essayer de comprendre ce qui se joue sous nos yeux, comment y faire face.
C'est dans cette dynamique qu'en 2022, nous avons lancé la première édition des Césars du Voyage Responsable. Ouverte au plus grand nombre, pour être le plus démocratique possible et montrer que petits ou grands, on peut tous s'y mettre, ensemble.
On termine notre quart de siècle sur des questions importantes et notre métier, après tout, c'est aussi d'essayer d'y répondre en analysant, décryptant, en vulgarisant.
Comme vous, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
On va chercher des solutions inspirantes, des agents de voyages qui prennent des directions inattendues, des TO originaux… On va continuer de demander à des intellectuels et des pros de (re)penser le tourisme. On va essayer de comprendre ce qui se joue sous nos yeux, comment y faire face.
Publié par Juliette Pic
Responsable rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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